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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Commodore UK a choisi le RISC HP pour un futur système Amiga
(Article écrit par Bruce Lepper et extrait d'Amiga News - décembre 1994)
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Le paroxysme final de l'agonie de Commodore semble approcher en cette fin d'année
avec les dernières propositions des trois vaillants aspirants pour l'Amiga : l'américain
CEI, l'allemand Escom, et l'équipe menée par l'anglais David Pleasance. Nous espérons
pouvoir vous donner le nom du nouveau patron de l'Amiga dans notre prochain numéro,
mais ce n'est pas la première fois qu'on exprime ce souhait...
Le liquidateur aurait proposé à M. Pleasance de signer le premier accord de vente
("Messieurs les Anglais, tirer les premiers") mais il a refusé. On peut le comprendre
étant donné que le liquidateur avait déjà annoncé que ce premier contrat n'empêcherait
pas d'autres candidats de faire d'autres propositions ultérieurement. Pourquoi signer
pour x millions de dollars quand votre concurrent proposera peut-être que la moitié ?
D'après le répondeur du journal Amiga World du 9 novembre, le liquidateur a ensuite
proposé à Alex Amor, président de la société américaine CEI, de signer ce premier accord, et
on pensait qu'il le signerait dans les jours qui suivraient. Pleasance, pour sa part, a
signalé que, malgré son refus de signer, il avait l'intention de faire une contre-offre.
La troisième firme en lisse, Escom, ne montrait pas signe de vie, mais c'est peut-être
pour mieux surprendre les deux autres à l'arrivée. Contrairement aux autres, Helmut Jost,
un des dirigeants d'Escom, a été un vice-président de Commodore International Ltd
et doit connaître particulièrement bien la véritable situation de Commodore.
Le marché de Noël a été perdu
Les dernières propositions étaient recevables jusqu'à fin novembre 1994. Après cette date,
il ne serait plus possible de "marchander". Cette façon de négocier de mois en mois,
en espérant toujours arriver à un prix plus élevé, est très néfaste pour l'avenir de la
machine. Déjà, le marché important de Noël a été perdu, et de mois en mois les utilisateurs
potentiels de la machine sont obligés de se rabattre sur d'autres systèmes,
souvent à grands frais et inconvénients.
C'est un jeu d'ailleurs très dangereux, car les repreneurs se retrouvent au fil des mois face
à une acquisition qui est de moins en moins assurée d'une réussite commerciale sans difficulté.
Et pourtant, il faut persuader leurs partenaires financiers que l'investissement est
encore une bonne affaire. Le spectre d'une situation où tous les repreneurs potentiels
seraient découragés et laisseraient tomber leurs offres (situation prévue depuis longtemps par
les plus pessimistes) deviendra davantage envisageable avec chaque mois qui passe.
Le nouvel AmigaOS RISC
Nous avons rencontré Colin Proudfoot au salon Future Entertainment Show
à Londres. Il nous a révélé que le processeur PA-RISC de Hewlett-Packard a été définitivement choisi pour les
futurs Amiga RISC, et que le travail de développement du nouveau système AmigaOS RISC a
déjà commencé aux États-Unis. Ce système ne sera pas compatible avec l'actuel AmigaOS, mais un émulateur AmigaOS
serait "une possibilité".
Contrairement à ce qu'on a pu lire dans Amiga Shopper du mois dernier,
Lew Eggebrecht, chef technique de Commodore, n'a pas abandonné ses liens avec l'Amiga et
continuera à travailler sur les futures machines. Sa présence est sans doute liée au choix
du processeur HP, parce qu'il en est l'un des concepteurs et qu'il continue à
travailler avec HP tout en restant disponible pour l'Amiga.
En discutant avec différents membres du personnel de Commodore UK sur leur stand "Amiga" au
Future Entertainment Show, nous avons appris que si l'équipe de David Pleasance achète l'Amiga,
une conférence de développeurs sera organisée rapidement à Londres, et, dans quelques mois,
les développeurs auront la possibilité de travailler sur le nouveau système sur les stations
HP. Les premières machines à base de RISC ne seraient pas en vente avant 1996. D'après Commodore
UK, ces machines auront un affichage en 24 bits, un DSP et de l'audio en 16 ou 32 bits, un circuit
dédié pour le placage de texture en 3D, et le système Windows NT en multitâche avec AmigaOS.
En attendant, la gamme actuelle sera élargie et améliorée. Un "Amiga 1800" sera disponible avant
l'été 1995. Cette machine trouvera sa place entre l'A4000 et l'A1200. Il aura sans doute un
clavier séparé, un processeur 68030 et un lecteur de CD incorporé.
Stations de travail HP
Les stations de travail HP 9000 sont basées sur le microprocesseur PA (Precision Architecture)
RISC 7000 qui pouvait équiper une nouvelle génération d'Amiga, malheureusement non compatible
avec les machines actuelles sauf via émulation.
La version classique de l'HP 9000 tourne à 90 MHz et fournit une puissance de calcul de 125 MIPS
(Dhrystone 1,1) et 45 MFlops, tandis qu'une version à 125 MHz fournit 154 MIPS et 57 MFlops.
Ces stations sont commercialisées par HP comme les "performances leaders du marché",
idéales pour les applications graphiques et gourmandes en calculs. Elles sont équipées en
standard d'interfaces réseaux et Fast Wide SCSI-2 20 Mo/s, entre 32 et 400 Mo de mémoire,
avec caches d'instructions (256 ko) et de données (256 ko). Elles fonctionnent sous le système
HP-UX, basé sur Unix, avec l'interface utilisateur HP VUE (Visual User Environment), basée sur OSF/Motif.
Les modèles 7100LC intègrent une fonction de décompression vidéo MPEG permettant d'afficher
jusqu'à 30 images par seconde et un sous-système graphique à hautes performances intégré sur
la carte mère. Elles sont proposées avec le processeur PA-RISC bi-boutiste 7100LC à 64 MHz
(77 MIPS), 80 MHz (97 MIPS) et 100 MHz (121 MIPS).
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