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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Point de vue : Commodore France et moi
(Article écrit par Giorgio Cupertino et extrait d'A-News (Amiga News) - décembre 1988)
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Commodore France, en règle générale, n'offre pas d'assistance directe à l'utilisateur final. L'interlocuteur naturel et immédiat
reste donc le revendeur agréé Amiga.
Relations tendues
Dans certains cas bien précis, il s'avère que de temps en temps Commodore France (ses employé(e)s) invite(nt) des utilisateurs
à me contacter pour des problèmes spécifiques.
De même, moi aussi, quand j'estime que Commodore France est mieux placée que n'importe qui pour assister un utilisateur Amiga (et que son
revendeur ne pourrait pas lui apporter l'assistance nécessaire), je l'adresse à la personne chez Commodore France que je soupçonne
être en mesure de l'aider.
Dans ce dernier cas mon interlocuteur, presque toujours, manifeste son étonnement et sa perplexité à cause du fait que mes
relations avec Commodore France ne sont pas... des meilleures.
En effet, la question habituelle dans ces cas est, plus ou moins, de cette teneur : "Mais vous n'êtes pas fâché avec eux ?!"
(eux = Commodore France). Oui, évidemment je suis fâché (eux aussi d'ailleurs ils le sont), mais cela ne m'empêche pas d'avoir
des relations personnelles qui n'ont rien à voir avec moi et Commodore France. Encore plus important est le fait que mon soutien
aux utilisateurs Amiga va bien au-delà des "querelles personnelles" et, si Commodore France (ainsi que ses produits) est (sont)
la bonne solution et/ou la "bonne voie", c'est "mon devoir" de l'indiquer.
Rapprocher les positions
Hormis ces cas bien précis, il y a aussi un autre phénomène qui, dernièrement, s'est accentué. En effet, bon nombre d'utilisateurs
(et de revendeurs aussi) m'ont contacté pour me dire qu'ils regrettent sincèrement la situation qui s'est créée entre Commodore France
et moi. La plupart d'entre eux s'est même offerte de remplir le "rôle d'ambassadeur" dans le but de "redresser la situation" et
de "rapprocher les positions".
En effet, être fâché n'empêche pas de pouvoir faire la paix. Je n'étais jamais opposé à cela. Tout simplement mes (rares) contacts
avec Commodore France ne m'ont pas permis de "capter des signaux" dans ce sens. De toute façon, le nombre de lecteurs qui
souhaiterait que "paix soit faite" est assez important pour me convaincre que ceci représente le "sentiment général" de mes amigàdos.
Vous savez déjà que je suis très sensible à vos désirs et donc, je déclare officiellement et publiquement que je suis favorable
et prêt pour un "accord de paix globale et durable" avec Commodore France et ses fonctionnaires (aucun exclu). Après tout,
c'est presque la fin de l'année, la saison des cadeaux, le moment où dans le monde entier tous font des voeux et qu'ils
s'échangent des sentiments d'amitiés. Quel meilleur moment donc pour une proposition pareille ?!
Vous voyez, pas besoin d'intermédiaires. Bonne foi, bon sens et bonne volonté suffisent.
Personne ne pourra me reprocher de ne pas avoir fait "le premier pas" et si la paix n'a pas lieu, mes lecteurs comprendront
que cela ne vient pas de moi.
Propositions
Je ne sais pas si Commodore France ira poser de conditions et lesquelles. De mon côté, j'en propose deux seulement et terriblement
claires. Avant tout, la paix doit être réelle et non pas une "façade" : n'oublions pas que, dans mon optique, celui
qui doit bénéficier d'une meilleure collaboration entre Commodore France et moi est l'utilisateur Amiga.
Le deuxième point (aussi important que le premier) porte sur le fait que je n'accepterai aucune restriction en ce qui
concerne ma liberté d'information et d'opinion, ainsi que celle de mes lecteurs.
Dans d'autres termes, je tiens à préciser que, pour la paix, je ne suis pas disposé à "prostituer ma plume".
N'oublions pas que j'ai toujours dit que l'Amiga est une machine extraordinaire, pour des utilisateurs extraordinaires qui ont
droit à une assistance extraordinaire.
Selon vos appréciations, ma "newsletter" fait partie de cette "assistance" qui, pour rester extraordinaire, doit garder toute son
indépendance et sa liberté. Dans cet esprit, je vous formule une promesse solennelle : "Je ne permettrai à personne de
maîtriser ma plume !".
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