Obligement - L'Amiga au maximum

Samedi 20 avril 2024 - 17:44  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in english


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Point de vue : Informatique, quels choix pour 1988 ?
(Article écrit par Mathieu Brisou et extrait de Tilt - décembre 1987)


Renouvellement du marché, démocratisation des techniques de pointe, la micro a rarement fait preuve d'autant de dynamisme et de diversité. Conséquence : entre les consoles séduisantes mais exclusivement dévolues aux jeux, les 8 bits, aux ludothèques infinies, ou les Amiga et ST, aux performances et aux prix rêvés, l'acheteur ne sait plus où donner de la tête. Quelle machine pour quelle utilisation ? Tilt répond...

Les consoles

Disponibles depuis septembre 1987, les consoles de jeux Sega Master System et Nintendo Entertainment System font parler d'elles. Simples et relativement abordables, elles n'ont qu'un but : distraire. Optimisées pour l'arcade/action, elles présentent en effet des programmes identiques à ceux que l'on découvre dans les salles de jeu. Choplifter, Hang On et autres Enduro Racer le prouvent. Certes, ces jeux existent aussi sur micro mais leur qualité n'est pas comparable.

Les consoles, qui ne proposent ni jeux d'aventure ni création graphique, se taillent une part spécifique du marché sans pour autant concurrencer directement les micro-ordinateurs. Sega et Nintendo, entre les deux, votre coeur balance ? Moins chère, plus performante, proposant des cartouches de meilleure qualité, la console Sega l'emporte de quelques points sur la console Nintendo.

Les 8 bits

L'acheteur doit à tout prix éviter les ordinateurs marginaux ou ceux qui risquent de le devenir à court terme. Cependant, malgré leur conception ancienne, les 8 bits possèdent encore certains attraits : logithèque et bibliothèque généralement importantes et de bonne qualité, prix abordable, etc.

Trois machines résistent encore aux assauts du progrès : l'Amstrad CPC, le Commodore 64 et le Sinclair Spectrum. Ce dernier est le plus sujet à caution. Essoufflé et vieillot, il se vend bien en Grande-Bretagne mais très peu ailleurs. Il jouit du soutien de nombreuses sociétés anglaises, aussi bien pour le matériel que pour les logiciels. La situation en France est cependant assez difficile et Amstrad ne semble pas très décidé à importer le récent Spectrum +3 en France. La distribution des programmes ne pose pas de problèmes mais la disponibilité des extensions est plus critique.

La situation du C64 est fort différente. Machine ludique et familiale avant tout, il est présent dans le monde entier et sa logithèque très fournie reste l'une des meilleures. Malgré sa conception ancienne, il satisfait pleinement les passionnés de jeux. Les nouveautés sont nombreuses et le parc installé oblige et obligera les éditeurs à assurer les développements pendant encore longtemps. Le C64 est cependant en perte de vitesse car il s'avère peu compétitif : le prix de l'unité centrale plus le lecteur de disquette dépasse celui d'un 520STF bien plus performant ! Et malgré la logithèque relativement restreinte de ce dernier, il est bien difficile de résister à ses attraits. Le C64 reste malgré tout une bonne machine et si vous en trouvez un avec lecteur de disquette à moins de 2000 FF, n'hésitez pas !

Troisième machine, l'Amstrad CPC se distingue par un prix particulièrement compétitif. Les 464 et 6128 sont respectivement commercialisés aux environs de 2000 et 3000 FF avec moniteur monochrome. Les avantages de ces machines sont évidents : outre une importante logithèque, ils disposent d'un soutien très fort de la part des éditeurs français et étrangers. Livrés en configurations complètes, ils sont prêts à l'emploi et le parc installé permet d'envisager l'avenir avec une certaine confiance. Celle-ci doit être cependant tempérée car les CPC sont technologiquement dépassés et, à l'image du Spectrum, ils s'essouffleront assez rapidement.

Outre un prix compétitif, les CPC jouissent malgré tout d'un fort potentiel pour l'initiation à la micro-informatique ludique et à la programmation. Mais, ne leur en demandez pas plus...

Les 16 bits

Comment justifier l'achat d'une machine plus puissante mais également plus coûteuse que les Amstrad et autres Commodore 64 ? Le jeu est le domaine de prédilection de bien des ordinateurs mais l'avènement de machines comme les Atari ST permet d'envisager des applications dites personnelles : traitement de texte, micro-édition, gestion de fichiers, création graphique et sonore sont désormais envisageables grâce à une augmentation de puissance des ordinateurs qui se répercute aussi sur les applications ludiques.

Quatre machines, quatre choix, quatre mondes ou deux alternatives Atari contre Amiga, PC et compatibles contre Macintosh.

Machines dans le vent, les Atari 520ST et 1040STF se distinguent par des prix particulièrement agressifs (moins de 3000 FF pour le 520). Considérés par beaucoup comme les C64 de l'avenir, les ST proposent une ludothèque importante et de qualité. Ils ont popularisé la numérisation de sons ou d'images, et la qualité des jeux les plus récents démontre bien les capacités de ces machines. Le niveau des programmes de traitement de texte ou de gestion de fichiers est, en revanche, loin d'être satisfaisant ; mais les progrès vont vite et rien ne dit que, d'ici trois ou six mois, des éditeurs éclairés proposeront des logiciels plus utiles que soi-disant performants ! Les ST, eux, se sont taillé une très bonne réputation parmi les professionnels de la musique et proposent, côté graphisme, une gamme de logiciels de DAO performants et peu coûteux.

L'Amiga 500 possède les mêmes attraits que les ST : ludothèque de qualité (mais nombre de titres disponibles en France relativement limité), grande puissance et performances graphiques et sonores hors du commun. Beaucoup plus coûteux que l'Atari 520STF, l'Amiga 500 s'avère plus convaincant pour certaines applications personnelles. Micro-édition, traitement de texte, gestion de fichiers, autant de domaines où l'Amiga est roi. De même pour la création graphique où Deluxe Paint II - probablement le meilleur programme de DAO du moment - tire parfaitement parti des capacités graphiques de l'Amiga. En revanche, son aptitude musicale est moins marquée car elle ne dispose pas de la célèbre prise MIDI en version de base. Mais ne vous leurrez pas, les applications personnelles requièrent certaines extensions qui viendront grever votre budget.

Les ST et Amiga ne sont en fait que des ordinateurs domestiques dont la principale vocation reste le jeu. Le ST est le plus convaincant grâce à un prix fort compétitif.

Pour une utilisation plus "sérieuse", reste les PC et compatibles ou le Macintosh. Le second, techniquement supérieur au premier mais aussi plus coûteux, se révèle incomparable pour tout ce qui touche les applications bureautiques. Le Mac est sans conteste la machine de bureau idéale et sa logithèque est la meilleure du monde. Mais outre son prix dissuasif, l'enfant terrible d'Apple est isolé. Ce n'est pas le cas des PC puisque de nombreuses entreprises en sont équipées. Tout dépend de l'environnement dans lequel on évolue. Si la machine est considérée comme complément d'un entourage bureautique à base de PC, l'acheteur se tournera vers un compatible alors qu'il aura intérêt à acheter un Mac pour des applications sérieuses mais personnelles.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]