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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Cadaver
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - novembre 1990)
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Avec The Bitmap Brothers, vous allez vivre une fabuleuse aventure, dans le plus pur style médiéval fantastique.
Karadoc est un nain. Pas n'importe quel nain, pas un nain bon à rien, puisqu'il a déjà réalisé pas mal d'aventures
dans sa région, et est renommé pour son courage et sa bravoure. Alors qu'il était en train de boire un pot au
bistrot du coin, un homme lui propose d'aller dans un château proche, pour le venger, lui et quelques amis
qui ont trouvé la mort il y a quelques années. Il lui raconte l'histoire morbide de Dianos, un nécromancien sans
scrupules, qui avait semé la discorde entre Carolus et Wulf, deux prétendants au trône royal, l'un représentant
le bien, l'autre le mal.
Évidemment, c'est le mal qui l'emporte au bout du compte, et durant les années de son règne, Wulf exploita
des nains à extraire les émeraudes d'une mine située juste sous le château. Puis, lors d'une soirée mémorable,
tous les habitants ou presque du château s'entretuèrent. Depuis, il paraît que Dianos le nécromancien y vit
seul, son esprit étant devenu fou, entouré d'une fortune inestimable et inutile pour lui seul.
- "Alors", demande le type du bar, "ça te branche comme aventure ?"
- "Ouaip", répond Karadoc, l'air hautain, "ça paie combien ?"
- "Tout ce que tu trouveras sur ton chemin sera à toi. Va tuer Dianos et garde les émeraudes et autres trésors du château".
C'est donc sans réfléchir plus longtemps que le nain prend ses petites jambes à son cou, en direction du château.
Avant de charger le jeu, je vous conseille de lire attentivement la documentation. Cette dernière vous
apprendra pas mal de choses sur le monde que vous allez visiter, plus toutes les indications nécessaires
pour bien évoluer dans l'aventure. Une fois le jeu installé, vous aurez droit à une musique de générique collant
parfaitement avec le genre, vous plongeant directement dans une ambiance médiévale et angoissante, pendant
qu'un résumé du jeu défilera sous forme de parchemin déplié.
Ensuite, vous voilà directement en plein coeur de l'action, puisque apparaît sur votre écran une salle
en 3D isométrique, représentant l'intérieur d'un château en ruine (avec fissures, eau par terre, etc.)
et vous, au milieu. Les graphismes vous sautent immédiatement aux yeux, tant ils sont beaux et réalistes.
Chacun des couloirs, chacune des pièces, sont différents des autres, avec de nombreux petits détails
encombrant ces lieux : autels, squelettes, tonneaux, pentacles peints sur les murs, arches, piliers, etc.
Les monstres sont eux aussi merveilleusement dessinés, surtout les dragons.
Votre personnage est un grand sprite pouvant se déplacer de plusieurs manières : à la manette ou au clavier
(pour le menu d'inventaire, la carte des lieux, etc.), sur huit ou quatre directions, avec une facilité et une
maniabilité rare dans les jeux réalisés en 3D isométrique. Pour une fois, le graphisme est clair et le jeu jouable.
Seul le domaine sonore est en retrait, c'est plutôt silencieux, sans musique et avec des bruitages limités
et monophoniques.
En bas à gauche de l'écran, six emplacements pour icônes vous permettront d'utiliser des objets et de
réaliser toutes les actions indispensables à ce genre de jeu (chercher, boire, transporter, jeter un sortilêge,
ouvrir, etc.). A droite, quatre indications vous sont données en permanence : votre barre d'énergie, le
jour, le nom de l'objet devant lequel vous vous trouvez et l'endroit où vous êtes. Vous avez un
sac à dos sur vous, pouvant contenir seize objets maximum (armes, armures, nourriture, corde, argent, clés...),
auxquels vous pouvez accéder à tout moment en appuyant sur la barre d'espace. Un des objets que vous transportez
est votre carnet personnel, dans lequel s'inscriront vos capacités, l'argent que vous possédez, le niveau où
vous êtes, etc. Sachez aussi que les petits objets sont parfois difficiles à voir, ce qui complique toute
l'aventure s'ils sont indispensables.
La plupart du jeu consiste donc en l'exploration des couloirs et des salles. De nombreuses portes et
passages étant fermés, il faut trouver les bonnes clés, une manette, un bouton ou un objet capable
d'ouvrir ces issues. Les sprites sont tous parfaitement animés, grands, fluides et rapides, dessinés dans des
graphismes arrondis qui donnent une griffe toute particulière au jeu.
Dix sauvegardes sont possibles, pour reprendre le jeu à tout moment, car la mort rôde entre les murs du château,
vous touchant parfois du bout du doigt, lorsque vous vous y attendez le moins. Votre but ultime étant d'arriver
au nécromancien, il vous faudra avoir pas mal évolué avant de le combattre. Pour cela, un certain nombre de
potions magiques vous donneront du pouvoir, que je vous conseille vivement d'économiser.
En outre, suivant vos performances, votre héros gagne en expérience et devient plus puissant, ce qui lui permet de
survivre aux niveaux supérieurs.
Et pour terminer avec la technique de Cadaver, je dirais que c'est de l'aventure à l'état brut, comme on a
rarement l'occasion d'en voir, qui demande autant d'astuce de que réflexes, et qui ne sera pas prêt de
sortir de la tête de celui qui la vivra.
Nom : Cadaver.
Développeurs : The Bitmap Brothers.
Éditeur : Image Works.
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 249 FF.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- Beaucoup de casse-tête et de surprises en perspective.
- Aventure complètement absorbante.
- De beaux graphismes.
- Bonne maniabilité pour un jeu en 3D isométrique.
- Tout est bien fluide.
Les points faibles :
- Les petits objets sont parfois difficiles à voir.
- Sons trop limités.
- Votre héros a une façon bizarre de se déplacer.
- Quelques situations très difficiles à passer.
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