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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Arthur: The Quest For Excalibur
(Article écrit par Duy Minh et extrait de Joystick Hebdo 42 - octobre 1989)
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Vous n'aimez que les défilements d'enfer, les animations démentes, vous changez de manette tous les
15 jours, eh bien Arthur:The Quest For Excalibur n'est pas pour vous. Si par contre, vous appréciez
les bonnes vieilles aventures, les textes pleins d'humour et les énigmes bien ficelées, alors cassez
votre tirelire et allez immédiatement vous l'offrir.
Ah, il faut quand même remplir une condition supplémentaire, il faut être anglophone, car Arthur: The Quest For Excalibur
ne s'apprécie réellement que si l'on comprend la finesse de ses textes. Le premier contact est un petit peu
frustrant, l'écran est séparé en deux parties, celle du haut pour le graphisme, assez fouillé mais sans
animation, celle du bas pour le texte, avec le classique curseur qui attend comme d'habitude que vous vouliez
bien agir. Il n'y a pas de menu, pas d'icône, pas de fenêtres multiples, on se sent dépouillé de tout le
confort nouvellement acquis. Puis on s'aperçoit que grâce aux touches de fonction, il est possible d'avoir,
à la place du graphisrne, un plan montrant tout ce que l'on a déjà exploré, ou la liste de tout ce l'on porte,
ou le score, ou enfin la description de la pièce où on se trouve ce qui évite de perdre des actions pour regarder
autour de soi.
L'analyseur syntaxique est, lui, au-dessus de tout soupçon, il comprendra sans problème des choses
du style "Give all but the torque to the idiot. Take the key then open the door with it" et tout ça
d'un seul souffle. Bref, après quelques minutes d'adaptation, on s'aperçoit que tout cela permet de
jouer confortablement.
Bon, je vous ai fait assez languir, parlons un peu du jeu lui-même. Il nous permet de découvrir un épisode
inconnu (et pour cause) de l'histoire du roi Arthur. Le tout jeune Arthur irrésistiblement attiré vers
l'endroit où Excalibur, l'épée des rois, est enfoncée dans le rocher, n'y arrive que pour y assister,
impuissant, au vol de l'épée par le roi Lot. Celui-ci, n'ayant jamais pu la retirer du rocher, a choisi de
la faire disparaître en l'enlevant avec ce rocher. Il pourra ensuite se montrer partout, brandissant une
pâle copie d'Excalibur, et se proclamer Grand Roi.
Toute la mission d'Arthur, comme le lui explique Merlin l'Enchanteur, consiste à retrouver l'épée, et pour
cela, il devra devenir un chevalier accompli. Le jeu commence alors que le vol n'a pas encore été accornpli,
mais n'essayez pas de vous interposer immédiatement, vous n'êtes pas encore à la hauteur. Restez plutôt
tranquille et cachez-vous derrière cette superbe pierre tombale en attendant qu'il n'y ait plus personne.
Ensuite, une des premières choses à faire est de retrouver Merlin devant sa caverne. Pour cela, sortez de
la ville et allez vers l'ouest, vous rencontrerez en chemin le chevalier fantôme qui se fera un plaisir de
vous délester de presque tout ce que vous avez, presque rien en ce début de jeu.
Le grand Merlin, pour vous aider dans votre quête, vous donnera un pouvoir, celui de vous transformer à volonté
en animal, vous aurez le choix entre cinq animaux différents. Ne vous privez pas de tout explorer sous une forme
ou sous une autre, le hibou vous ouvre la voie des airs, l'anguille celle des lacs et des rivières.
Voilà, vous n'êtes qu'au début de l'aventure et elle vous réserve bien d'autres merveilles. Oh, j'oubliais, ne
manquez pas au cours de vos pérégrinations de montrer toutes les qualités d'un bon chevalier, la piété entre
autres.
Si vous êtes coincé, l'éditeur Infocom a pensé à votre santé mentale en ajoutant une commande bien pratique,
"Hint", qui vous donne accès à un ensemble d'indices qui changent suivant votre situation. C'est très bien
fait, tellement bien et avec tant d'humour que lire les indices quasiment pour le plaisir devient tentant.
Si vous en êtes là, "Hints Off" vous permettra de repousser cette tentation.
Arthur: The Quest For Excalibur est bien dans la lignée des aventures d'Infocom, classique et de très grande
qualité. Mais encore un petit effort, nous faire des menus et des icônes, ça ne doit pas être bien difficile,
avec un peu d'animation aussi et c'est le 10/10 assuré.
Nom : Arthur: The Quest For Excalibur.
Développeurs : Infocom.
Éditeur : Infocom.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 300 FF.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Énigmes bien ficelés.
- Analyseur syntaxique de bon niveau.
- Un brin d'humour.
- La présence d'indices.
Les points faibles :
- Bon niveau d'aglais requit.
- Interface assez dépouillée.
- Graphismes assez moyens.
- Pas d'animation.
- Pas de sons.
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