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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Carl Sassenrath quitte et enflamme VIScorp
(Article écrit par Carl Sassenrath - novembre 1996)
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VIScorp va-t-il enfin racheter l'Amiga ? Après des mois d'annonces et de négociations, il semble que cette hypothèse soit de
moins en moins crédible. Le 13 novembre 1996, sur le groupe de discussion comp.sys.amiga.advocacy, Carl Sassenrath a posté un
message détonnant où il parle de son histoire avec VIScorp.
Chers amigaïstes,
Beaucoup d'entre vous se demandent ce qu'il se passe avec VIScorp, l'Amiga, et pourquoi mon nom n'est plus sur le site Web
Vistv.
J'espère que ce qui suit n'est pas trop long pour vous, mais voici un bref résumé de mon histoire :
1. J'ai rejoint VIScorp il y a environ un an en tant que consultant pour les aider à créer un nouveau système pour l'Amiga.
Je croyais, à ce moment-là, en leur capacité de faire réussir l'Amiga dans de gros et nouveaux marchés à l'échelle mondiale.
Ils m'ont fait beaucoup de promesses afin de me faire participer au projet.
2. En mars 1996, VIScorp m'a informé qu'ils avaient l'intention d'acheter Amiga Technologies. La raison était simple :
ils prévoyaient de vendre de grandes quantités d'Amiga, il était donc plus rentable pour eux d'acheter Amiga Technologies que de payer
les redevances. Il m'a semblé que cela pouvait fonctionner, dans la mesure où ils pourraient trouver d'argent.
3. Au cours des mois qui ont suivi, j'ai fait de nombreuses suggestions à VIScorp sur ce qu'ils devaient faire pour
supporter et améliorer encore l'Amiga. J'ai même proposé un plan d'affaires centré autour de l'Amiga, car il me semblait qu'il
pouvait y avoir de la place pour un ordinateur alternatif pour les personnes qui ne veulent pas les PC. Après tout, ce serait
comme si une seule société produirait des voitures. L'Amiga nous permet de faire un choix.
4. VIScorp n'a jamais répondu à mes suggestions. Pas une seule fois. En fait, ils m'ont gardé totalement à l'écart de ce
qu'ils faisaient et sur les négociations à propos de l'accord avec Amiga Technologies. Je n'ai jamais su ce qui allait se
passer de façon précise.
5. En août, je commençais à me fatiguer de VIScorp et de ses promesses non tenues. Ils avaient 110 jours de retard pour ma paie.
J'étais très déçu par le bazar dans lequel ils avaient mis la communauté Amiga, les développeurs, les distributeurs et moi-même.
Il était devenu clair pour moi que VIScorp n'était pas compétent. J'ai pris quelques semaines de repos et je suis allé en Floride.
6. En septembre, j'ai essayé de recruter RJ Mical afin qu'il rejoigne l'équipe. J'ai mis beaucoup d'énergie à cela car RJ s'est
montré sceptique à propos de VIScorp. Mais j'ai finalement réussi ! Puis, VIScorp l'a rejeté. RJ et moi ne pouvions pas y croire.
Mais que faisaient-ils ?
7. Enfin, j'ai décidé de me concentrer à 100% sur le travail pour lequel ils m'avaient engagé : créer un
décodeur numérique TV à base
d'Amiga. Peut-être que si nous (mes collaborateurs et moi) pouvions construire une bonne démo, VIScorp pourrait convaincre un de
ses investisseurs d'apporter plus d'argent. À la fin septembre, Don, Steve, Jim et moi-même avions terminé un prototype éblouissant.
À mon avis, ce prototype a vraiment montré ce que l'Amiga pouvait faire en matière de décodeur numérique. La partie logicielle a été
entièrement été écrite par Jim et moi, parce que VIScorp n'avait pas pu payer les autres contractants.
8. Après la livraison du prototype, je n'ai pas eu de retour. VIScorp a, une nouvelle fois, été très en retard pour les salaires.
Que faisaient-ils ? Qu'est-ce qui n'allait pas ? Qu'allait-il arriver ?
9. Quoi qu'il serait arrivé, je ne voulais plus faire partie de cette société. Je n'ai jamais vu une société aussi stupide,
désordonnée et incompétente (et je le dis avec douceur). VIScorp a été pire que Commodore, et je n'aurais jamais pensé que cela
était possible. J'ai supprimé mon nom de leur site Web, ne voulant pas faire partie de ce délire.
Que puis-je dire après ça ? Ne me brocardez pas. Je refuse de faire partie d'une situation si absurde, et ce, malgré mon amour pour
l'Amiga. J'ai été contacté par beaucoup d'entre vous ces dix derniers mois, et je vous ai envoyé près de 1500 courriels pour vous
répondre. Tout ce que je peux dire, c'est que je suis désolé de ne pas avoir pu faire plus pour vous et pour l'Amiga.
Je ne suis pas sûr de ce que sera l'avenir de l'Amiga. Peut-être que VIScorp, ou une autre société, pourra amasser suffisamment
d'argent pour acheter Amiga Technologies. Nous ne pouvons que l'espérer.
En ce qui concerne mon avenir, je vais revenir à ce que je fais de mieux : les systèmes d'exploitation et de langages de programmation.
Vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi. Je peux imaginer un système bien meilleur que celui de l'Amiga... mais de là
à le concrétiser. Seul le temps nous le dira.
Cordialement,
Carl Sassenrath
Ex-ingénieur système chez VIScorp
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