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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Dans les coulisses du développement de Cyberwar (première partie)
(Article écrit par Derek De La Fuente et extrait de Joystick - juillet 1994)
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Cyberwar est la suite de l'adaptation du Cobaye sorti il y a quelques mois sur PC CD-ROM.
Pour ceux qui "s'étaient fait avoir", Cyberwar n'est ni plus ni moins que ce qui devait être la fameuse version
256 couleurs du Cobaye. Vous pourrez, moyennant une participation financière, échanger votre version 32 couleurs
contre Cyberwar (NDLR : rappelons qu'à l'origine, l'échange devait être gratuit. Merci, SCI !).
Ce "nouveau" titre est développé simultanément sur PC CD-ROM et Amiga CD32, et les deux versions sont identiques
aussi bien au niveau de la rapidité et de la fluidité d'exécution que des graphismes (en 256 couleurs).
John Chasey, le responsable du développement de la version CD32, indique :
"Nous disposons actuellement de techniques de compression très au point et nous avons optimisé les routines
pour prendre en compte les spécificités du lecteur double vitesse de la CD32".
"Là où le PC emploie son processeur, l'Amiga fait appel à ses performances graphiques",
SCI envisage également une version 3DO, mais rien n'est encore décidé. Si la sortie de Cyberwar est prévue pour
la fin de l'année, pour coïncider avec la sortie du Cobaye 2, le film, SCI a une entière liberté quant à sa
conception qui n'est aucunement liée au scénario du film. "Bien que la production du film n'ait rien à dire sur
notre travail sur Cyberwar, elle est restée en contact avec nous et est satisfaite de ce que nous avons fait",
affirme dit John Chasey. SCI a tenu compte des remarques et autres critiques dont a fait l'objet le premier volet.
Le principal reproche portait sur le manque d'interactivité et la linéarité, ce que SCI s'est empressé de
corriger. Fergus Mcneil, le patron de SCI a d'ailleurs confirmé :
"Aucun produit fini n'est exactement ce que vous vouliez en faire à la base, car c'est une course contre le
temps"
Dans Cyberwar, en effet, l'action du joueur est plus développée. Si le principe du jeu reste le même, c'est-à-dire
un mélange d'épreuves d'action et de réflexion, ces composantes sont mieux équilibrées, plus intuitives, mais
surtout moins linéaires. Dans Le Cobaye, en effet, les épreuves se suivaient dans un ordre précis - on était
obligé de passer un niveau pour voir le suivant - et se répètent ainsi jusqu'à la fin du jeu, tandis que dans
Cyberwar, le joueur décide lui-même du parcours à suivre.
Le jeu est fondé sur dix épreuves de cinq niveaux de difficulté chacun : jeu de logique mêlant couleurs et
formes, monorail où il s'agit d'éviter les obstacles et de tirer sur les ennemis, jeu de canon où il faut régler
la trajectoire et la force de tir, etc. Si ces épreuves sont les mêmes que celles du Cobaye, elles ont
gagné en interaction et en complexité. John Chasey ajoute à ce sujet :
"Il existe de nombreuses similitudes entre Le Cobaye et Cyberwar, mais ce dernier a gagné en profondeur.
Nous avons essayé de modifier le jeu en y impliquant plus le joueur."
Mais bien plus que le concept de jeu, Cyberwar bénéficie d'une réalisation impressionnante. Un seul chiffre
devrait vous convaincre : Cyberwar tient sur trois CD. Cette capacité ne sera pas superflue, quand on sait
que de nombreuses séquences sont en Full Motion Video. Fergus Mcneil et John Chasey sont catégoriques sur ce
sujet :
"Si l'on décompose le programme. il y a 1% de code, 9% de musique et 90% de graphismes !"
(NDLR : ça fait qu'au final, on se demande si c'est encore un jeu, non ?). À propos de la musique justement.
SCI n'a pas encore convaincu Steve Hillage, musicien de renom qui avait déjà travaillé sur Le Cobaye,
de continuer l'aventure. Mais on aura l'occasion d'en reparler...
L'équipe de Cyberwar, composée essentiellement de graphistes
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