Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test d'Apocalypse
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - mai 1994)
|
|
Apocalypse est un délicieux mélange de Choplifter et de Cannon Fodder, mais un tantinet trop dur.
"Gaaarde à vous ! Reeeeepos ! Gardvous ! Rep'o... Gadv' ! R'p'o... Les Niacoués retiennent 25 de
nos meilleurs cuisiniers en otage, ce qui explique qu'il n'y a pas de petit déjeuner ce matin.
Vous devez coûte que coûte ramener 20 d'entre eux à la base." "Oui Sergent, on vous ramène 20
petits déjeuners." "Parfait... Ga'd 'vous.... Exécution, bande de larves !"
Me voilà donc parti à la recherche de morceaux de beurre et autres tartines de chocolat. Aouah !
Apocalypse reprend en fait le principe du célèbre jeu d'hélicoptère Choplifter, en y apportant de
légères améliorations.
C'est la guerre !
L'action se déroule au coeur du Viet-nam, en pleine forêt
vierge. La base se trouve sur le côté droit de l'écran, et l'hélicoptère attend mes ordres. "Demi-tour,
un pas en arrière, deux pas vers la droite, présentez... arme !" Rien à faire, l'hélicoptère ne bouge
pas. C'est alors que me vient une idée géniale. J'empoigne ma superbe manette de jeu et pousse le
manche vers le haut. Le voilà t'y pas qui décolle. Un coup vers la gauche,
et rehop, j'entreprends un long et pénible survol. Les premières gouttes de sueur glissent sur mon front.
Ah, ça y est ! j'aperçois les premiers baraquements qui émergent entre les arbres.
Allez, je me risque à un petit tir discret. Les balles fusent et les cabanes s'enflamment.
C'est alors qu'en sortent plein de petits cuisiniers en tablier blanc, à moins qu'il ne s'agisse de
soldats en pyjama. Je décide de me poser et d'en récupérer un maximum. L'appareil se remplit et
je redécolle en direction de la base. Il faut dire que ce foutu hélicoptère ne contient que six
places, ce qui m'oblige à d'incessants allers-retours pour sauver les vingt soldats prisonniers.
Mais qu'importe, j'irai jusqu'au bout. Me voilà reparti à la recherche des soldats disparus.
De grosses gouttes de flotte coulent sur mon front. Je transpire à mort. "Mayday", un hélicoptère
me tire dessus. J'entreprends une montée vertigineuse suivie d'un demi-tour instantané et replonge
aussi sec sur l'engin belliqueux. La bataille s'achève par un tir de missiles et une profonde envie
de vomir.
D'autres guitounes en paille pointent leur nez à l'horizon. Les Niacoués, alertés par le bruit de
mon appareil, sortent le lance-missiles à la main. C'est alors qu'une myriade de fusées me foncent
dessus. Je pique vers l'avant et arrose ces enfoirés de balles 9 mm. Les corps giclent dans tous
les sens et j'entends gazouiller les éléphants. Ah, la vache, je pète les plombs... Des trombes
d'eau s'abattent sur moi, je commence à puer comme un bouc. La tension est trop forte, je préfère
rentrer à la base.
Je me réveille, persuadé d'avoir fait le pire cauchemar de ma vie. Je sors de ma tente, et la vue de
mon hélicoptère badigeonné de taches de sang m'angoisse terriblement. Je n'ai donc pas rêvé, la mission
précédente a bien eu lieu.
C'est encore la guerre
Chaque niveau s'étend sur plus d'une trentaine d'écrans de large et six de haut, agrémentés de deux
défilements parallaxes. C'est déjà pas mal, mais le plus impressionnant reste sans conteste le
nombre de sprites à l'écran. Un objet que vous détruisez et qui s'enflamme sera toujours en
train de brûler lorsque vous repasserez à proximité. Et croyez-moi, les objets ne manquent pas !
L'animation des petits bonshommes est excellente. On parvient à distinguer une foule de détails, malgré
leur petite taille. Quant à votre hélicoptère, ses déplacements paraissent réalistes, sauf en marche
arrière. Mais bon, ça n'est qu'un détail.
Côté équipement, vous disposez de missiles, de roquettes, de bombes et de mines. Vous pourrez d'ailleurs
refaire le plein de vos réserves, en interceptant les petits parachutes qui tombent du ciel.
Apocalypse reprend donc le principe de Choplifter, en y apportant les dernières techniques du jeu de
tir. Mais tout n'est par vert dans le meilleur des mondes (c'est un daltonien qui me l'a dit).
Le pauvre Amiga 500 a parfois bien du mal à animer tout ce beau monde, et lorsqu'il y a trop de sprites
en même temps, ça rame à mort. Certes, c'est très supportable, mais une option permettant de retirer
quelques détails aurait été une riche idée. Ce défaut s'estompe sur A1200, machine plus rapide.
J'émettrai également une réserve concernant la difficulté. Elle n'est pas très progressive, et les
programmeurs ont placé la barre un peu haut à mon goût. Vous n'êtes pas près d'en voir le bout.
Voici donc un très bon produit qui, malgré ces deux défauts, ne pourra qu'enchanter les fanas
d'arcade que vous êtes.
Nom : Apocalypse.
Développeurs : Miracle Games.
Éditeur : Virgin.
Genre : jeu de tir.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- L'animation est super chouette, mon lieutenant !
- Et puis, notre hélicoptère dispose de plusieurs armes, mon capitaine.
- C'est exact, sergent, mais avez-vous remarqué le réalisme du décor, mon colonel ?
Les points faibles :
- Avec tout le respect que je vous dois, la capacité de notre hélicoptère est trop faible. Nous
faisons un trop grand nombre d'aller-retour, mon général.
- Et le première classe Sylvester ne veut plus y retourner. Il trouve que c'est trop dur, ma loute.
|
|