Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Burning Rubber
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - octobre 1993)
|
|
L'Amiga doit être, sans aucun doute, l'ordinateur possédant le plus de jeux de voitures à ce jour.
Eh bien ce n'est pas terminé, la liste s'agrandit aujourd'hui avec Burning Rubber.
Bien que ça n'ait pas le moindre rapport avec le jeu lui-même, cela est suffisamment rare pour être
signalé ; vous aurez droit à une introduction d'enfer un clip psychédélique sur une musique techno.
Bref, parlons peu, mais parlons du jeu. Il débute avec le choix de la voiture que vous désirez piloter.
Pour une fois, il ne s'agit pas de monstres italiens ni même de formules 1, mais tout simplement de
205 GTI, de R5 Turbo ou de Golf 16S, parmi un choix de six voitures familiales. Et ce n'est qu'après
plusieurs courses que les grosses cylindrées arriveront en course et que vous pourrez acheter et utiliser
la voiture de vos rêves.
Lorsque c'est chose faite, une charmante créature vous proposera de dépenser vos 4000 $ dans son
magasin d'accessoires auto. Vous pourrez y trouver des turbos, de la nitro, des roues, des
freins... ou économiser votre argent. Vous voilà prêt à affronter le goudron. Définissez votre parcours,
et installez-vous au volant. Vous n'avez plus qu'à faire vos preuves, en essayant d'arriver le plus
vite possible, bien que la sensation de vitesse ne soit pas au rendez-vous.
Lorsqu'un embranchement se présente, une flèche vous indique la direction à prendre. Attention,
car les voitures déboulent à fond de tous les côtés. Au bout de quelques minutes de jeu, il
faut se rendre à l'évidence, l'animation est saccadée et la maniabilité plus que délicate.
Il faut vraiment y aller molo pour ne pas se bouffer les bordures.
Les graphismes pendant la course sont quelconques et la manière de représenter la route a
déjà été vue maintes fois sur Amiga (comme dans Test Drive ou en mieux, dans Lotus).
De plus, les voitures ne paraissent pas proportionnées (elles sont trop hautes). Les quelques planches
dessinées à la main, comme quand vous vous faites arrêter par la police ou le choix des
véhicules, sont bien réalisées. Côté musique, c'est correct, tout comme les bruitages d'ailleurs,
qui semblent avoir été repris de Lotus.
En fait, Burning Rubber n'innove pas assez pour sortir du lot, et seuls les fous furieux de courses automobiles y
trouveront leur compte.
Nom : Burning Rubber.
Développeurs : Harlequin Design.
Éditeur : Ocean.
Genre : jeu de course.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- L'idée de choisir soi-même sa route n'est pas dénuée d'intérêt.
- On peut améliorer sa voiture dans pas mal de domaines.
- L'introduction est
franchement géniale avec un clip de techno et pleins de trucs psychés.
Les points faibles :
- Malgré la bonne impression de vitesse, l'animation n'est pas très fluide.
- La maniabilité laisse vraiment à désirer. Le moindre coup de manette ou de souris se traduit
par un écart brutal du véhicule.
- Aux embranchements, les voitures qui vous croisent vous foncent dessus sans que vous puissiez les éviter.
|
|