Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : La borne d'arcade de Loriciels
(Article écrit par Thierry et extrait d'A-News (Amiga News) - janvier 1989)


1988 fut sans aucun doute l'année Amiga. 1989 sera celle des personnes qui y croient. Loriciels a compris depuis longtemps que l'Amiga était le meilleur de sa catégorie et d'ailleurs, tous les programmes qu'il sort dessus, sont entièrement reprogrammés, et non pas tout simplement adaptés comme pour malheureusement encore trop de produits sur le marché. La partie logicielle, c'est bien, mais il fallait trouver un autre truc à faire avec l'Amiga lui-même. D'où l'idée des consoles d'arcade : un projet totalement inédit en France et qui risque de faire parler de lui. Mais commençons par ce qui constitue pour l'instant, la principale activité de Loriciels, c'est-à-dire :

Le jeu

Tilt d'or 1988 (bien que cela ne soit pas vraiment une référence, il faut quand même le faire), Turbo Cup est avant tout un jeu d'arcade et non pas une simulation, quoique, certains détails techniques aient été réalisés d'après les observations de René Metge : l'accélération réaliste d'un moteur équipé d'un turbo, passage des vitesses au bon régime moteur (6200 tours), perte d'adhérence de la voiture suivant la vitesse, l'aspiration produite par la voiture précédente, etc., autant de "petits" détails qui font que c'est plaisant à jouer.

944 Turbo Cup

Après avoir choisi un circuit parmi les quatre présentés, vous devez effectuer les essais. Épreuve déterminante puisque c'est d'après le temps que vous ferez que sera établie votre place de départ pour la course. Après ça, c'est parti pour deux tours. Montées et descentes sont super bien réalisées, et pour arriver au bout dans des temps corrects, il faut sans arrêt jouer avec le dérapage de la voiture. Mais faites gaffe quand même, sinon vous aurez droit à un magnifique tête-à-queue (qui n'aura pour effet que de vous ralentir) ou bien, c'est le tonneau (superbe) qui vous fera perdre de précieuses secondes.

Encore un truc : les modes de passage de vitesses sont au nombre de trois. Automatique, semi-automatique, entièrement manuelle (la plus sportive). On regrettera que le mode deux manettes ne soit pas présent (uniquement sur Atari ST), ceci étant dû au délai de livraison du logiciel.

Si vous aimez la vitesse, Turbo Cup constitue le meilleur investissement à ce jour pour ce qui est des courses automobiles, et puis la Porsche en modèle réduit livrée avec le jeu, c'est vraiment sympa, non ?

Le matériel

L'Amiga descend dans la rue, ou plus précisément dans les cafés et autres salles de jeux ! Comment cela se fait-il, diront certains. Et bien c'est très simple (et surtout ingénieux). Quand le brave cafetier du troquet du coin voyait les clients fuir de plus en plus devant la console de jeux qu'il venait d'acheter il y a deux ans et demi (faut bien la rentabiliser cette saloperie de machine), il ne lui restait plus qu'à prendre son instrument qui permet la conversation entre deux personnes éloignées (comprenez par là, son téléphone), de demander à deux Schwarzenegger de venir enlever ce tas de ferraille, et de lui mettre un nouveau jeu tout beau avec le son en stéréo, les doubles commandes et les deux parties pour 10 FF à la place.

Que ce pauvre cafetier se rassure, Loriciels arrive (ta ta tuuuunnnn) avec sa console modulable (du moins c'est comme ça que je l'appelle). A l'intérieur, un Amiga 500 (exactement le même que le vôtre) avec quand même une alimentation un peu plus balèze.

Sur la console que j'ai vue, il y avait un lecteur de disquette, mais Laurant Weill m'a confirmé que ce dernier serait enlevé et qu'à la place il y aurait une cartouche avec des EPROM. La mémoire sera aussi augmentée (1 Mo pour l'instant), et l'on peut déjà penser à 2 ou 3 Mo.

Fini donc les gros déménageurs avec les tatouages sur les bras, un mec seul et baraqué comme moi peut donc ouvrir la bécane, enlever la cartouche, en mettre une autre à la place ainsi que le clavier (qui est lui aussi modulable), boire un "Grand Prix" (une mesure de vodka, 1/2 mesure de strega, 1/4 de mesure de crème de banane, une cuillère a café de sirop d'orange, bien frapper) le tout en deux minutes 45 secondes, et tout ça pour presque rien. Question prix de revient, on peut guère faire mieux, non ? Une borne d'arcade classique coûte entre 250 000 et 300 000 FF, et une borne relativement simple se monnaye autour de 30 000 FF. Ici, Loriciels proposera les siennes à un prix réduit de 12 000 FF !

Toutefois, le prix de base n'est pas le seul argument de ces si originales consoles. Lors de la venue d'un nouveau titre, les possesseurs de consoles "Made in Japan" se voient proposer un échange de carte électronique, ce qui se traduit par une facture d'un montant non négligeable. Avec les consoles à base d'Amiga, il n'en est rien : il suffit d'écrire le programme sur le disque dur. Résultat : pas de stock, un service après vente simplifié, des coûts de maintenance compressés dont l'effet est parfaitement calculable par l'exploitant.

Eh m'sieur, c'est quoi comme jeux qui y'aura d'su ? Flippes pas mon gars ce seront des versions spécifiques des logiciels tournant déjà sur Amiga tel Turbo Cup ou Space Racer (du moins au début) utilisant la mémoire supplémentaire pour plus de couleurs, d'animations et de tableaux.

Space Racer

Déjà des pays étrangers (Belgique, Suisse. Italie...) louchent sur ce marché qui coûte pas cher mais qui peut rapporter gros. Espérons que cette initiative se verra concrétiser, ce qui démontre une fois de plus que "Only Amiga Makes It Possible". Pour arriver à son objectif de 8000 consoles écoulées la première année, Loriciels a passé un accord avec une société nommée Néo. Cette dernière s'occupe de la réalisation et de l'étude de la partie matérielle de la console ainsi que de la distribution. Pour sa part, Loriciels se concentre sur les développements logiciels.

Mais ce n'est pas tout ! Après les cafés et les salles de jeux, la console sera aussi présente chez le capilliculteur (autrement dit, le coiffeur). Ce sera pour l'instant, dans les quatre ou cinq salons Hairy'son qui se trouvent à Paris et ce, à partir du mois de janvier. C'est dingue les idées qu'ils ont pour que l'on aille se faire couper les tifs...

Si certains se contentent de vivre le présent, d'autres font l'avenir, et c'est ce qui fait toute la différence. Happy new year and keep up the good work !


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