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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Beyond Dark Castle
(Article écrit par Christophe Quéant et extrait de Joystick Hebdo - novembre 1989)
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Activision nous propose avec Beyond Dark Castle un jeu de plates-formes chevaleresque conçu par l'équipe de Midnight Oil.
Prince Duncan (rien à voir avec Duncan Idaho de Dune) est seul dans un sombre château. Quelque part, dans un des
tunnels de pierre ou dans le donjon, se trouve son plus grand ennemi, le Chevalier Noir et ce dernier l'attend.
Si le prince Duncan peut découvrir les cinq gemmes magiques et les remettre à leur bonne place, il aura le
droit de combattre le Chevalier Noir.
Avant cette rencontre, le prince doit prouver son courage, sa force et son intelligence en affrontant une flopée de
vermines hideuses et en évitant bon nombre de pièges disséminés dans le château. Au début, le prince se contente
de lancer des cailloux, puis il trouvera pendant sa quête des armes ainsi (les boules de feu et les boucliers),
des élixirs plus ou moins bons, des pierres (munitions), des clés, ainsi que de la nourriture. Car le prince aura
besoin d'avoir toute sa lucidité mais surtout toute sa force pour le combat final.
Bon d'accord, dans toute histoire possédant un prince charmant, on attend le moment où
l'on devra embrasser une princesse ou tuer un bonhomme (au choix). Ici c'est un mec mais... bon !
L'histoire relatée sous vos yeux à l'instant est un dérivé du manuel qui est fourni avec Beyond Dark Castle et
l'on ne peut s'empêcher de lâcher impunément un bâillement évasif mais très révélateur de la nature de ce jeu.
Ce jeu a la particularité de se jouer au clavier (touches WASD) et à la souris, ce qui est un peu pénible à la longue
et gâche un peu la fête. Beyond Dark Castle propose tout de même quelques pièges et énigmes plus évolués que dans les
autres jeux de plates-formes. En outre, on vous donne la possibilité de vous entraîner sur l'un des treize premiers
tableaux (sur quatorze) et de réaliser jusqu'à quinze sauvegardes différentes. Ceci est bien mis en scène dans une
"computer room" (salle des ordinateurs) où c'est vous-même qui vous déplacez. Les graphismes assez détaillés mais
avec sprites de petite taille et des monstres affreux et ridicules. Les sons ne sont pas trop mal mais restent cependant assez
simplistes, on sent que le jeu n'a pas été fait que pour l'Amiga et ses qualités graphiques et sonores.
Activision vient de nous pondre avec Beyond Dark Castle, un jeu très bizarre, vous allez tout de suite savoir pourquoi.
Tout d'abord, la version originale nommée Dark Castle a été développée en 1987 par Mark Stephen Pierce et Jonathan
Gray puis adaptée par une unité de développement (Midnight Oil) en 1989. Vous ne trouvez pas cela bizarre ? Au lieu
d'inventer un nouveau titre, Activision a raclé dans les fonds de tiroir pour étoffer son catalogue. Et comme la plupart
des succès d'Activision ont déjà été adaptés sur toute machine possédant au minimum un Z80 vous devinez la qualité de
Dark Castle. Non que la programmation soit mauvaise ! Midnight Oil a dans l'ensemble bien développé ce jeu.
Mais le faible intérêt du jeu ne nous incite pas à aller plus loin.
Beyond Dark Castle est beaucoup plus difficile que Dark Castle. Un réacteur dorsal a été ajouté et Duncan peut maintenant
collecter et larguer des bombes. Ils peuvent être utilisés pour détruire les serpents, les rats et même les murs.
Il y a maintenant un indicateur de vie qui a besoin d'être régénéré et les niveaux défilent maintenant, au lieu d'être
statiques.
Beyond Dark Castle est un logiciel à éviter, même les passionnés de Dongeons et Dragons y trouveront difficilement leur
compte.
Nom : Beyond Dark Castle.
Développeurs : Midnight Oil.
Éditeur : Activision.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 4,5/10.
Les points forts :
- Quelques pièges/énigmes évolués.
- La possibilité de s'entraîner.
- L'ajout du réacteur dorsal.
Les points faibles :
- Utilisation pénible du clavier et de la souris.
- Sprites très petits et monstres ridicules.
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