Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Arabian Nights
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - mai 1993)


Les programmeurs et les graphistes de Krisalis nous présentent Arabian Nights, un jeu de plates-formes coloré à la sauce orientale.

Arabian Nights

Avant de partir dans le grand labyrinthe des spécifications techniques, faisons un petit tour du côté du scénario : la vie est mal faite, parfois. Hiérarchies sociales et fortunes familiales viennent mettre des bâtons dans les roues des vrais amants plein d'espoir. Jetons un oeil sur le jeune Jinbad Jr., jardinier dans le palais du calife ; son coeur bat pour la fille du numéro 1 du pays, Laila, mais son père ne veut pas entendre parler de cet amour qu'il trouve ridicule. Il destine sa fille à un prince, à la rigueur un grand notable, mais surtout pas à un quelconque jeune homme du peuple, tout juste supérieur aux esclaves.

Par un bel après-midi, alors que le Soleil s'évertuait à faire chauffer les crânes, Sinbad Jr. bullait tranquillement dans les jardins, sécateur en main et yeux levés vers le balcon de la princesse, un sourire béat sur le visage. Ses efforts furent bientôt récompensés et la fille du calife apparut, nonchalamment, se gardant bien de croiser le regard de Sinbad Jr. Ce dernier était aux anges et gonflé de joie. Mais bientôt, le ciel se couvre au-dessus des jardins magnifiques du calife, et un démon terrifiant crève les nuages et vient enlever la princesse. Sinbad Jr., fou de courage, s'agrippe au monstre pour tenter de délivrer la belle, mais ses efforts sont vains et l'horrible bestiole, d'un solide coup de pied, envoie valser le pauvre jeune homme sur le sol. Assommé. A son réveil, Sinbad Jr. a la désagréable surprise de sentir de la paille humide sous son dos et de voir murs humides et barreaux rouillés autour de lui : les geôles du palais. Sa courageuse tentative fut bien mal interprétée et, pour le chef de la garde, il est responsable de la disparition de la princesse. Il n'en est rien, bien sûr, c'est le vizir qui a envoyé le démon. Scénario ultra-classique, le vizir veut prendre la tête du pays et a l'intention d'épouser la princesse, afin d'ancrer plus profondément son règne. Du coup, Sinbad Jr. n'a plus qu'une chose à faire pour être réhabilité vis-à-vis du calife : s'évader du cachot où il est enfermé et partir à la poursuite du Vizir pour délivrer la Princesse.

Arabian Nights

Avec un scénario comme celui-là, il ne fallait pas s'attendre à un jeu de rôle, d'aventure ou de stratégie, c'est de plates-formes et d'arcade qu'il s'agit, aucun doute là-dessus. Les programmeurs de Krisalis ont bien étudié leurs manuels pour reprendre tous les ingrédients qui ont fait le succès du genre ; on se retrouve alors avec une formule vieille comme le monde du jeu vidéo, mais toujours aussi efficace.

Le joueur dirige directement Sinbad Jr., petit personnage charmant, sauteur et grand découpeur de méchants. Déjà armé d'un sabre, il n'hésitera pourtant pas une seconde à ramasser tout ce qui peut traîner, à l'air libre ou dans des coffres. Reste alors à comprendre et à réfléchir sur l'utilisation de toutes ces découvertes pour avancer à travers les neuf niveaux qui composent Arabian Nights. En effet, vous serez confronté, en permanence, à de petites énigmes, comme faire descendre un prisonnier accroché à des chaînes pour qu'il vous donne des crochets vous permettant d'ouvrir une porte. Reste encore à trouver comment faire descendre le prisonnier.

Arabian Nights

Ces niveaux sont donc bourrés de petites énigmes, éléments d'une grande chaîne qui mène jusqu'à la sortie et jusqu'au niveau suivant. Mais découvrir les clés de ces casse-tête n'est pas tout, il faut encore réussir à survivre dans le monde bourré de pièges d'Arabian Nights : plates-formes qui se dérobent sous vos pieds, ennemis qui vous foncent dessus, piquent qui traînent un peu partout, crevasses pleines de flammes et autres joyeusetés. Sans compter l'adresse et la dextérité nécessaires pour négocier parfaitement tous ces éléments, pour sauter d'une plate-forme à une autre.

La formule du jeu est efficace, n'en doutons plus ; les tableaux sont nombreux, de bonne taille et cachent des tas de passages secrets qui rehaussent l'intérêt d'une partie. La maniabilité du personnage est tout à fait agréable, on le fait gigoter en tous sens grâce à la manette, tout en apprenant à maîtriser le sieur Sinbad Jr. qui a sacrément tendance à déraper. L'écran de jeu est de conne taille et les défilements multidirectionnels n'ont pas à rougir face à ce qui se fait de mieux sur Amiga.

Arabian Nights

En fait, Arabian Nights est très amusant, on a bien envie de déterminer le jeu, d'avancer de niveau en niveau pour voir quels nouveaux décors feront leur apparition et quels nouveaux pièges vous sauteront au visage.

Nom : Arabian Nights.
Développeurs : Krisalis.
Éditeur : Krisalis.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 8/10.

Les points forts :

- Les niveaux sont grands et nombreux. Pas immenses et incalculables, mais largement suffisants pour être appréciés.
- Les animations des personnages sont fluides, ainsi que les défilements multidirectionnels. Dans certains niveaux, on a même droit à des défilements "parallaxes", carrément, ce qui ajoute encore de la profondeur aux graphismes.

Les points faibles :

- Les deux phases d'arcade à défilement horizontal sont un peu simplistes, ce qui n'est pas dramatique, prenons les comme des séquences bonus, mais ralentissent nettement quand il y a trop de sprites à l'écran.


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