Obligement - L'Amiga au maximum

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Test d'AmigaTeX
(Article écrit par Charles Vassallo et extrait d'Amiga News - novembre 1990)


Présentation de TeX

TeX est un programme de mise en forme typographique qui tourne sur des grosses machines, des stations de travail et quelques micros, IBM PC, Macintosh, Amiga et Archimedes (je crois). AmigaTeX est la version pour Amiga. TeX proprement dit est un intermédiaire entre le fichier texte initial et l'impression finale, qui va transformer ce texte en un fichier dvi (device independant), lequel est essentiellement une suite d'instructions du type "place tel caractère de telle police à tel endroit dans la page".

Les polices font partie de TeX et le "tel endroit" est calculé avec une précision phénoménale (mieux que 1 micron), sans aucune mesure avec ce qui sort des traitements de texte habituels. Ce fichier dvi est ensuite repris par un pilote d'imprimante qui va se charger de concrétiser les injonctions du fichier. Un fichier dvi obtenu avec une machine, un Amiga par exemple, peut ainsi parfaitement être repris par un PC ou un Mac. L'impression aura toujours la même allure, qu'elle sorte d'une matricielle, d'une laser genre HP à 300 points par pouce ou d'une machine professionnelle à plus de 1000 points par pouce - je ne dis pas qu'elle sera toujours aussi jolie.

C'est précisément en pensant aux besoins des professionnels que TeX a été conçu et en sachant que la belle typographie résulte d'une infinité de petits détails à peine perceptibles mais néanmoins indispensables pour un réel confort. TeX prétend faire de la belle typographie.

Quelques fonctions

Bien entendu, tous les pratiquants de TeX en sont plus ou moins amoureux et ils y voient des beautés que d'autres trouveront très... discrètes au premier abord. Par exemple, TeX est très fier de ses ligatures. Observez les lettres f, i, l dans les groupements ff, fi, fl ou bien les voyelles dans coeur ou oeil. La gestion des blancs par TeX est très complexe. Pour découper un paragraphe en lignes, TeX assemble tout le texte du paragraphe et part ensuite à la recherche des coupures possibles et des césures éventuelles. De même, TeX décide lui-même de la position des lignes et du passage à la page suivante en assemblant une page et demie avant de décider où placer les paragraphes.

TeX peut accentuer à peu près n'importe quel caractère, comme ø, ñ, ü, etc. pour les Suédois, les Roumains ou les Espagnols. Mais la grande affaire de TeX est bien sûr la typographie mathématique ; la légende dit même que TeX est né du désespoir de Donald Knuth (auteur de TeX en 1977) devant le mauvais sort qu'un imprimeur avait infligé à un de ses manuscrits. TeX peut écrire n'importe quoi :

AmigaTeX

Ou encore :

AmigaTeX

N'importe quoi disais-je ! Mais si on sait imprimer des matrices, on sait aussi construire des tableaux qui, à n'en pas douter, intéresseront un bien plus vaste public :

AmigaTeX

N'est-ce pas beaucoup plus poétique ?

Que l'on ne s'y trompe pas, TeX n'est pas un programme de PAO. Il peut en reproduire certaines des possibilités mais ce n'est pas toujours à la portée du premier venu. Je n'ai guère eu de mal à sortir cet article sur deux colonnes mais je serais actuellement incapable de le sortir en trois colonnes - on comprendra plus loin pourquoi. D'abord, la philosophie de TeX est à l'opposé du wysiwyg qui triomphe actuellement sur tous vos écrans. TeX n'est pas interactif. C'est avant tout un langage de programmation. Le fichier texte qu'on lui fait digérer contient à la fois les données - le texte lui-même - et les instructions qui lui disent que faire de ce texte. Par exemple, le début de ce paragraphe se présente de cette manière :

AmigaTeX

Tout ce qui commence par un "\" est une instruction qui permet d'obtenir un effet spécial sur le texte qui suit. TeX comprend environ 200 instructions élémentaires généralement très ésotériques, à partir desquelles on construit des macros qui rendent la vie plus agréable. Le programme TeX natif commence tout de suite par lire un fichier "plain" contenant 700 de ces commandes, permettant entre autres de construire des tableaux, d'aligner les équations, de gérer la pagination, les titres courants, les notes de bas de page et bien d'autres choses encore. Comme cela ne saurait suffire à tous les besoins, on a écrit d'autres ensembles de macros. LaTeX est sans doute le plus connu.

Comment utiliser TeX ?

La difficulté consiste bien sûr à créer le fichier texte et toutes ses instructions. La règle du jeu ultime s'appelle "The TeXbook" de Donald E. Knuth lui-même, publié par Addison Wesley - près de 500 pages superbes, mais, malheureusement pour beaucoup d'entre nous, en anglais seulement. Ce livre est indispensable à tout utilisateur sérieux. Il y a bien des introductions à TeX, par exemple dans l'ensemble AmigaTeX, qui permettent de démarrer et de faire des choses simples. Ou encore on a entendu dire qu'il valait mieux commencer avec LaTeX et on espère que le LaTeX User's Guide va permettre de faire l'économie du TeXbook. Erreur ! Tôt ou tard, on tombera sur des problèmes qui réclameront l'emploi de la bible officielle complète, le TeXbook.

En fait, le TeXbook est très facile d'accès. Donald Knuth classe ses lecteurs en trois catégories : les débutants, les sorciers et les grands maîtres. Le livre peut se lire sur les trois niveaux. Quand le débutant est arrivé au bout - après avoir fait les nombreux exercices proposés à son intention - il peut recommencer sa lecture, non pas parce qu'il n'aura rien compris, mais parce qu'il devrait pouvoir postuler au rang de sorcier. Il trouvera d'autres explications et d'autres exercices. J'ignore combien de relectures il faudra avant de devenir grand maître. On est alors capable de modifier les macros du fichier plain à son gré ou de les réécrire complètement...

On peut commencer à taper de petits documents très vite, comme du courrier personnel. Il suffit de définir la largeur et la hauteur de la page imprimée, puis de taper son texte, en terminant chaque paragraphe par un "\par'" :

AmigaTeX

Le charme des diverses "introductions" à TeX est de donner rapidement une idée d'ensemble du programme, en des termes différents de ceux du TeXbook. De plus, on y apprend plus vite les ficelles les plus courantes.

Les mathématiques conduisent à des codages qui peuvent impressionner les profanes, miais qui n'en sont pas moins généralement très simples. Par exemple, l'identité...

AmigaTeX

...se code en :

AmigaTeX

Les initiés comprendront qu'il s'agit d'une transcription mot à mot de la formule : int(égrale) de {-infini} à {+infini} de cos(inus)... TeX s'occupe tout seul du travail délicat, gestion des polices, placement des indices et des exposants, etc.

Dans une certaine mesure, on peut contourner la phase ingrate de l'apprentissage de TeX en démarrant sur LaTeX. Il s'agit d'un énorme fichier de macros qui se greffe sur TeX et qui a été conçu pour les gens sérieux qui sont appelés à faire des lettres, des articles, des rapports ou des livres ; autant d'options, de styles à préciser au moment du lancement LaTeX. Tous ces travaux se divisent en parties, chapitres, sections, sous-sections, sous-sous-sections (on ne descend pas au-delà) qui sont gérés différemment selon le style retenu.

Là-dedans, il y a généralement des équations et des figures numérotées, des références bibliographiques, des index qui s'appellent et se rappellent. De même, la présentation matérielle de la page, le bandeau de haut ou de bas de page, la numérotation diffèrent selon les styles. LaTeX gère tout cela automatiquement. Pour écrire cet article, j'ai tout bonnement lancé la formule magique adéquate...

AmigaTeX

...et j'ai commencé à taper le texte, pour une impression sur deux colonnes. Comme il n'y a pas d'option "threecolumn" pour le style article et que je ne suis qu'un tout petit sorcier, je suis incapable de formater ce papier sur trois colonnes. Bien entendu, cette première impression se fait avec les options par défaut de LaTeX. Les dimensions de la page, la séparation entre les colonnes ne vous conviendront pas forcément et il faudra partir à la chasse à travers le manuel pour corriger tout cela.

Il ne faut pas compter se servir de LaTeX si on n'a pas le manuel correspondant, LaTeX User's Guide & Reference Manual, de Leslie Lamport, éditions Addison Wesley. Là encore, en anglais uniquement. Ce manuel est rédigé dans le même style que le TeXbook, avec beaucoup d'humour et, me semble-t-il, il a été spécialement écrit pour permettre un accès facile aux débutants. L'inconvénient est que l'information y est très dispersée et qu'il faudra abondamment jouer de l'index pour retrouver ce que vous avez déjà vu quelque part... En plus, ce manuel ne remplace pas le TeXbook. Celui-ci reste indispensable, surtout si vous tapez beaucoup de mathématiques ou si vous avez besoin de caractères spéciaux.

Les figures

Les figures sont le point (très) faible de TeX. Comme celui-ci ne reconnaît que des caractères à prendre dans des polices prédéfinies, il est incapable de décomposer une image pour en replacer les éléments dans la page imprimée. Il existe bien une police spéciale composée de traits avec des inclinaisons diverses et de quarts de cercle de diamètres variés, mais les images qu'on peut composer avec cela manquent de variété. Cela suffit pour tracer des organigrammes, mais je doute fort qu'on puisse plonger le public dans l'extase avec une expo de TeX ou LaTeX-art. Il y a plusieurs solutions possibles :

1. La plus simple consiste à réserver l'espace voulu dans la page. On imprime l'image séparément et on utilise une forme primitive mais très fiable de "Cut and Paste" avec des ciseaux et un pot de colle. Si le travail est destiné à un tirage en offset, c'est une solution tout à fait acceptable.

2. TeX peut passer la main (automatiquement) au pilote d'imprimante en lui envoyant les informations nécessaires pour trouver l'image et la mettre au format souhaité. AmigaTeX permet ainsi d'imprimer des images stockées dans des fichiers IFF. Mais cela ne marche évidemment que sur Amiga ; on ne peut pas transporter les fichiers IFF sur une autre machine, par exemple pour bénéficier d'une imprimante plus puissante. Un autre point faible de cette solution est qu'on imprime une image raster, de résolution plutôt faible en termes de page imprimée. Pensez qu'un écran standard 320x200 ne devrait pas dépasser 3 cm de large sur la feuille de papier si on veut conserver la qualité laser de 300 points par pouce. Il faudrait pouvoir imprimer des dessins stockés en vectoriel. La situation n'est pas meilleure dans le monde IBM ou Mac.

3. Lorsque le dessin est petit et se répète souvent dans l'ouvrage, on peut en faire un caractère d'une police spéciale au moyen du logiciel Metafont, un autre satellite de l'univers de TeX. Solution très élégante, mais difficile d'accès pour le débutant. Il y a une belle démonstration de cette technique dans AmigaTeX.

Tout cela est fort général et s'applique à toutes les applications de TeX.

La version Amiga

Il est temps d'en venir à AmigaTeX, proprement dit. AmigaTeX a été écrit par Thomas Rockiki aux États-Unis et il est commercialisé en France par Essonne Mailing. A la commande, il faut préciser quelle imprimante va être employée. Il existe des pilotes pour QMS Kiss, QMS SmartWriter, HP Laserjet Plus, les Laser PostScript, les Epson série LQ ou MX (ou compatibles), Citizen 150-D, NEC P6-7, ImageWriter II. Si vous avez une autre imprimante, renseignez-vous auprès d'Essonne Mailing. Comptez 1690 FF pour AmigaTeX tout nu et 800 FF pour un pilote. Pour ce prix, vous recevrez 18 disquettes (ou plus, selon l'imprimante) et un grand classeur d'information.

Bien que tout cela fasse presque 16 Mo, le disque dur n'est pas indispensable grâce à une programmation très astucieuse de Thomas Rockiki. La configuration minimum est de 512 ko de mémoire et de deux lecteurs de disquette ou de 1,5 Mo et d'un seul lecteur.

Pour ma part j'ai longuement expérimenté le travail sur LaTeX avec deux lecteurs et 2 Mo et je peux assurer que cela tourne pratiquement sans aucune demande intempestive de disquette. Le secret réside dans une politique astucieuse de cache de polices de caractères : l'essentiel des 16 Mo consiste dans des quantités de polices dont assez peu sont utilisées à la fois dans un travail donné. Il suffit de faire le ménage dans la disquette "TeX:" (l'une des disquettes de l'ensemble AmigaTeX) pour réserver 400 à 500 ko pour un répertoire "pk" où les polices que vous demandez vont s'accumuler. Au début, chaque nouvel appel de police va provoquer une demande de disquette, puis ces appels disparaîtront peu à peu - jusqu'à ce que la disquette soit pleine, mais vous aurez une marge de manoeuvre appréciable.

Évidemment, tout cela marche encore bien mieux avec un disque dur. Thomas Rockiki conseille tout de même d'utiliser le cache de polices pour ménager le disque. Et avec une carte accélératrice... le rêve !

Programme Preview

Une grande partie de l'ensemble AmigaTeX est occupée par Preview et ses polices propres. Ce programme, écrit par Thomas Rockiki, permet de visualiser le résultat du travail de TeX sur l'écran de l'Amiga avant de passer à l'impression. Plusieurs modes d'écrans sont possibles. Le plus fidèle est le 640x400 entrelacé, dont on atténue le scintillement en jouant sur les couleurs. Si le scintillement reste intolérable, plusieurs modes non entrelacés sont possibles, mais moins précis ou déformés.

Le programme permet d'aller d'une page à l'autre, d'examiner une page sous différents grossissements et de défiler verticalement et horizontalement à travers une page lorsque celle-ci déborde de votre écran. Les diverses commandes sont accessibles soit à la souris par des menus ou des gadgets, soit au clavier. Cette visualisation utilise ses polices propres, en quelque sorte des modèles réduits des polices envoyées à l'imprimante, mais occupant autant de place sur les disquettes (six disquettes de polices pour Preview, autant que pour le pilote). Évidemment, il vaut mieux ne pas trop jouer du zoom en l'absence de disque dur, sinon le cache de polices va vite être saturé avec les diverses polices de visualisation et il laissera le champ libre au grille-pain.

Une session AmigaTeX typique se déroule sur deux fenêtres Shell. Dans l'une tourne l'éditeur de texte avec lequel vous tapez votre fichier source - n'importe quel éditeur convient pourvu qu'il délivre une sortie en pur ASCII. Dans l'autre, on lance d'abord Preview en tâche de fond, puis AmigaTeX, qui attend qu'on veuille bien lui envoyer quelque chose à compiler. Dans son fonctionnement par défaut, AmigaTeX se couple à Preview de telle sorte que dès qu'une page a été compilée, l'écran de visualisation vient au premier plan et la page apparaît. Grâce au fonctionnement multitâche de l'Amiga, on peut simultanément faire tourner l'éditeur de texte et Preview et passer de l'un à l'autre. On examine le texte compilé. S'il faut une retouche, on repasse sur l'éditeur pour faire la correction, puis on revient sur Preview pour éplucher la suite. Arrivé à la fin, retour à l'éditeur, sauvegarde du fichier, nouvelle compilation dans AmigaTeX qui était resté en attente, et rebelote. En plus, AmigaTeX bénéficie de la mémoire des touches frappées incorporée au Shell.

Dans la limite de fidélité de la visualisation, c'est du wysiwyg - et on peut augmenter cette fidélité avec le zoom - mais ce n'est pas interactif. La durée du cycle est limitée par le temps de compilation, qui dépend évidemment de la longueur du texte et de sa complexité. Je donnerai un exemple extrême, pour un chapitre de 50 pages avec beaucoup d'équations et de références croisées en LaTeX : 6 minutes 30 pour un simple 68000. Ce temps se réduit à 65 secondes avec un 68030 (carte GVP 3001/28 MHz + mémoire 32 bits) ! Bien entendu, on ne travaillera pas directement avec un fichier aussi important, mais avec des blocs de 1 à 4 pages et les temps seront réduits d'autant. On ne prendra le chapitre en bloc que pour les derniers détails de mise en page. Le fichier dvi pour ces 50 pages fait environ 280 000 octets.

Les autres programmes

Outre TeX et Preview, l'ensemble AmigaTeX offre d'autres programmes intéressants :
  • LaTeX, déjà présenté.
  • BibTeX, un ensemble de macros destiné à dresser des bibliographies, plus perfectionnées que celles qui sont incluses dans LaTeX.
  • SliTeX, qui sert à faire des textes destinés à des présentations orales (textes pour transparents, par exemple). SliTeX et BibTeX sont documentés dans le manuel LaTeX.
  • Metafont, qui sert à créer des polices.
La documentation livrée contient :
  • Une présentation d'AmigaTeX, avec ses diverses mises en route possibles selon le matériel disponible, le fonctionnement de Preview, une présentation des pilotes d'imprimante et de leurs commandes, une introduction à Metafont et enfin la présentation de l'impression des images IFF.
  • Une présentation de BibTeX.
  • Une introduction rapide à TeX de 90 pages.
La traduction française est en cours et elle sera expédiée à tous les utilisateurs enregistrés auprès d'Essonne Mailing.

N'oubliez pas que le TeXbook et, éventuellement, le manuel LaTeX sont indispensables. Il faudra penser à compléter votre AmigaTeX par ces ouvrages. J'ai gardé pour la fin l'existence d'un excellent ouvrage en français, "Le Petit Livre de TeX", de Raymond Seroul, InterEditions (Paris), environ 320 pages. Encore une fois, cet ouvrage ne remplace pas le TeXbook - irremplaçable par définition - mais il contient de nombreux trucs intéressants et utiles pour le francophone, ne serait-ce que la mise au goût typographique français des signes de ponctuation. J'ai largement utilisé ses recettes pour cet article.

Essonne Mailing compte diffuser tous ces ouvrages, ainsi que tous ceux qui sont mentionnés dans la bibliographie du manuel d'AmigaTeX.

J'avais encore à dire, à propos de ARexx, de Metafont et autres, mais je crains d'abuser de l'hospitalité de A-News...

Nom : AmigaTeX.
Auteur : Donald Knuth, Adaptation Amiga : Thomas Rockiki.
Genre : mise en forme typographique.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire, deux lecteurs de disquette (ou 1,5 Mo de mémoire et un seul lecteur de disquette).
Licence : commercial.
Prix : 1690 FF, et 800 FF pour un pilote.


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