Obligement - L'Amiga au maximum

Samedi 20 avril 2024 - 16:16  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in english


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Dossier : Copie de sauvegarde des disques durs : performances
(Article écrit par Pierre Ardichvili et extrait d'Amiga News - mars 1993)


Une chose est de savoir ce que fait un programme, une autre est de mesurer comment il le fait. Après avoir vu le principe et la présentation des logiciels pour la sauvegarde de données, nous allons aborder les performances de ces solutions.

Performances

Deux choses sont importantes pour un programme de sauvegarde : l'efficacité de la compression des données et la vitesse.

Il n'y a toutefois que quatre des six programmes examinés qui puissent être comparés directement. En effet, l'étude de ces caractéristiques en fonction de la nature des fichiers sauvegardés demande que le programme puisse sauver en mode fichier, la mesure de l'efficacité de la compression ne peut pas se faire sérieusement en comptant les disquettes ! J'ai simulé dans ce but une petite partition de test (en fait c'est un répertoire, mais comme les programmes objets de la mesure permettent tous la sauvegarde sélective, c'est équivalent) comportant dans ses divers répertoires des fichiers de nature et de tailles diverses. En voici la composition :

Copie de sauvegarde des disques durs

Ceci représente un échantillonnage assez large de types de fichiers. Vous pourrez éventuellement vous amuser à pondérer les résultats des mesures en fonction de la composition de votre disque dur.

La configuration d'essai est un A2000B avec une carte accélératrice Combo 322 de GVP, 68030 à 22 MHz, disque dur Quantum 42 Mo, sous AmigaOS 2.04. Les images francisées ont été obtenues sur une autre machine.

J'ai sauvegardé répertoire par répertoire dans des fichiers en notant le temps utilisé et la taille du fichier résultant. Les sauvegardes ont été effectuées avec et sans compression. Les résultats sont donnés dans le tableau 3.

Copie de sauvegarde des disques durs
Tableau 3 : performance de sauvegarde et restauration

Dans la première partie du tableau, sous le chiffre donnant le temps en secondes, on trouve en mode sans compression le nombre d'octets "d'alourdissement" (voir plus loin l'explication de ce terme. chapitre "La compression") par fichier, en mode par compression le taux de compression en %. Un taux négatif exprime que le fichier archivé est plus gros que l'original.

Ce tableau n'est donné dans son détail que pour convaincre d'éventuels sceptiques que j'ai réellement fait les essais ! Plus sérieusement, il pourra éventuellement vous aider à juger de l'adaptation des performances des différents programmes à la structure particulière du contenu de votre disque dur. Sans le lire en détail, on y relève des choses intéressantes.

Pour la vitesse

Quelle est la signification de cette mesure ? En cas de sauvegarde sur disquette, malgré la lenteur de l'écriture sur disquette, la vitesse du processus de compression n'est pas complètement masquée. En cas de sauvegarde sur disque dur, cartouche, etc. l'écart des temps en mode comprimé est assez significatif ; extrapolés à la taille d'une partition de 40 Mo, les temps s'échelonnent entre 10 et 55 minutes.

La compression

Les résultats sont beaucoup plus intéressants. Tout d'abord, on constate que sans compression, le fichier d'archive est toujours plus gros que le répertoire de départ. En y regardant de plus près, on constate que l'alourdissement est assez proportionnel au nombre de fichiers. C'est normal, puisque l'archiveur doit conserver pour chaque fichier un certain nombre d'informations, au minimum une entrée dans l'index.

Ce qui est surprenant, c'est la disparité de l'alourdissement : en moyenne 58 octets par fichier pour Lha, mais 813 octets pour ABackup. Dans ce dernier cas, la partition de 4 Mo s'est alourdie de 270 ko parce qu'elle comporte 332 fichiers ; sur une partition de 40 Mo, cela ferait 2,7 Mo, soit plus de trois disquettes supplémentaires. On pourra objecter qu'une partition de 40 Mo ne contient pas nécessairement 3300 fichiers. En fait, ma partition système fait 10 Mo et contient plus de 1000 fichiers. L'importance de ce facteur est à pondérer selon la composition de votre disque dur. Il y aura donc intérêt à utiliser ABackup en mode comprimé, surtout lors de la sauvegarde sur disquettes.

En mode comprimé, certaines choses ne surprennent pas. On voit d'une manière générale que la vitesse et le taux de compression varient en des sens opposés. Par contre, on constate une énormité au niveau de la partition de fichiers déjà comprimés : Quarterback et Ami-Back (bien que ce dernier déclare dans sa documentation disposer d'une méthode intelligente de reconnaissance des fichiers comprimés) se livrent à un travail désastreux de recompression de ces fichiers, aboutissant au résultat bien connu d'un accroissement de taille impressionnant, de 13 à 35%. L'intelligence du traitement par ABackup des fichiers déjà comprimés paie des dividendes visibles.

Dans le cas de Quarterback et Ami-Back, on peut évidemment éliminer de la sauvegarde les fichiers comprimés en utilisant les filtres ad hoc, mais il faut alors les sauvegarder à part, ce qui demande deux opérations de sauvegarde au lieu d'une. Ceci est un point faible des deux programmes commerciaux, les auteurs feraient bien de se pencher là-dessus.

Le champion de la compression est Lha, au prix toutefois d'une certaine lenteur. En regardant les taux de compression individuels des fichiers, on constate que dans les gros exécutables, ImageMaster ne se compresse que très peu par rapport aux deux autres (note de Michel : ImageMaster est compressé d'origine avec PowerPacker. Pour information, cet exécutable fait, décompressé, 1,228 Mo). Si vous recherchez la compression maximale, parce que vous avez des problèmes de place sur votre unité de destination, lisez avec soin les rapports de restauration de votre programme de sauvegarde, vous pourrez certainement résoudre votre problème en excluant de la sauvegarde quelques gros fichiers stables qui se compriment peu.

En ce qui concerne HDBackup, je n'ai pu faire aucune mesure de compression, pour deux raisons : d'abord, je n'ai jamais réussi à faire figurer dans le menu des unités logiques de destination autre chose que ce qui y était déjà. Quoi que je fasse, y compris refaire une liste de montage (mountlist) ancien style à la main, HDBackup a refusé d'accepter comme unité de destination tout ce qui est connecté à mon contrôleur GVP. Ensuite, à ma surprise, j'ai constaté qu'HDBackup indiquait dans sa prévision exactement la même taille d'archive, quel que soit le mode de compression choisi. La seule différence était qu'en mode comprimé, il se gardait d'estimer le nombre de disquettes. L'essai m'a montré qu'il utilisait le même nombre de disquettes en mode comprimé et sans compression. Il doit y avoir un bogue... ou je me suis planté quelque part.

J'ai ensuite fait une mesure du temps de sauvegarde et de restauration sur disquettes. Tous les programmes sont (à juste titre) très prudents lorsqu'il s'agit d'estimer le nombre de disquettes nécessaires en mode comprimé. Les styles sont différents : ABackup dit "entre 2 et 5". Quarterback dit "5?". HDBackup ne se mouille pas, il met "?". Quant à Ami-Back, il s'engagera disant "<=5". Bien qu'aucun programme n'ait dépassé le chiffre maximum annoncé, vous serez toujours bien avisé d'avoir sous la main une disquette en plus... Les temps de sauvegarde sur disquettes sont plus resserrés qu'en mode fichier, ce qui est normal vu l'importance du temps d'écriture sur les disquettes ; le chiffre obtenu pour Quarterback est un peu surprenant. Sur 50 Mo, cela fait plus d'une demi-heure de différence avec Ami-Back.

Ami'FastBack doit être traité à part, car on ne peut sauver qu'une unité logique, ou une partition entière. J'ai modifié la taille d'une de mes partitions de manière à ce qu'elle contienne tout juste le contenu de "Partoche". En fait, elle était trop grande de 5%, j'ai corrigé les résultats des mesures en conséquence. La sauvegarde sans compression a pris 7 minutes, et consommé 5 disquettes. C'est un temps comparable aux temps avec compression des autres programmes essayés.

Avec la compression par défaut (niveau 512), la sauvegarde a pris 32 minutes et consommé 3 disquettes et 32 pistes, soit environ 3,4 disquettes. Cette taille pour l'archive comprimée est comparable à celle obtenue avec ABackup et Quarterback, le temps est toutefois 3 à 4 fois plus long. Il est vraisemblable, mais je n'ai pas eu la patience de le faire, qu'avec la compression maximale (1600), on obtiendrait un encombrement sur disquettes inférieur à celui donné par les autres programmes, au prix d'un allongement supplémentaire de la durée de l'opération. La restauration en mode non comprimé a pris 4 minutes.

A part la simplicité extrême de l'opération, soit indiquer le nom de la punition à sauver dans un petit programme auxiliaire, lancer le programme principal, alimenter en disquettes, il n'y a pas beaucoup d'arguments en faveur de l'utilisation d'Ami'FastBack pour sauvegarder un disque dur, d'autant plus qu'ayant refait une sauvegarde en introduisant une disquette défectueuse dans la série, Ami'FastBack a fait toute la sauvegarde et toute la restauration sans rien dire, mais la partition n'était pas belle à voir après cet exercice. Il a fallu la reformater, et le formatage avec l'option "Quick" n'a pas suffi.

J'ai appelé l'auteur pour avoir son avis à ce sujet, Xavier Leclercq m'a dit qu'il comptait bien un jour réécrire ce programme en C (la version actuelle a été écrite en assembleur), et en profiter pour le doter d'algorithmes de compression plus performants. Moyennant l'utilisation de disquettes dont on est sûr, l'intérêt d'Ami'FastBack est à mon avis ailleurs, dans la sauvegarde de gros fichiers ou de partitions non-AmigaDOS.

Quatre éléments divers

Écraser ou ne pas écraser ?

Quelles doivent être les conditions dans lesquelles un fichier doit être écrasé lors de la restauration ? La réponse n'est pas immédiate. HDBackup n'écrase jamais, lors de la restauration, un fichier plus récent présent sur l'unité de destination. Deux cas de figure :

1. Ce fichier est une image sur laquelle on a travaillé depuis la sauvegarde, HDBackup a raison.

2. Vous avez fait confiance à un programme d'installation automatique qui vous a remplacé des fichiers sans le dire, ou vous vous êtes planté dans l'installation d'un programme qui s'accompagne de trois bibliothèques et deux fichiers de configuration, et après quelques manipulations malheureuses vous ne savez plus où vous en êtes. Si cela ne vous est jamais arrivé, vous êtes très fort, pensez au bricolo moyen pas très futé dans mon genre. Il m'est arrivé de sortir d'une situation de ce type qu'en refaisant une restauration des répertoires critiques de ma partition système. Dans ce cas, je souhaitais évidemment que la restauration écrase les fichiers de même nom introduits après la sauvegarde. Il faut donc logiquement donner la préférence au programme qui vous offre le choix entre l'écrasement à la restauration ou non.

Les liens

Tous les programmes essayés restaurent les liens matériels ; normalement, cela devrait être le cas pour les liens que l'utilisateur crée lui-même, puisque, prudemment, la commande "Makelink" ne gère que ces liens dits matériels, c'est-à-dire pointant sur un fichier de même unité logique. Il peut arriver qu'un programmeur à l'esprit tortueux crée des liens symboliques pointant vers une autre unité logique, auquel cas il peut y avoir des problèmes en cas de restauration vers une autre unité que l'unité d'origine. Je n'ai pas, faute de temps, écrit un programme créant un lien symbolique afin de tester les programmes de sauvegarde sur ce point. ABackup donne la possibilité de ne pas restaurer les liens (lire cet article pour plus d'information sur les liens).

Les reprises d'erreur

Fini le temps où un défaut sur une disquette faisait capoter tout le processus. Enfin, pas pourtant le monde, malheureusement... Pour tester le comportement des programmes dans ce cas de figure, j'ai fait avec chacun d'entre eux une sauvegarde de quelques répertoires, de quoi remplir deux disquettes. Ensuite, j'ai griffé à l'aide d'un cutter, sur environ un millimètre radialement, la surface inférieure de la première disquette, puis j'ai lancé la restauration. Pour ABackup et Quarterback, tout se passe bien ; le programme affiche un message proposant de sauter le fichier corrompu, et la restauration s'effectue sans problèmes sur les autres fichiers.

Ami-Back s'est un peu moins bien comporté : un message est apparu identifiant un premier fichier défectueux, puis un autre disant "Possibly some files skipped" (Probablement quelques fichiers manquants) ; le listing d'erreurs créé en fin de sauvegarde ne mentionnait que le premier fichier. En fait, il en manquait quatre en tout. Néanmoins, la sauvegarde des fichiers non touchés s'est continuée sans problèmes.

Lorsque HDBackup a rencontré le mauvais bloc, le défilement des fichiers restaurés dans la fenêtre d'affichage s'est arrêté. Après un délai qui m'a semblé long, bien qu'il ne fût que de 10 à 15 secondes, un message d'erreur parfaitement hermétique est apparu, en fait un numéro d'erreur de BRU, non documenté, suivi d'un numéro de bloc, probablement. Re-délai d'attente, nouveau message similaire, ceci pour la demi-douzaine de blocs endommagés. Ensuite, le programme a continué à parcourir la disquette sans rien faire pour autant, il a demandé la disquette suivante, l'a parcourue, et finalement la conclusion est apparue dans toute sa grandeur sauvage : "Backup aborted", terminé. Lamentable. Je sais bien que le test était dur, mais comme on le voit, certains programmes le passent très bien.

Profitant d'une de mes disquettes rayées, avant de la jeter, j'ai essayé une sauvegarde en y insérant ladite disquette. Tout s'est bien passé, sauf encore une fois pour HDBackup, qui n'a pas protesté puis qu'il ne vérifie apparemment pas en cours d'écriture. L'article de menu "Différences" étant resté désespérément grisé, je n'ai pas pu faire de vérification. Et même si cette fonction avait marché, elle aurait encore imposé, après une sauvegarde pas particulièrement rapide, la relecture de toutes les disquettes !

Conclusion

Ami'FastBack

Une idée originale. Ce programme demande une amélioration de ses performances pour être réellement intéressant comme programme de sauvegarde. Il est potentiellement intéressant pour certaines applications particulières : A-Max, passerelles, sauvegarde de très gros fichiers. Espérons que Xavier Leclerrq trouvera le temps d'y apporter toutes les améliorations qu'il a en tête.

Lha

Il s'impose dans un cas de figure bien précis : sauvegarde sur disque à cartouche avec une compression maximale. La lenteur de la sauvegarde n'a d'égale que la rapidité de la décompression, ce qui est l'inverse de ce que l'on souhaiterait dans notre cas de figure. Ceci vient du fait que ce programme a certainement été optimisé pour la vitesse de décompression, ce qui est normal vu sa vocation.

HDBackup

Sur ma configuration, il a refusé de sauvegarder sur autre chose que df0: et df1:, la reprise d'erreur s'est mal passé, une partition de 4 Mo sans compression donne une archive de 5,6 Mo, l'interface utilisateur est minimale. Même si les fonctions qui n'ont pas marché sur ma machine fonctionnent sur d'autres configurations, ce que j'espère, la performance pour le moins modeste, le traitement peu satisfaisant des erreurs et la pauvreté de l'interface utilisateur suffisent à le proscrire. Virez-le ainsi que ses fichiers d'accompagnement, vous récupérerez très exactement 197 315 octets.

Quarterback 5.0

C'est un bon programme, convivial, une performance correcte en compression, surtout si vous n'avez pas beaucoup de fichiers déjà compactés, très rapide en sauvegarde sans compression, un peu lent en compression. Une bonne reprise d'erreur, une documentation superbe, une interface ARexx également superbe, les Quarterback Tools en prime. Gère les bandes magnétiques.

Ami-Back 2.0

Également un bon programme, rapide au détriment de la performance en compression, accompagné d'un joli programme de lancement de sauvegardes automatiques AmiSched ; il possède le mode "Image" qui devrait faire le bonheur des propriétaires d'A-Max ou de cartes passerelles PC. Gestion puissante des bandes magnétiques. Les auteurs de ces deux programmes devraient se pencher sur le problème de la compression des fichiers déjà comprimés. Pour QuarterBack, ce problème a déjà été signalé dans un essai d'il y a quelque temps. Ce ne devrait pas être très difficile à régler.

ABackup 2.10

C'est la révélation de cet essai. Rapide et performant. En mode comprimé "Nuke", il est un peu plus lent qu'Ami-Back 2.0, pour un taux de compression plus que double. Son interface est conviviale, il traite intelligemment les fichiers déjà comprimés. Lorsque Denis Gounelle y aura incorporé un mode de sauvegarde "image" et une interface correcte pour les bandes magnétiques, il faudra que les auteurs des programmes commerciaux fassent quelque chose. En attendant, pour la sauvegarde classique, c'est notre maître choix.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]