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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'AmigaWriter 1.20
(Article écrit par Alexandre Stotzer et extrait d'ANews - septembre 1999)
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Présentation
A la réception d'AmigaWriter, on trouve un boîtier de CD avec le logo du logiciel et c'est tout ! On l'ouvre et surprise, on
découvre une carte d'enregistrement et…deux disquettes 880 ko.
La version distribuée actuellement est la 1.02. Il faut donc se rendre sur le site de Haage & Partner pour obtenir les mises à
jour. Pour passer de la version 1.02 à la 1.20, un passage par la 1.10 est obligatoire. Sur ce même site, on trouve le catalogue,
le dictionnaire et la documentation en français. C'est une bonne surprise et le signe d'un programme correctement soutenu. A
ce propos, il faut encore signaler que la prochaine version d'AmigaWriter sera la 2.0 et que l'achat de la version 1.02 donne
droit à la mise à jour gratuite en 2.0 !
ANews ne faisant pas les choses à moitié, vous trouverez sur le CD de ce mois les fichiers susmentionnés.
Installation
Comme d'habitude, il suffit de lancer Installer et tout se fait automatiquement. Ensuite, il faut décompacter les mises à jour 1.10
et 1.20 et les lancer l'une après l'autre. Il suffit de répéter l'opération pour le dictionnaire français et d'ajouter le
catalogue correspondant au système. Voilà, c'est terminé. Vivement cependant la version 2.0 qui simplifiera vraisemblablement
l'installation.
Au premier démarrage d'AmigaWriter, une fenêtre apparaît, demandant d'indiquer le numéro de série du programme. Attention, ce
dernier comporte des nombres et des lettres en majuscule ou minuscule ; l'utilisateur doit donc rester vigilant et rigoureux
quant aux caractères qu'il entre, sous peine de se voir refuser l'accès au logiciel. Par la suite, AmigaWriter démarrera sans
aucune formalité. Il faudra toutefois aller dans les préférences afin de choisir l'écran sur lequel on désire ouvrir le programme.
Utilisation
AmigaWriter est un traitement de texte complet. On y retrouve ainsi toutes les fonctions que l'on est en droit d'attendre d'un
programme de ce genre. Pour cette raison, cet article propose de mettre en évidence les principaux atouts et défauts d'AmigaWriter,
ceci en faisant parfois un parallèle avec Wordworth 7 (WW7), utilisé quotidiennement sur un Amiga 4000/060 avec une carte graphique
sous CyberGraphX 3.
Au premier contact visuel, AmigaWriter n'offre pas une grande richesse en ce qui concerne les possibilités de présentation de la
barre d'outils. Certes, il en possède bien une (nommée "panneau de contrôle"), mais il faut admettre qu'elle semble bien pauvre
face à celle de WW7 et aux nombreuses icônes et personnalisations qu'elle propose. Mais n'oublions pas qu'AmigaWriter est un programme
récent et il ne fait aucun doute qu'il va encore progresser et gagner en agrément.
La preuve : sa prise en main est aisée et supérieure à la moyenne.
L'utilisateur est guidé en permanence par des bulles d'aide qui lui permettent de découvrir rapidement le programme sans pour cela
passer obligatoirement par la documentation (au format AmigaGuide et traduite en français par Lionel Thillot).
Les fonctions d'édition se montrent particulièrement complètes et on remarque, sur la capture d'écran, les onglets (paragraphe,
tabs, police, couleurs) qui permettent de les regrouper en une seule fenêtre (format de paragraphe pour "..."). Les notes de bas
de page étant gérées comme un paragraphe quelconque, AmigaWriter offre une richesse de réglages précieuse dans ce domaine. A
ce propos, WW7 ferait bien d'en tirer la leçon, tant ce programme se montre limité dans ce type d'exercice (pour rappel, il est
impossible d'utiliser toutes les fonctions de mise en page dans les notes de WW7 ; avec pour conséquence de rendre ce programme
inutilisable pour la rédaction de travaux nécessitant le respect de la typologie, lors de citations d'ouvrages par exemple).
Chaque modification apportée à un paragraphe peut être appliquée directement sans avoir besoin de fermer la fenêtre qui se rapporte
à ces modifications. Les fenêtres des différents menus peuvent donc être ouvertes librement sans pour cela devoir les refermer
après usage. AmigaWriter fait ainsi preuve d'une souplesse d'utilisation très agréable et inconnue sur de nombreux traitements
de texte, toutes plates-formes confondues. Seule ombre au tableau, de légères saccades du pointeur lorsque le document passe devant
la ou les fenêtre(s) ouverte(s).
En ce qui concerne le correcteur orthographique, il offre les possibilités habituelles en la matière, avec une omission toutefois ;
la correction automatique par soulignement durant la frappe. Cette fonction inaugurée (je crois) par Word 95, reprise dans WW7,
se montre très pratique et mériterait de figurer dans AmigaWriter. Hormis le correcteur orthographique, Haage & Partner annonce
le développement d'un thésaurus.
Outre une ergonomie innovante, le véritable plus apporté par AmigaWriter tient à sa gestion du texte et des images. En effet,
ce programme utilise un système de boîtes qui ouvre de nouveaux horizons à la mise en page dans un "simple" traitement de texte.
La boîte est l'élément de base d'AmigaWriter. Ainsi, que l'on désire entrer du texte ou des images, on doit à chaque fois utiliser
une boîte ("boîte texte" ou "boîte image"), qui contiendra ces données. De la même manière, lorsqu'on crée un nouveau document, il
s'agit d'une nouvelle boîte de texte. Quel avantage l'utilisateur peut-il en retirer ? Une mise en page simplifiée ! En effet, on
peut ordonner, redimensionner ou arranger ces boîtes à l'envie.
Afin d'éviter des erreurs de manipulation, il est possible de protéger les boîtes du déplacement ou du redimensionnement. En outre,
un outil appelé "passeur de texte" permet de choisir dans quel ordre les boîtes accueilleront le texte et les images. On peut ainsi
taper un texte sur deux pages, créer une nouvelle boîte texte, la placer au centre de la première page et faire passer le texte de
la deuxième page directement dans la boîte nouvellement créée, sans passer par la seconde page, tant que la nouvelle boîte n'est pas
pleine.
Sur les illustrations suivantes, j'ai procédé à la création de deux colonnes sur une page n'en contenant qu'une. La manipulation
peut-être décrite ainsi : création d'une nouvelle boîte sur la première page ; redimensionnement de la boîte afin d'obtenir une
deuxième colonne ; utilisation du "passeur de texte" pour placer la suite du texte de la première page dans la nouvelle boîte et
non sur la deuxième page.
Bien entendu, le fait d'obtenir deux colonnes n'est pas révolutionnaire et n'importe quel traitement de texte le permet. Mais avec
la même simplicité, on pourrait imaginer la création de quatre colonnes (2 et 2 superposées) et pourquoi pas l'ajout d'une
image à l'aide de la boîte adéquate. Bref, AmigaWriter ne se résume pas à un simple traitement de texte et permet de nombreuses
fantaisies dans la conception de documents.
Impressions et formats
Comme c'est le cas avec les programmes récents, la gestion de l'impression peut se faire, soit par les pilotes d'imprimantes du
Workbench, soit par TurboPrint ou Studio II. La reconnaissance d'une imprimante ne devrait donc pas poser de problèmes particuliers.
AmigaWriter 1.20 gère les polices bitmap, Compugraphic et TrueType (grâce à la ttf.library fournie avec AmigaWriter). Pour
les polices TrueType, il faudra toutefois veiller à les installer (avec TTFmanager) avant de pouvoir les employer. La
gestion Postscript est annoncée dans la version 2.0. En ce qui concerne les formats d'image, AmigaWriter gère l'Amiga IFF,
le JPEG, le PNG et…les datatypes ! Voilà une bonne idée qui permet à l'utilisateur de travailler avec ses formats d'images préférés.
Enfin, les formats de texte reconnus sont pour l'instant les suivants : AmigaWriter, RTF et ASCII. C'est peu, mais le nombre
de ces formats peut être augmenté grâce à un système de greffons.
Haage & Partner annonce d'ailleurs qu'un module d'importation MS-Word est en cours d'élaboration.
Conclusion
Pas de doute, AmigaWriter représente une bonne solution dans le domaine du traitement de texte sur Amiga. Son ergonomie,
ses possibilités de mise en page et le suivi de son support sont des arguments convaincants à l'heure du choix. D'autant plus,
lorsqu'on sait que Digita International n'annonce pour l'instant, aucune nouvelle version ou mise à jour de Wordworth 7.
Configuration requise
Nom : AmigaWriter 1.20.
Développeur : Haage & Partner.
Genre : traitement de texte.
Date : 1999.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68020, 8 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0.
Licence : commercial.
Prix : environ 550 FF.
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