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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Black Sect
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - février 1994)
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Un jeu d'aventure à l'ancienne qui manque un peu d'action...
Lankhor nous propose ce mois une double version de Black Sect. L'une tournant sur Atari ST, l'autre sur
Amiga. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce jeu d'aventure basé sur le monde des sectes n'est pas
ce que l'on a vu de mieux sur le plan technique. On pourrait même parler de retour en arrière, surtout
que ce jeu est l'adaptation de la Secte Noire sur Amstrad CPC. Pas question de déplacer un petit bonhomme dans
une multitude de pièces mais bel et bien de sélectionner chacune de ses actions à l'aide de menus et de sous-menus
d'icônes.
Chaque écran correspond à une ou deux actions à accomplir et vous ne pourrez progresser qu'après avoir résolu
l'énigme qui vous bloque. Il faut reconnaître que les jeux d'aujourd'hui sont beaucoup plus large d'esprit
puisque l'on peut à peu près tout faire, et ce, dans n'importe quel ordre. Black Sect ne permet pas cette
fantaisie et ce n'est franchement pas plus mal. On ne s'emmêle pas les pinceaux toutes les trente secondes
et l'histoire se suit de manière cohérente. Bref, un bon vieux jeu d'aventure des familles.
Mais à vouloir faire simple, on fait parfois compliqué. Le système d'icônes qui parait pourtant sympathique
s'avère pénible à l'emploi. Il faut tout d'abord ouvrir l'un des trois menus dans lequel se trouve le
type d'action que vous vous apprêtez à accomplir (déplacement, inventaire, action). Dans le cas des icônes
d'action, on se retrouve devant une flopée de figurines représentant un geste précis. Précis ? Un peu trop.
Si par exemple, vous possédez un couteau et que vous désiriez l'utiliser pour découper un objet, vous
devrez sélectionner soit l'option "utilisez sur" soit l'icône "casser". Le problème, c'est que pour une action
similaire, l'un des choix vous dira que vous êtes complètement à côté de la plaque alors qu'il ne s'agit
que d'une simple nuance quant au mode d'utilisation de l'objet. Il ne faut donc pas trop se fier (enfin, pas
tout le temps) aux réponses de l'ordinateur. De même, pour prendre ou actionner un objet, vous devrez le
faire au pixel près, sinon... M'enfin, c'est galère mais on finit par y parvenir.
En guise de revanche, Lankhor nous offre des graphismes de qualité, notamment pour les capacités de l'Atari ST.
Le trait est fin et les détails visibles. Ils sont d'ailleurs identiques sur Amiga, ce qui est un peu dommage
vu la supériorité de cette machine en ce domaine. Remarquez que Lankhor s'est toujours présenté comme étant
le spécialiste du jeu Atari ST, souvenez-vous de Vroom. Il suffit d'ailleurs d'entendre la bande musicale de
Black Sect pour admettre qu'ils assurent comme des bêtes. Des instruments numérisés, une qualité nickel,
des bruitages d'enfer... Ça c'est de la musique les gars !
Côté action, c'est par contre un peu mou. Certes, il s'agit d'un jeu à écran statique mais le scénario
ne bouge pas beaucoup. Il faut parcourir les lieux d'un bout à l'autre pour aller échanger objets et
autres babioles. Heureusement, l'ambiance et l'intrigue sont au rendez-vous.
Pour être tout à fait franc, je pense que Black Sect s'adresse plus au joueur débutant qu'au professionnel
de l'aventure. Le jeu est long, mais ne comporte pas de méga pièges, pourvu que l'on prenne la peine
de déchiffrer le moindre indice, la moindre note d'humour. Et l'humour, ce n'est pas ça qui manque (amis
du jeu de mot bonjour !). Il est bien entendu possible de sauver à tout moment sa partie.
Voilà donc un produit qui, malgré ses quelques défauts, retiendra le joueur de longues heures devant son écran.
Nom : Black Sect.
Éditeur : Lankhor.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Une bonne occasion de redécouvrir les jeux d'aventures "à l'ancienne".
- Les graphismes, certes peu colorés, exploitent bien l'Atari ST, un peu moins l'Amiga.
- La musique est une petite merveille, surtout sur Atari ST.
Les points faibles :
- L'action manque un peu de punch.
- L'interface n'est pas d'une ergonomie exemplaire, loin de là !
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