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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : AROS dit ses premiers mots
(Article écrit par Brice Fromentin et extrait d'Amiga News - avril 1997)
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Il est des époques où la conjoncture événementielle est assez chargée, des moments où des multitudes de choix se présentent à nous
sans que nous en comprenions bien la profondeur... Avec l'arrivée de nouvelles machines comme le PIOS One, et des utilisateurs Amiga
avides de voir enfin un futur heureux, des choix importants vont se poser, dont le choix du système d'exploitation. Or, depuis un certain temps déjà,
un petit nombre de passionnés travaille sur la réécriture en ANSI C d'AmigaOS 3.1 (40.70 et plus). Ce projet, qui a commencé par un
regroupement de programmeurs sur Internet, vient de vivre une petite révolution car leur bébé, AROS (Amiga Replacement OS), commence
à dire ses premiers mots !
AROS, ses objectifs
Bien qu'au départ, l'idée paraissait plutôt utopiste, les faits sont enfin là, les premières versions d'AROS tournent, et pas si
mal que cela d'ailleurs. AROS se veut, en quelque sorte, la nouvelle version d'AmigaOS, qui, lui, n'a pas évolué fondamentalement
depuis quelques années malheureusement. Cependant, AROS, pour s'assurer un maximum de soutien des futurs développeurs (ou déjà
présents) compte sur des objectifs bien ficelés, que voici :
- AROS sera compatible avec les exécutables Amiga sur Amiga.
- Il sera compatible au niveau des sources pour des matériels différents, ce qui permettrait de porter aisément une application
vers une autre plate-forme gérant AROS.
- Il respectera le "look and feel" Amiga sur toutes les plates-formes gérées.
Il sera distribué sous trois formes :
- Tout d'abord, comme un OS indépendant à l'instar d'AmigaOS.
- Comme une émulation Amiga.
- Comme une bibliothèque de liaison pour faire fonctionner ses programmes vers d'autres OS (par exemple, Windows).
Voici donc les principaux objectifs de cet outsider. Rien à redire, si ce n'est pour la question de la compatibilité garantie au
niveau sources entre les différentes plates-formes. Mais faute de connaître leur solution, évitons de préjuger de leur aptitude
à remplir leur contrat.
AROS, premières impressions
Avant de continuer, il faut préciser qu'AROS n'en est qu'à ses balbutiements et qu'il reste encore beaucoup de travail avant que cet
OS soit réellement opérationnel. Mais déjà, dans les distributions actuelles, quelques démos tournent, montrant par leur présence
que nous n'avons pas à faire à du vent comme certaines promesses que l'on nous a déjà faites.
Ne remuons plus le couteau et observons le travail... AROS fonctionne actuellement sous Linux i386 et X11. Si les développeurs ont
choisi cette plate-forme, c'est qu'elle possède le double avantage d'être peu onéreuse et bien gérée, ainsi permettant à AROS
de grandir sans souci.
L'installation terminée, on lance un exécutable au nom de "arosshell" et là, c'est le choc : on est sous CLI. A vrai dire, la console
lancée ne fonctionne qu'avec les commandes Amiga, qui permettent de se balader dans l'arborescence sans trop de problèmes (note : les
noms de fichiers sont sensibles à la casse). La version actuelle est très incomplète et le Workbench n'est pas disponible. Cependant,
des démos sont livrées avec le paquetage et permettent de montrer l'état d'avancement. On note une ouverture de fenêtre avec des
gadgets à l'intérieur. Ce programme démontre que certains moteurs du système d'exploitation Amiga sont bien présents mais avant de m'enthousiasmer, la
première chose que je remarque est la lenteur de l'ensemble, qui lors des tracés fait clignoter certains gadgets. On peut déjà dire que
le système d'exploitation Amiga leur a caché certaines de ses astuces pour éviter ces problèmes. L'aspect et le ressenti
Amiga est bien présent, mais un peu au ralenti. En fait, après cette forte impression de lenteur, on commence réellement à discerner le travail
effectué qui est de bonne facture, à en juger par la qualité de reproduction des réactions de notre OS favori.
AROS, en chantier
Même si le projet avance, il est prématuré d'émettre un quelconque avis sur la viabilité de la chose. Si AROS arrive à terme, il risque
d'être une bonne alternative aux BeOS et pOS car il permettrait une transition plus facile vers un TransAM par exemple ou autre...
N'oublions surtout pas que ce sont des gens qui avaient la foi qui nous ont permis de ne pas avoir Billou comme Dieu, alors laissons
ces prophètes en paix, ou encourageons-les, car mener à bien un tel projet va être difficile...
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