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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Computer Graphics 2.B01
(Article écrit par Pierre-Philippe Launay - novembre 2000)
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Ça y est ! Je viens de recevoir Computer Graphics 2.B01, la version de mi-septembre
2000. Concrètement il se présente comme un logiciel de dessin 2D. Physiquement il
s'agit d'un CD imprimé à l'effigie de la girafe. J'ouvre et je vois le programme,
un "install", un fichier "Lisez-moi" et quelques tiroirs.
Installation efficace et simple
L'installation se passe sans difficulté. Il m'est seulement posé quatre questions : où le
mettre, ai-je une vieille carte graphique d'A2000 qui n'affiche pas la souris, ai-je un
FPU, souhaite-je une assignation ? Je lance alors le logiciel. Sympa, il est déjà enregistré
à mon nom. Il me demande dans quel mode d'écran s'ouvrir. Allons-y gaiement 800x600 en 24 bits.
Présentation de l'interface
Je me retrouve devant une page noire bordée de règles de mesure à gauche et en
haut, une boîte à outils à droite, et une palette d'aide en bas (en fait il y en a
plusieurs). A noter qu'aucun texte n'est présent et que tout est symbolisé par des
icônes tant dans la palette d'aide que dans la boîte à outils.
Voyons, je clique sur l'icône qui semble représenter l'outil de dessin. Et je trace. Rapide mais un
peu gros comme tracé. Tiens, en bas de la boîte à outils, on dirait un dégradé
multiple selon les quatre couleurs présentes une à chaque coin. Je clique dedans : gagné,
mon tracé change de couleurs. Mais il est toujours aussi gros. Je m'amuse avec les
droites, les courbes, les crayons... un gros plein d'outils allant du mixer à la
craie en passant par les pinceaux, le doigt et l'éponge. Je sens que je vais aimer.
Mais où sont passé tous les réglages dont on parlait dans Amiga News ? Faudra quand
même que je lise la documentation car ce n'est pas si évident. Ah si mais au passage je
découvre une autre surprise ! Je vais dans le menu et la Pffffe ! Pas un texte et
plein plein d'icônes. Il y en a partout : pas évident de s'y retrouver. En regardant plus près,
le scanner est représenté par un scanner, le remplissage par un pot de peinture, le vaporisateur par une
bombe à peinture, etc. C'est la nouveauté qui m'a surpris. Un coup d'oeil sur la documentation afin de découvrir quel
bouton fait quelle fonction et ça devient ensuite beaucoup plus simple et finalement plus rapide.
Il suffit de faire abstraction des mauvaises habitudes qui voulaient que tout soit représenté par du texte. Mais quand même,
peut-être que ça serait mieux sous forme de texte ? Il me suffit en fait d'aller dans le menu réglage, de sélectionner
"texte dans menu" et de sauver la configuration. Il y a d'ailleurs plein de réglages possibles allant
de la texture de l'interface, aux bibliothèques de tracés, de droites, etc.
du beau boulot.
Dessine-moi un mouton...
Mais revenons à nos moutons. Je voudrais tracer moins gros. Je sélectionne donc
dans le menu l'outil "tracé" (c'est le même que pour la boîte à outils) et une fenêtre
s'ouvre. Trop ! Beaucoup trop de réglages. Comment vais-je m'y retrouver ?
Il y a 14 boutons de réglages, mais tout est en réalité
assez évident. Pour changer la forme de la marque il suffit de cliquer sur le
chevron à côté du texte "Marque" et de choisir la forme désirée. Pareil pour chacun
des autres réglages. Et mieux, je n'avais pas besoin de passer par le menu pour faire
les modifications : au lieu de cliquer avec le bouton gauche sur l'outil de la boîte à
outils, il me suffisait de cliquer avec le droit. Et ce n'est pas tout... De façon
générale, le clic gauche utilise l'objet tandis que le clic droit ouvre le
formulaire des réglages. C'est valable autant pour la boîte à outils que pour le
navigateur (j'en ai pas parlé mais vous verrez bien vite ce que c'est) et pour les
menus.
ADFI, le distributeur du logiciel, me fait également faire quelques manipulations assez étonnantes
qui prouvent qu'une fois le logiciel maîtrisé, presque tout est possible.
Chargez une image, appuyez sur "Amiga Droite" et "+" : super zoom et tout bouge en temps réel.
"Amiga Droite" et "-" pour diminuer et "Amiga Droite" et "*" pour revenir à la normale. Touche
"Effacement" ou "PacMan" pour annuler la dernière action, "Fantôme" pour revenir au néant
(c'est-à-dire commencer un nouveau travail), et quelques transformations surprenantes avec la cinquantaine
de filtres et la dizaine d'effets labo.
Avec l'option "Mélangeur", on trace un trait, puis un autre par-dessus. Plus on insiste en repassant et
repassant encore, et plus on obtient un estompage des couleurs en dessous, comme
avec de la gouache sur une vraie palette de peintre. Tornade sur 10 pages avec
recopie de la page après sa transformation pour un effet d'animation en 24 bits :
34 secondes. TVPaint largué sur la vitesse, sur le nombre de page, sur la dimension
des pages et en plus c'est deux fois plus fin.
Quelques points négatifs
Bon, et si on tapait sur "Help". Argggg ! Pas d'aide en ligne, pas de bulle d'aide.
Y'a pas. Là, FXPaint fait mieux. L'aide en ligne est prévue pour la mise à jour
de début d'année.
Je sauve. Ah non. Pas ça. Là c'est vraiment dommage. Il refuse mon image. Suffixe
incorrect qu'il me dit. En fait, Computer Graphics
reconnaît en chargement les formats IFF ILBM (.iff), IFF ANIM (.anm), Targa (.tga)
et toutes les images reconnues par les datatypes : franchement très pratique. Mais
en sauvegarde, il faut absolument utiliser l'un des trois suffixes. Comme je le disais,
c'est vraiment dommage. Je dois me tromper et j'appelle ADFI. Ouf ! C'est
justement l'objet de la mise à jour de Noël : tous les grands formats seront
reconnus en lecture et écriture, dont le MPEG et le JPEG, et le sélectionneur se
présentera un peu comme ceux de Windows avec un champ pour le nom et un autre pour
l'extension.
Les possibilités
Et le reste ? Ma foi, il me faudrait tout Obligement pour en parler tellement il y
a de fonctions. Parmi les plus extraordinaires, il y a sans aucun doute la gestion des
polices tant bitmaps que vectorielles, les transparents, les déformations et les
crayons. Tout ce qui est dans mon tiroir Sys:Fonts est reconnu. On peut écrire dans
tous les sens, selon tous les modes oblique, contour, gras, etc., mettre un motif,
un dégradé, voire une image dans chaque lettre, et même faire pivoter le tout en un
clic de souris.
Les calques sont gérés jusqu'à 100 pages pour des dimensions dépassant de loin les
limites du matériel. Les outils graphiques genre doigt, pinceau ou mixeur, par exemple,
ajoutent une personnalisation à l'identique d'un tableau fait à la main (va y avoir du
chômage technique dans l'air :)). Les déformations ne sont pas testées sur une simple
miniature comme dans TruePaint mais sont réalisées en temps réel et à taille réelle.
Le remplissage peut s'arrêter sur une couleur d'arrêt : pratique pour les images numérisées.
La tolérance permet d'associer tout un ensemble de couleurs pour les
remplissages et les numérisations : pratique pour remplir toute une zone plutôt que
les un ou deux pixels habituels des images issues d'une photographie, etc.
Dernier test. Le test qui tue. Je laisse jouer mes gamines dessus (elles sont à
l'école primaire) : pas de doute, elles aiment et ne se posent pas autant de
questions qu'avec Deluxe Paint ou FxPaint qu'elles n'ont jamais voulu utiliser...
Conclusion
Alors que manque-t-il pour qu'il soit parfait ? Difficile à dire car Computer
Graphics s'avère déjà presque un incontournable surclassant la plupart de ses concurrents, ne
serait-ce que par le nombre de ses options. Non. Rien à dire, il faut acheter ce
logiciel, et vu le nombre de mises à jour majeures déjà réalisées cette année, le cadeau
de Noël ne peut que faire plaisir longtemps, très longtemps. Un peu comme les piles
Duracel. :)
Nom : Computer Graphics 2.B01.
Auteurs : Wilfried et Nicolas Catteau.
Éditeur : SDLI.
Genre : Dessin 2D, infographie.
Date : 2000.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1,5 Mo de mémoire (dont 1 Mo graphique), AmigaOS 1.1.
Configuration souhaitée : Amiga RTG, 68060, 32 Mo de mémoire, AmigaOS 3.5+.
Licence : commercial.
Prix : 795 FF (121 euros), prix spécial pour les membres actifs d'associations Amiga.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- L'interface et l'assistance technique en français.
- L'ergonomie.
- L'animation et les images réellement de 2 à 24 bits.
- Les albums d'images.
- Les dégradés à partir d'une image.
- Les effets et filtres.
- Les déformations de blocs et le coffre à blocs.
- Le remplissage par dégradé.
- La gestion des polices de caractères.
- Les calques et masques inter-indépendants.
Les points faibles :
- Aide en ligne, par fenêtre et par bulle absente.
- Peu de formats reconnus en écriture.
- Option "défaire" à un seul niveau.
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