Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : Commodore dévoile l'Amiga 600
(Article écrit par Bruce Lepper et extrait d'Amiga News - avril 1992)


Le nouvel Amiga 600 dévoilé par Commodore ce mois-ci introduit les concepts de disque dur intégral et lecteur de carte mémoire dans un ordinateur grand public. Sa conception est très compacte, de couleur plus claire et il est strié dans l'esprit de l'A3000.

Amiga 600

Cette petite machine est un mélange d'éléments de plusieurs Amiga existants. Elle comporte un Agnus 2 Mo et AmigaOS 2.0 comme l'Amiga 500 Plus, une nouvelle ROM 2.05, et elle garde toujours le gros boîtier d'alimentation externe commun à tous les ordinateurs d'entrée de gamme de Commodore depuis le C64.

Par son prix de 3690 FF pour l'unité centrale (UC) ou 4990 FF pour l'UC avec disque dur interne de 20 Mo, elle présente une alternative intéressante pour certaines catégories d'utilisateurs et donne un aperçu des grandes lignes de l'évolution de la gamme.

Au début de l'année, M. Georges Fornay de Commodore France avait annoncé l'imminence de plusieurs nouvelles machines, dont l'A300, l'A600 et l'A1000 Plus. Voici l'une d'entre elles, mais on attend toujours le successeur, en version 2.0, de l'Amiga 2000.

Léger

En tout, l'Amiga grand public a perdu pas moins d'un kilogramme dans son nouveau boîtier compact et plutôt mignon. D'un poids total de 2,5 kg (l'A500 Plus = 3,5 kg), l'Amiga 600 est beaucoup plus léger ; le clavier a été réduit de 20 cm dans la longueur, 35 cm au lieu des 55 cm de l'Amiga 500. Il a perdu des touches (le pavé numérique a disparu), et il a surtout perdu des supports pour ses circuits électroniques, qui sont tous (sauf un, la ROM Kickstart) soudés directement sur la carte mère.

Les implications de cette évolution sont nombreuses. Les composants de type CMS permettent une très grande intégration sur la carte mère avec une plus faible consommation électrique. La technique du "montage en surface" se généralise chez tous les constructeurs d'ordinateurs. C'est moins cher, plus léger, et plus sûr. Mais quand il faut remplacer un composant endommagé (les deux circuits 8520 de l'Amiga sont notoires pour leur fragilité en cas de branchement ou débranchement de périphériques sous tension), il n'est plus question de prendre un tournevis et de soulever doucement un petit carré noir. Au contraire, il faut dessouder le composant de la carte mère et souder son remplaçant directement à sa place. Pas question de faire cela à la maison !

Commodore a eu la très bonne idée de ne pas souder la ROM, laissant ouvert la possibilité de changer le Kickstart, et même, avec une carte fille du style MultiStart, d'avoir le choix entre deux ou trois ROM différentes, pour ceux qui voudraient utiliser les programmes non compatibles avec les derniers systèmes de l'Amiga (surtout les anciens jeux). Mais les autres périphériques qui s'installent en interne sur l'A500 et l'A500 Plus, de l'AVideo 12 aux accélérateurs et autres extensions mémoire et désentrelaceurs, n'auront pas de point d'attache sur la carte mère du 600.

Pour les désentrelaceurs, il est vrai que, là aussi, l'A600 avec son système 2.0 est capable d'afficher en haute résolution non entrelacée (mais en seulement quatre couleurs) quand il est équipé d'un moniteur multisynchro ou VGA.

Caractéristiques techniques de l'Amiga 600
  • Processeur : Motorola 68000.
  • Fréquence : 7,16 MHz.
  • Mémoire : 1 Mo extensible à 2 Mo (en interne).
  • Lecteur de disquette : 3"1/2 (880 ko).
  • Disque dur : en option 20 Mo en interne.
  • ROM : 512 ko avec Kickstart 2.05.
  • Système d'exploitation : AmigaOS 2.0.
  • Souris : en standard.
  • Alimentation : 220 V, 2,5 A, bloc alimentation séparé.
  • Dimensions : 35x24x7 cm.
  • Poids : 2,5 kg.
Descriptif détaillé

Sur le dessus :
  • Un clavier 76 touches plus compact sans pavé numérique, mais accès aux chiffres en direct et avec touches de direction (curseur).
  • Trois témoins lumineux (accès disque dur, lecteur de disquette, mise sous tension).
Sur les côtés : les entrées
  • Deux ports souris et manette de jeux, plus accessibles.
  • Un lecteur 3"1/2 double densité (880 ko).
  • Un connecteur PCMCIA : emplacement pour carte mémoire au format "carte de crédit".
Au dos : les sorties audio/vidéo et connexions vers les périphériques externes.
  • Bloc d'alimentation externe avec interrupteur marche/arrêt (220 V).
  • Sortie vidéo composite PAL.
  • Sortie RVB analogique : liaison TV équipées de prise Péritel ou moniteur de la gamme Amiga (23 broches DB mâle).
  • Sortie audio/stéréo.
  • Un port parallèle pour liaison imprimante (prise mâle DB 25 - type Centronics).
  • Un port série pour imprimante ou modem (prise femelle de type DB 25 - RS 232).
  • Une prise de connexion lecteur externe (prise DB 23 femelle, type A1011).
Au-dessous : une trappe d'accès aux extensions mémoire.

A l'intérieur : les composants et disque dur (tous les composants sont de type CMS à l'exception de la ROM).
  • Emplacement pour extension mémoire.
  • Lecteur de disquette.
  • Support pour emplacement disque dur interne IDE (20 Mo).
  • Processeur Motorola 68000.
  • Agnus 8375.
  • Denise 8373 R3.
  • Paula 8364 R7
  • Gayle (assure les fonctions de Gary plus la gestion du PCMCIA et bus IDE (disque dur interne)).
Fermé... pour combien de temps ?

L'Amiga 600 est l'ordinateur le plus "fermé" construit par Commodore depuis le C64. Il n'y a pas de bus d'extension comme celui de l'Amiga 500, bus qui permet à d'autres constructeurs d'ajouter les périphériques de toutes sortes en liaison directe avec le processeur central.

Il est vrai que le périphérique le plus important pour un Amiga - le disque dur - est déjà prévu à l'intérieur. L'autre "périphérique" très important, la mémoire vive, est aussi prévue à l'intérieur, comme sur l'A500 Plus. On peut monter jusqu'à deux mégaoctets de mémoire Chip en ajoutant une carte mémoire sous le ventre de l'A600, comme pour l'A500.

La taille de la trappe ventrale (et du connecteur qu'il recouvre, est moitié moins grand que sur l'A500. Deux mégaoctets, c'était beaucoup il y a peu de temps. Mais de nos jours, c'est le minimum pour dessiner avec les grandes palettes qui sont de plus en plus à la mode et accessibles grâce aux boîtiers externes tels le HAM-E et le DCTV. Il est certain que, déjà, des développeurs sont en train d'examiner l'A600 pour voir comment on peut ajouter de la mémoire au-delà des 2 Mo prévus par Commodore. Il est probable aussi que Commodore lui-même à quelques idées sur ce sujet.

Les plus de l'A600

La gestion de l'interface disque dur est assurée par un nouveau circuit, Gayle, qui est en quelque sorte l'équivalent sur l'A600 de Fat Gary sur l'Amiga 3000. Il synchronise et gère, entre autres, la ROM, la mémoire Chip, les CIA 8520, le bus IDE, et aussi le connecteur de carte mémoire.

L'Amiga 600 est équipé de tous les ports habituels de l'Amiga, mais en plus on trouve une sortie vidéo composite PAL, qui peut servir pour envoyer le signal de sortie directement sur un téléviseur ou autre appareil vidéo.

Le disque dur

Au salon CeBIT en Allemagne à la mi-mars, notre correspondant Christian Sager a vu sur le stand Commodore un A600 équipé d'un disque dur de 20 Mo... et un deuxième avec disque dur de 120 Mo ! Tous deux étaient des disques Conner. Ces disques sont ultra-miniaturisés, de taille 2,5 pouces, et sont montés au-dessus de la tôle de blindage anti-émission de l'A600.

Les modalités d'installation d'un disque dur dans une machine achetée nue ne sont pas encore bien claires. On peut supposer que le prix d'achat du disque dur inclura l'installation, mais chez Commodore les détails de ce genre (de même que le prix d'achat d'un disque dur 20 Mo), ne semblent pas encore fixés.

La différence de prix entre la machine avec et sans disque dur est de 1300 FF, ce qui peut paraître dérisoire. Attention cependant, si vous comptez faire beaucoup de travail graphique ou des échantillonnages sonores, par exemple, vous vous trouverez vite en manque de place sur votre disque dur. Un de nos lecteurs qui se trouve dans cette situation nous raconte qu'il a trouvé une solution : changer carrément l'environnement de son disque dur en effaçant tour à tour les programmes et données graphiques ou sonores (en sauvegardant sur disquette les parties essentielles de chaque environnement, bien sûr). Il est donc possible que vous ayez intérêt à acheter un A600 sans disque dur et à rajouter à l'intérieur un disque dur de capacité plus importante. L'offre Commodore est actuellement limitée à la taille de 20 Mo.

Le choix par Commodore d'une interface IDE ("AT Bus") de 44 broches plutôt qu'une interface SCSI comme sur l'Amiga 3000 a sans doute été dicté par des considérations de coût. L'interface SCSI, qui est devenue la norme sur Amiga, est une interface sophistiquée, plus intelligente et de ce fait plus flexible que l'interface IDE. Ce dernier gère en général deux disques durs (contre sept unités de périphériques de toutes sortes pour le SCSI), mais là aussi Commodore France n'avait pas encore les détails techniques au moment où nous écrivons. Ceci étant dit, l'interface IDE est rapide et peut convenir parfaitement pour une utilisation autonome où l'échange de quantités de données importantes avec d'autres périphériques n'est pas nécessaire.

Au contraire, l'annonce d'un Amiga d'entrée de gamme avec disque dur au prix d'un lecteur de disquette externe d'il y a peu de temps est un exploit, et fera de cette machine un outil dix fois plus puissant et maniable qu'avant. Nous l'avons souvent dit : autant un Amiga de base avec un seul lecteur de disquette est un instrument de torture, même pour les initiés, autant un Amiga avec tout son système et ses applications de base sur un disque dur rapide est un plaisir qui normalement devrait être interdit ! Osons donc le dire, c'est du tout bon, et la seule réserve que nous émettrons concerne la limite physique apparente de deux mégaoctets de mémoire, cette autre richesse qui s'avère de plus en plus nécessaire dans un monde multitâche et coloré. Mais la capacité de base du système n'a pas changé et on peut imaginer que peu de temps s'écoulera avant que quelqu'un propose une façon d'ajouter 8 Mo à l'A600.

Les cartes à mémoire

Le lecteur de cartes situé sur le côté gauche de l'A600 est, en fait, la nouveauté majeure de cette machine. Ces cartes, au format PCMCIA, sont de la taille d'une carte de crédit et d'une épaisseur allant jusqu'à 4 mm. Une fois connectée sur le lecteur, la carte dépasse la carrosserie pour les trois quarts de sa longueur, et paraît de ce fait un peu vulnérable.

Au CeBIT, nous avons vu une carte comportant 512 ko de mémoire statique, avec pile intégrée sur la carte, permettant son utilisation comme une sorte de mini disquette (stockage et transport de données).

Il existe également des cartes mémoire flash, l'équivalent d'une extension mémoire normale (pas de rétention de données hors tension). Une troisième variante est la carte ROM, idéale comme support pour les jeux et d'autres logiciels de commerce.

Commodore France n'a pas pu nous renseigner sur la disponibilité ni les prix de ces différentes cartes, ni même si les cartes pour Amiga 600 seront les mêmes que pour l'Amiga CDTV, qui est équipé d'un lecteur similaire. Les cartes pour CDTV sont assez chères.

Commodore France prévoit que l'A600 sera disponible pour le début du mois d'avril 1992, sinon avant.


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