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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Battlestorm
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - avril 1991)
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Piloter un vaisseau ballotté par les cyclones de l'espace, pris sous le feu de tourelles
et de bâtiments ennemis n'est pas une mission de tout repos. Tant mieux, diront les
fous d'action, enchantés par des décors, une animation et une jouabilité impeccables.
Un jeu de tir français
Depuis longtemps déjà les jeux français d'aventure, d'action/stratégie ou d'action pure méritent
les honneurs. En revanche, dans le domaine pourtant très prisé des jeux de tir, nos programmeurs
ne parvenaient pas à égaler leurs collègues anglo-saxons. C'est chose faite désormais avec
ce programme de Titus qui allie intérêt, variété et réalisation hors normes.
Avant de commencer, je vous conseille de sélectionner le mode "Entraînement" où votre vaisseau
est invulnérable mais qui est limité au premier monde. Vous pourrez ainsi choisir en conséquence
entre les deux modes de contrôle du vaisseau. Pour ma part, j'ai préféré le mode absolu
plus facile dans un jeu de tir au mode relatif proche du pilotage d'Asteroids.
Cette possibilité de choix est cependant bienvenue.
Une fois familiarisé avec les commandes et le déroulement du jeu, vous pourrez choisir entre les
trois niveaux de difficulté qui se différencient par la vitesse du vaisseau et le niveau d'agressivité
de vos attaquants.
Un vaisseau en liberté
Revenons au jeu lui-même. Vous pilotez un vaisseau spatial dans un monde clos,
de grande taille cependant (plusieurs écrans dans toutes les directions). Ici, pas question dans
un premier temps de défilement horizontal ou vertical obligatoire. Vous pouvez en effet vous
déplacer à loisir dans ce monde.
Dès les premiers instants du jeu, on est subjugué par la qualité du défilement multidirectionnel qui
combine rapidité et fluidité extrêmes. Cet univers est rempli de tourelles fixes ou mobiles,
dont le tir vous poursuit sans relâche (ou presque) si vous ne les détruisez pas.
Outre les tourelles, il faudra vous méfier des cyclones qui vous font tourbillonner et perdre
temporairement tout contrôle sur votre vaisseau.
Les vagues successives d'ennemis ne vont pas tarder à surgir à proximité de l'endroit où vous êtes.
Il est impossible de se préparer à l'avance à ces attaques car leur localisation varie en permanence.
Pour éviter de subir à la fois le tir des vaisseaux ennemis et des tourelles,
je vous conseille de nettoyer une zone de ses engins de défense, et d'essayer ensuite de vous y
cantonner, ce qui est d'ailleurs plus facile à dire qu'à faire.
Vous pourrez mettre à profit dans ces engagements, une particularité intéressante, qui n'est d'ailleurs
pas signalée dans la notice : le contact des ennemis avec l'arrière de votre vaisseau n'occasionne
aucun dégât et vous pourrez donc vous en servir pour les repousser un peu plus loin.
Bonus et armement
Chaque escadrille ennemie détruite fait apparaître un ou deux bonus, selon le monde,
à récupérer au plus vite avant qu'ils ne quittent les limites du champ de bataille.
Ces bonus sont des réserves d'énergie indispensables pour poursuivre le jeu, car
chaque tir qui vous touche vous en fait perdre.
A intervalles réguliers, le programme vous signale l'arrivée de vaisseaux spéciaux,
encore plus dangereux. Pour les vaisseaux-mère, il faudra suivre les flèches de direction au
plus vite pour les rejoindre et les submerger de tirs tout en évitant les mines qu'ils
déposent derrière eux. En contrepartie, les bonus apportés vous doteront d'armes plus
puissantes (y compris des missiles avec guidage automatique particulièrement efficaces),
de turbo pour améliorer votre accélération et d'un bouclier qui vous rend invulnérable
pendant un assez long moment.
Les croiseurs sont les plus dangereux, leur puissance de tir étant impressionnante. Le mieux est
d'en détruire un et de se dégager par le "trou" ainsi fait. Si vous vous faites surprendre
par leur tir, vous risquez de vous faire ballotter d'obus en obus et de voir alors votre
énergie fondre comme neige au soleil. Au bout d'un certain temps, un vaisseau géant apparaît.
Seules ses tourelles sont vulnérables et il n'est pas évident de les ajuster sous les
rafales incessantes que vous devrez subir.
Une phase de tir en vertical
Une fois ce dernier vaisseau détruit, vous entrez dans une nouvelle phase, toujours dans
le même monde. Cette fois, il s'agit d'un jeu de tir à défilement vertical beaucoup plus
classique et assez court. Les défenses de fin de tableau sont un peu ardues mais on
y parvient cependant.
Trois autres mondes vous attendent avec cette même succession de phases en défilement
multidirectionnel et vertical. Bien entendu, tout est plus ardu : tourelles plus actives,
escadrilles nombreuses et plus résistantes, etc. Je peux vous assurer qu'au dernier monde,
il est vraiment difficile de trouver le temps de dégager le terrain des tourelles pour
mieux combattre les vaisseaux ennemis. Vous devrez, en particulier, subir les tirs très
précis des canons montés sur rail, qui se révèlent en outre très résistants à vos impacts.
Toutefois, avec un peu d'habitude, on s'y fait, d'autant que l'option "continue",
disponible à partir du second monde, évite de tout recommencer depuis le début.
Bilan
La réalisation est vraiment au top niveau. Les décors sont superbes avec une excellente
impression de relief (à la manière de Battle Squadron, ce qui n'est pas peu dire). Les
vagues d'assaut sont variées et les vaisseaux spéciaux impressionnants. De plus,
chaque monde dispose de ses propres décors et attaques.
L'animation laisse véritablement sans voix (les cinquante images/seconde de l'animation y sont
certainement pour quelque chose !). Paradoxalement. la maniabilité de votre vaisseau est
telle que votre manette risque d'en souffrir sérieusement. Les bruitages variés complètent l'ambiance.
Titus nous avait déjà habitués à des exploits techniques, entachés malheureusement d'une jouabilité médiocre
(souvenez-vous du casse-briques Titan). Mais là, il n'y a rien à redire. Un grand jeu de tir,
qui passionnera autant les joueurs moyens que les prodiges de la gâchette.
Nom : Battlestorm.
Éditeur : Titus.
Genre : jeu de tir.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
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