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Test d'AWeb 2.1
(Article écrit par Yann-Erick Proy et extrait d'Amiga News - décembre 1996)


La guerre des navigateurs Web fait rage ! Sur les plates-formes grand public que sont les machines sous Windows et les Macintosh, Netscape et Microsoft s'affrontent en offrant gratuitement leur navigateur, par l'entremise de fournisseurs d'accès, d'éditeurs de site Web, etc. L'enjeu est le contrôle de la composante grand public d'Internet (le Web) grâce à leur serveur HTML respectif, dont le navigateur n'est finalement que le cheval de Troie.

Sur Amiga, un autre combat se déroule, à moins grande échelle mais tout aussi passionnant : trois navigateurs se livrent une compétition sans merci. Si l'on en croit les statistiques de BrowserWatch, IBrowse a pour l'instant l'avantage, tandis que Voyager (dont la nouvelle version "NG" s'est trop fait attendre) semble perdre pied. Mais l'arrivée de la dernière version d'AWeb risque peut-être de perturber cette hiérarchie...

Installation

Le premier contact avec AWeb est un peu décevant... Dans une petite pochette plastique, se trouvent deux disquettes et une maigre brochure de 16 pages en guise de manuel, avec une médiocre couverture en photocopie couleur. Cette brochure n'est en fait qu'une description du produit et de son installation. Celle-ci se déroule sans problèmes, grâce au classique script Installer. L'interface graphique d'AWeb repose sur le sous-système graphique ClassAct, dont les fichiers sont également installés ou mis à jour. Rappelons qu'AWeb, comme IBrowse, nécessite un système 3.0 ou ultérieur. Une phase d'enregistrement permet de valider le programme en le marquant avec le numéro de série et l'identité de l'utilisateur.

La version complète 2.1 n'étant pas encore disponible au moment du test, il a fallu mettre à jour la version 2.0 à l'aide d'une archive récupérée sur le site d'AmiTrix. Le script de mise à jour avait une bogue produisant un fichier exécutable invalide : le fichier du programme qui doit être modifié (T:AWeb-II.prg) ne doit pas être le programme marqué sur le disque dur mais l'original vierge de la disquette d'installation.

Présentation

Par défaut, les fenêtres d'AWeb s'ouvrent sur l'écran du Workbench, et en occupent toute la surface. Ce comportement est particulièrement pénible et il est tout indiqué de ramener la première fenêtre à des dimensions plus raisonnables (on recommande parfois une largeur utile de 472 pixels, ce qui correspond à un écran 640x480 avec Netscape Navigator) puis de sauver ces dimensions par "Figer les fenêtres". De plus, il n'est pas possible d'iconifier AWeb.

Autre détail agaçant : les boutons de navigation ne sont guère évocateurs. Au contraire d'IBrowse, AWeb n'offre pas l'option d'afficher le nom du bouton en dessous, pas plus qu'il ne bénéficie du système de bulles d'aide de MUI. Il est heureusement possible, comme pour IBrowse, d'utiliser d'autres boutons : plusieurs alternatives sont proposées, dont des boutons en texte seul. Heureusement, car il est plus ardu de se faire ses propres boutons : tous les boutons sont également rassemblés en une image, mais il faut en plus préciser à l'aide de paramètres d'outil, les coordonnées de chacun dans la fenêtre, alors que les divers éléments de l'interface d'IBrowse peuvent être déplacés à la volée, grâce au mécanisme de glisser-déposer apporté par MUI.

Par chance, les boutons sont parfaitement décrits dans la documentation, qui est en fait entièrement réalisée sous forme de pages HTML (300 ko environ !) et de quelques images, à consulter avec AWeb, bien entendu. Affichée par défaut au démarrage, l'aide peut ensuite être rappelée par l'appel d'une entrée de menu ou l'appui sur la touche "Help". Cette aide en ligne très bien faite, explique le peu d'importance du manuel papier ! Elle n'est pas encore traduite mais l'interface l'est déjà, même si cette traduction est parfois approximative.

Configuration

Plus encore qu'IBrowse, AWeb permet le réglage d'un grand nombre d'options : affichage, navigation et comportement sur le réseau. Parmi les plus d'AWeb : une option permettant d'accepter ou non certaines extensions propriétaires du langage HTML (on y reviendra), une option de navigation anonyme (qui interdit à AWeb d'indiquer à un serveur d'où vient le lien suivi pour y arriver) et un choix des polices étendu à tous les attributs de style et pas uniquement les titres et quelques autres. Il est cependant regrettable que certains aspects de l'interface aient été négligés : on ne peut pas avoir accès à un sélectionneur de fichier si l'on veut choisir une page locale comme page d'accueil au démarrage d'AWeb !

AWeb 2.1

Comme IBrowse, AWeb permet de choisir d'expédier ses messages en interne (en fait il s'agit, dans le cas d'AWeb, d'un script ARexx, comme pour le FTP) ou d'utiliser votre outil de courrier préféré. On peut également indiquer le client à utiliser pour les protocoles Telnet et Gopher, et, ce que ne permet pas IBrowse, pour la lecture des forums (news). Encore faut-il disposer d'un lecteur de forums capable d'utiliser l'interface proposée. Le client de courrier électronique se configure au travers d'une page HTML utilisant le mécanisme de formulaires : c'est assez inattendu et très bien réussi !

Navigation

Fidèle à une réputation acquise très tôt, AWeb est rapide. Mais cela est bien plus évident en accès local, où IBrowse peut être jusqu'à deux fois plus lent, qu'en accès sur le réseau, où les deux navigateurs se valent. La fenêtre d'état du réseau, qui renseigne sur l'avancement de chacune des requêtes en cours, est une excellente idée et fait défaut à IBrowse. Ce dernier est par contre le seul à être doté d'une fenêtre renseignant sur les liens et les images incorporés à une page.

Il manque également à AWeb la possibilité de rajouter des boutons pour accéder rapidement à quelques-uns de ses liens favoris : il faut nécessairement passer par la liste des signets. Comme IBrowse, AWeb entretient sa liste de signets dans une page HTML. Cependant, l'entrée de menu "Montrer les signets" n'affiche pas cette liste dans une fenêtre spéciale, mais dans la fenêtre de navigation, comme n'importe quelle autre page. Ce qui fait qu'il n'est pas possible de "déplier" interactivement la hiérarchie des groupes jusqu'à arriver au signet désiré. De plus, cette page est stockée dans le cache interne d'AWeb : toute modification de la liste de signets ne se matérialise que si l'on recharge ensuite la page ! Il paraît donc préférable d'utiliser la fenêtre "d'entretien" des signets, semblable à celle d'IBrowse, et qui n'a pas ces inconvénients.

Dans les fenêtres d'historique de navigation et de parcours du cache, AWeb propose plusieurs méthodes de tri qui sont réellement un plus pour le confort. Quiconque s'est essayé à la recherche d'une page dans un cache IBrowse de plusieurs centaines de fichiers (on y arrive très vite) appréciera... Le cache d'AWeb est d'ailleurs fort bien géré : le répertoire de cache est subdivisé en plusieurs dizaines de sous-répertoires, et les fichiers y sont répartis à peu près uniformément, ce qui y accélère les recherches une fois le cache bien rempli. Une option permet d'exclure certains sites du cache. De plus, la fenêtre de parcours du cache permet d'en effacer certains fichiers, ce qui manque aussi à IBrowse. Par contre, ni l'un ni l'autre n'ont encore de fonction de recherche dans le cache...

AWeb 2.1

AWeb 2.1

Pour ce qui est des images, AWeb s'en remet entièrement au mécanisme des datatypes, ce qui lui interdit l'affichage des animations GIF, que l'on rencontre de plus en plus souvent (ce qui n'améliore pas les performances du réseau...) et qu'IBrowse peut afficher. L'image de fond est dissociée des autres : son chargement ne s'obtient pas par le bouton de chargement des images mais par une option à choisir dans un menu. AWeb propose une option de chargement initial d'une palette "étalée" (donc avec une répartition raisonnable des couleurs) qui ne se révèle pas très convaincante à l'utilisation : avec cette option, l'image de fond de l'aide d'AWeb passe mal sur un écran 256 couleurs, le comble ! Par contre, AWeb est doté d'une commande d'impression graphique très honorable, ce qui fait défaut à IBrowse.

Enfin, AWeb prétend respecter la plupart des constructions du langage HTML définies dans la norme 3.2 (Wilbur), tout en intégrant quelques extensions propriétaires, de Netscape ou Microsoft. On a vu qu'une option permet d'ailleurs de choisir le niveau d'interprétation, de "strict" à "compatible". Il est pourtant fort regrettable que les commandes <center> et </center>, introduites par Netscape, soient reconnues alors que <p align=center> ne l'est pas (comparez la figure ci-dessous avec celle de l'article sur IBrowse). Par contre, AWeb dispose déjà des entités "icônes", qui permettent (à condition qu'on veuille bien les utiliser) de ne plus faire transiter sur le réseau les sempiternelles mêmes petites images de panneau de "STOP" ou de travaux, d'enveloppe, etc. De plus, AWeb permet l'utilisation d'un nouveau protocole dans les URL, "x-aweb:", avec lesquelles on peut par exemple lancer une commande Shell ou ARexx. On remarquera cependant que l'utilisation de ces URL propriétaires doit être exclusivement réservée aux pages locales à consulter par AWeb.

AWeb 2.1

Il reste à mentionner l'option de jeu d'un son d'arrière-plan (à condition d'avoir le programme pour le jouer, ce qui exclut les sons RealAudio, et que l'on ait envie de gaspiller de la "bande passante" du réseau...), et l'implantation du mécanisme de "cookies" (témoins de connexion), permettant à un serveur Web de demander au navigateur de mémoriser certaines informations, en vue d'une prochaine visite.

Addition

Cette visite guidée d'AWeb s'achève par quelques accessoires qui méritaient d'être mentionnés. Tout d'abord, AWeb est livré avec un ensemble de programmes et de scripts ARexx, HTML-Heaven de Paul Kolenbrander, qui est destiné à adapter votre éditeur de texte favori à la création de pages HTML. De nombreux éditeurs sont reconnus (de Ed à Final Writer, en passant par GoldEd et SAS SE). Il s'agit de palettes d'outils qui communiquent avec votre éditeur par ARexx et qui permettent d'entrer d'un clic, une des nombreuses constructions du langage HTML. Notons enfin la présence d'un programme permettant de sauver une page HTML au format texte pur (HTTX) ainsi que d'une page HTML à conserver localement et permettant l'appel direct aux principaux moteurs de recherche (côté Amiga il y a bien celui du CUCUG mais il manque AmiCrawler, plus performant).

Conclusion

AWeb est un excellent programme, qui se distingue d'IBrowse par des possibilités de configuration accrues, une plus grande rapidité, une meilleure stabilité (il est autrement plus difficile de faire planter AWeb 2.1 qu'IBrowse 1.02), et d'intéressants outils annexes. Par contre, IBrowse, lui, est encore supérieur au niveau de la reconnaissance des constructions HTML, de l'affichage graphique, et de la convivialité de son interface.

Nom : AWeb 2.1.
Développeur : Amitrix.
Genre : navigateur internet.
Date : 1996.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 2 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0.
Licence : commercial.
Prix : 320 FF.


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