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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'A-Train Construction Set
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - mai 1993)
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Maxis a pensé à ceux qui veulent aller plus loin dans A-Train
avec un éditeur de terrain.
La principale différence entre la construction et la création est la suivante : on n'apprécie
une construction qu'après sa réalisation alors qu'on aime déjà une création avant son existence.
C'est par cette phrase du romancier anglais Gilbert Keith Chesterton que commence le manuel
d'utilisation de ce logiciel. C'est également par cette phrase que commence mon test et l'on est
en droit de se demander ce qui me prend de faire des citations, étant beaucoup moins célèbre
et beaucoup moins anglais que Chesterton et que, pour les romans, on verra plus tard.
On aurait tort de se demander tout ça puisque cette phrase est parfaite pour décrire A-Train
Construction Set. Certes, elle ne parle pas de graphisme ni de jeu, et je sens même confusément
que Chesterton ne possédait pas d'ordinateur mais qu'importe, ce Construction Set permet vraiment
de se sentir maître de son terrain, bien plus que dans A-Train.
En effet, dans le jeu, à part
quelques scénarios qui permettaient de se retrouver déjà à la tête d'un réseau ferroviaire très
étendu, il fallait payer de sa personne pour espérer se retrouver à la tête d'une ville digne
de ce nom. Ici, on échappe totalement à la loi du marché et à la corrélation existant entre
la gestion des trains et le développement de la cité puisqu'il est possible de tout créer.
Tout, cela inclut naturellement voies, gares, immeubles mais surtout arbres, rivières et reliefs
divers. Plusieurs types de montages sont utilisables et, du reste, la majorité des éléments
existe en de nombreux exemplaires. Seul reproche, tout cela manque de folie pure et d'objets
vraiment délirants. Cela dit, il est déjà amusant de pouvoir créer aéroports, îles et même
des fermes où c'est tout juste si l'on ne voit pas les poules regarder passer les trains.
Ah non, je confonds avec les vaches...
De plus, rien ne vous empêche de créer des décors "stupides" d'un point de vue économique.
En ce qui concerne l'interface, rien à redire, les menus sont simples d'emploi et la carte, sur
laquelle apparaît le décor en construction, est très lisible. Bref, sans véritable révolution,
voilà tout de même de quoi relancer l'intérêt d'un jeu passionnant, mais tournant par la force
de l'habitude au train-train.
Nom : A-Train Construction Set.
Développeurs : The Dreamers Guild.
Éditeurs : Maxis, Ocean.
Genre : gestion économique.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- La présentation, toujours aussi propre, permet de s'atteler à la tâche rapidement.
- La finesse du graphisme est d'autant plus époustouflante que l'on peut rajouter énormément de détails.
- Globalement, la possibilité de construire son environnement relance l'intérêt du jeu.
Les points faibles :
- Dommage que l'éditeur ne propose pas des décors et des trains totalement loufoques.
- Construire un truc gigantesque, c'est amusant, mais encore faut-il être capable de le gérer par la suite.
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