Obligement - L'Amiga au maximum

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Programmation : Assembleur - disk.resource et cia.resource
(Article écrit par Max et extrait d'Amiga News Tech - mai 1991)


Le système d'exploitation de l'Amiga offre un moyen à la fois simple, efficace et pratique, au travers des bibliothèques et des devises, de gérer les différents périphériques de la machine. Il y a pourtant des cas dans lesquels l'on peut avoir besoin d'accéder directement au matériel.

Le problème reste toujours le même : l'Amiga étant multitâche, accéder aux registres matériels sans prendre de précautions peut entraîner des situations, heu... disons délicates. Que diriez-vous si, alors que votre traitement de texte préféré imprime votre superbe document que vous avez passé trois heures à réaliser, un autre programme venait à s'approprier sauvagement le port parallèle pour ses propres besoins ?

C'est pour éviter ce genre d'incidents que les petits malins de chez Commodore-Amiga ont introduit la notion de "resource", ou, en français dans le texte, de... ressource, mais oui madame, c'est encore un militaire qui gagne une tringle à rideaux.

Le principe est fort simple : avant d'attaquer le matériel, on demande poliment à l'Amiga si personne d'autre n'est en train de l'utiliser, et si c'est le cas, on se l'approprie égoïstement, interdisant par la suite aux autres tâches d'y accéder. Ce qui me fait préciser tout de suite qu'évidemment, il ne faudra pas oublier de le libérer après usage, sinon pan-pan cul-cul. Il n'existe pour l'instant que quatre ressources officiellement gérées : la disk.resource, la cia.resource, la misc.resource et la potgo.resource.

Ouverture d'une ressource

Tout comme une bibliothèque ou un périphérique logique, une ressource doit être ouverte au moyen d'une fonction d'Exec appropriée, qui s'appelle devinez comment ? OpenResource(), oui. Son synopsis est le suivant :

Résultat = OpenResource(ResourceName,Version)
d0.L       -498         a1           d0.L

Avec :
  • Résultat : adresse de base de la ressource, ou 0 si erreur.
  • ResourceName : pointeur sur son nom, terminé par 0.
  • Version : numéro de version de la ressource.
Remarquez la similitude à peine voulue avec OpenLibrary()...

Note : dans la suite de cet article, tous les exemples seront donnés en assembleur, qui reste tout de même le langage le plus pratique pour accéder aux ressources.

On accède ensuite aux fonctions de chaque ressource via son adresse de base, comme pour une bibliothèque standard. Par contre, à la différence d'une bibliothèque, on ne referme pas une ressource (la fonction CloseResource() n'existe pas !). La raison en est simple : une et une seule tâche peut à un moment donné, posséder une ressource ; il est donc inutile, comme c'est le cas pour une bibliothèque, de maintenir un compteur de "clients" avec des variables et des zones de données propres à chacun d'entre eux. L'ouverture d'une ressource consiste simplement pour celle-ci à vérifier que personne ne la possède déjà et à retourner le cas échéant son adresse de base, un point c'est tout.

Attention : ouvrir une ressource ne suffit pas pour y accéder ! Il faut ensuite se l'approprier grâce à ses fonctions propres.

Re-attention : une ressource n'est finalement rien d'autre qu'un protocole d'utilisation du matériel dans un environnement multitâche. Rien de physique n'interdit l'accès aux registres matériels (adresses $DFFxxx) directement par un programme. C'est de la responsabilité du programmeur, que de respecter ou non ce protocole.

Disk.resource

En voilà une qui n'est que rarement utilisée. Non pas qu'elle ne présente pas d'intérêt particulier, mais bon, la gestion directe des lecteurs de disquette sur l'Amiga étant un tel bordel, autant laisser cela au trackdisk.device, qui s'en débrouille d'ailleurs fort bien.

Le premier problème vient du fait que le trackdisk.device s'appropria lui-même la ressource de chaque lecteur connecté, et ne la libère jamais, chaque lecteur étant, théoriquement, en permanence disponible pour le système. Néanmoins, la disk.resource offre deux paires de fonctions pour s'approprier/libérer une unité donnée. Le couple AllocUnit() et FreeUnit() est utilisé lorsque le lecteur en question n'est pas encore reconnu par le système. Un exemple typique est un périphérique logique devant gérer un lecteur particulier (5,25" ou 3" par exemple) : le périphérique logique est chargé par la commande Mount de la startup-sequence, il réserve la ressource, et le système, par cette même commande Mount, prend connaissance de la présence de ce lecteur particulier.

D'un autre côté, GetUnit() et GiveUnit() sont utilisées pour momentanément piquer la ressource au trackdisk.device. J'insiste sur le mot "momentanément", parce que d'autres tâches (le Shell en particulier) peuvent vouloir accéder au lecteur concerné. Cette solution est vivement déconseillée au profit de celle utilisée par Frédéric Mazué dans son programme anti-clic d'octobre 1990 (inhibition du lecteur au moyen d'un DosPacket de ACTION_INHIBIT et utilisation du trackdisk.device). Cette seconde solution garantit de plus une compatibilité totale avec d'éventuelles futures extensions du matériel dans le domaine des disquettes.

La cia.resource

Les deux circuits 8520, plus connus sous le nom de CIA A et CIA B, qui équipent l'Amiga fournissent chacun trois chronomètres (timers) de grande précision. Là encore, le timer.device se charge d'établir une passerelle entre vous et le matériel. Cependant, une utilisation en multitâche peut conduire à des chronomètres erronés, notamment lorsque le système est très occupé (beaucoup de tâches tournant simultanément, dont certaines avec une priorité élevée). Cette relative imprécision est bien entendu inacceptable pour certaines applications, qui devront alors recourir à la cia.resource.

L'avantage est qu'un programme utilisant cette ressource à directement accès aux interruptions provoquées par les chronomètres des CIA. Il s'agit là d'interruptions matérielles, et non logicielles, comme celles provoquées - et chaînées - par le timer.device.

Les fonctions offertes sont AddICRVector(), qui installe le vecteur d'interruption, SetICR() et AbleICR(), qui accèdent au registre ICR des CIA (note : le propos n'étant pas ici de faire un cours complet sur le 8520, reportez-vous à la littérature spécialisée, à savoir le Hardware Manual ou La Bible de l'Amiga), et RemICRVector(), qui enlève le vecteur d'interruption lorsqu'on n'en a plus besoin.

Note : en réalité, seul le CIA B est disponible, le CIA A étant intensivement utilisé par le système. La tableau ci-dessous résume l'emploi de chacun des deux CIA par l'Amiga (rappel : le CIA A déclenche une interruption de niveau 2 et le CIA B, une interruption de niveau 6) :

CIA A (IRQ 2) CIA B (IRQ 6)
Timer A Handshake clavier Non utilisé
Timer B timer.device MICROHZ Non utilisé
TOD timer.device VBLANK graphics.library

L'exemple

Le programme assembleur qui suit utilise la cia.resource pour s'approprier le chronomètre B du CIA B, et changer la couleur 1 suivant une palette prédéfinie tous les 1/50e de seconde. Ce type de programme est évidemment plus adapté avec l'interruption VBLANK (IRQ 3), mais c'est la seule idée qu j'ai eue, en dehors de l'inévitable et très banal chronomètre. Le source est suffisamment commenté pour que je puisse me permettre de vous quitter sans de plus amples explications et vous donner rendez-vous au mois prochain pour la suite (et la fin) de notre tour d'horizon des ressources.

Assembleur
Assembleur


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