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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Amiga C Manual
(Article écrit par Pierre Ardichvili et extrait d'A-News (Amiga News) - septembre 1990)
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Amiga C Manual : la solution est dans le DomPub ou les tribulations d'un débutant en C, et l'apparition miraculeuse d'une
planche de salut.
C pas simple
J'ai décidé d'apprendre le C pour progresser dans la connaissance de l'Amiga. Je ne m'attends pas à être très
contredit si j'affirme qu'une fois le langage C appris, le travail nécessaire pour arriver à écrire des applications
sur Amiga reste énorme, et en bonne partie inutilement pénible.
On dispose, en effet, pour apprendre ce langage (pour ceux qui ne l'ont pas appris au cours de leurs études),
d'ouvrages comme "Le Langage C", de Kirnigham et Ritchie (le premier est d'ailleurs l'auteur du langage),
ou du livre "Bien Débuter en C", de Micro Application. Ce dernier, fort bien fait au demeurant, quoique
parfois un peu bref dans ses explications, vous fera faire quelques pas dans la bonne direction, mais de
là à écrire des programmes graphiques sur Amiga... il faudra encore vous offrir d'autres ouvrages.
Ensuite, il faut passer au manuel de référence de son compilateur (en passant, je me demande comment ceux qui
utilisent des copies de compilateurs sans doc peuvent s'en sortir), et aux ROM Kernel Manuals, et ces ouvrages
ne sont pas réellement didactiques. Quant aux articles des revues, ils constituent une source appréciable
d'information, mais il faut disposer de la collection de la revue, puis aller à la pêche, et on n'y trouve
pas tout ; ils n'ont d'ailleurs pas vocation de se substituer aux livres.
Amiga C Manual, le manuel du C sur Amiga
Pour ma part, il me manquait un "pont" didactique, entre l'apprentissage du langage en lui-même, et les
ouvrages de référence relatifs à la programmation en C sur l'Amiga.
J'ai trouvé mon bonheur sous la forme d'un document du domaine public, qui s'appelle Amiga C Manual, et qui est de
sorti sur Fish 337. Grâce au compacteur Lharc,
cette disquette contient le contenu de trois disquettes normales. On y trouve :
1. Une introduction, avec une description simple de la mise en oeuvre du compilateur Lattice
5.02. Ceux qui ont un Manx n'auront pas de problèmes d'installation, la doc de l'Aztec est assez explicite,
et tous les exemples ont été écrits pour pouvoir se compiler par les deux compilateurs. Sur ce dernier point,
voir plus bas ce qu'on peut en penser. Pour être vraiment très outrecuidant, on pourrait dire que vu
le travail énorme effectué par l'auteur, il aurait bien pu, tant qu'il y était, écrire aussi le chapitre
correspondant pour l'Aztec.
2. Dix chapitres en progression didactique qui vous mènent de l'ouverture de l'écran le plus simple
à la gestion des sprites, en passant par les menus, les requêtes, etc. Chaque chapitre contient un
texte d'explication, une description très commentée des structures mises en jeu,
une description des fonctions les plus couramment appelées, et le bref énoncé d'un certain nombre d'exemples
(70 au total), eux aussi en progression didactique.
3. Pour chaque chapitre, on dispose du fichier source et de l'exécutable pour chaque exemple.
Les fichiers source sont commentés d'une manière... exemplaire. On peut donc lancer l'exécutable pour
voir ce qu'il fait, puis lire le source, et enfin le modifier, le recompiler et ainsi apprendre, le tout
sans passer des heures à taper des lignes puis à corriger des erreurs de compilation dues à des fautes
de frappe. Comme dit l'auteur, programmer doit être amusant... Au moyen d'un bon éditeur, on peut extraire
des exemples des bouts entiers de programmes pour s'en resservir.
4. Un appendice qui comporte :
- Un synoptique des exemples, pour les retrouver rapidement.
- Un rappel groupé des définitions et descriptions de toutes les fonctions utilisées dans le manuel.
- Des tables donnant les codes du clavier, le code ASCII, l'interprétation des méditations du Guru.
- Un rappel sur les types de variables et sur les opérateurs du C et leur hiérarchie.
Plus loin dans la doc
Bon, tout n'est pas rose : cette merveille est en anglais. Par contre, c'est écrit par un Suédois dans
une langue moins idiomatique que celle de nos amis américains, et moins hermétique que celle de nos
amis anglais. Ensuite, le travail d'impression du manuel est assez long, mais quand on a le
classeur en main, on ne regrette pas la manipulation. Malgré toute ma bonne volonté, je ne traduirai
pas ce manuel, il doit y avoir dans les 200 pages en compressé à 80 lignes par page. Enfin, il manque un
chapitre sur le son, mais l'auteur annonce des additions à venir. Cela dépendra des encouragements qu'il
recevra.
Il y avait pourtant dans la planche de salut un ou deux vieux clous rouillés qui dépassaient.
Pour ma chance, ou pour mon malheur, lorsque j'ai acheté un compilateur, j'ai choisi l'Aztec
et j'ai reçu la version 5.0 qui venait de sortir. A cette occasion, Manx a décidé de se rapprocher
au maximum des standards ANSI et, entre autres, d'adopter une définition par défaut des entiers en
32 bits : ceci cause à la compilation des exercices d'Amiga C Manual un "warning" (alerte)
à chaque ligne où est définie une chaîne de caractères : il y a des exemples où on récolte au
moins deux écrans d'alertes. Ça marche quand même, mais de ces alertes, on se passerait volontiers.
Ça fait réellement désordre.
Le plus déroutant est que le Manx ne reconnaît pas dans les déclarations de types de variables certains mots-clé
propres à l'Amiga : en fait, en compilant à titre d'essai le dernier exemple de chaque chapitre, je n'ai
trouvé que deux cas, mais dont l'un revient souvent. Il s'agit de FAR pour un pointeur et CHIP pour une variable,
qui génèrent une erreur de compilation. Dans le cas de FAR, on peut l'enlever sans problèmes,
mais pour CHIP, si on veut créer une table de données pour un sprite, il faut aller réserver la mémoire
Chip nécessaire par AllocMem, à moins d'utiliser l'option de l'éditeur de lien. Ce n'est pas grave mais
cela rompt la progression didactique. Les chevelus du C vont bien rigoler, mais voilà les problèmes
qui attendent le débutant, et personne n'en parle jamais dans les bouquins, parce que les bouquins sont
écrits par des chevelus qui trouvent tout cela très naturel. Je vais donc suggérer à l'auteur d'ajouter
un petit chapitre sur les caractéristiques propres du Manx.
Les mots de la fin
Néanmoins, pour ceux donc que la lecture de textes techniques dans un anglais assez accessible ne rebute pas,
Amiga C Manual est vraiment un cadeau appréciable, surtout au prix d'une disquette DP ! Si vous l'adoptez, je
crois que vous n'hésiterez pas à envoyer une petite contribution à l'auteur, car ce travail important,
soigné, et d'une très grande utilité, le vaut bien.
J'avais écrit à l'auteur de l'Amiga C Manual pour lui envoyer quelque menue monnaie et une question fort
élémentaire sur une instruction que je n'avais pas comprise dans un exemple.
Eh bien, j'ai reçu une réponse intéressante à plusieurs points de vue : d'abord des remerciements pour
la contribution (tous les auteurs de DP ne le font pas) ; ensuite une réponse hyper détaillée à ma question
de programmation, enfin une inscription à un club qui s'appelle le "Amiga C Club", dont voici l'adresse :
ACC, Anders Bjerin, Tulevagen 22, 181 41 Lidingo, Sweden.
Ce club a pour objectif d'aider les programmeurs en C, tout simplement. Incidemment, ils offrent aussi les
services classiques de numérisation d'images et de son.
Le club édite aussi une lettre "Amiga C Letter" dont j'ai reçu le premier numéro. Austère mais pratique :
il s'agissait simplement de trois petits listings commentés montrant comment gérer la souris, la manette de
jeux, la LED verte et le clavier en mode RAW, le tout accompagné d'une disquette avec comme de bien
entendu les sources et les exécutables.
Nom : Amiga C Manual.
Auteur : Anders Bjerin.
Genre : document sur le C sur Amiga.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : gratuiciel.
Téléchargement : Fish 337.
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