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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Amiga E 3.3a
(Article écrit par Pierre Girard et extrait d'Amiga News - avril 1998)
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E v3.3a, toujours plus de simplicité
Comme vous l'avez certainement vu, cela fait un certain moment que j'ai fait une pause. Donc, pour continuer dans cette voie-là,
je vous sers ce mois-ci un article qui ne vous parlera pas de programmation mais de la nouvelle distribution du langage E.
Si vous allez régulièrement butiner sur Aminet, vous aurez remarqué que la dernière version publique est la 3.3a (1 692 229 octets
très exactement). Vous allez peut-être me dire que ce n'est qu'une version de plus corrigeant quelques bogues, mais vous auriez
tort. Faisons le tour du propriétaire.
Installation
Bonne blague ! Vous copiez tout dans votre répertoire "AmigaE" et c'est fini. Enfin, j'exagère. Il y a comme d'habitude les
correctifs pour faire la mise à jour des versions enregistrées, et les indispensables scripts ARexx pour lancer la compilation
automatique depuis GoldEd ou CygnusEd (pour les autres, il y aura quelques modifications à faire).
Nouveautés
Je vais ici vous donner quelques nouvelles de l'évolution du E depuis qu'il a passe le cap de la version 3 qui amenait un lot
important de nouveautés. Depuis, il y a eu plusieurs versions qui corrigeaient pour la plupart des bogues.
Nous avons vu apparaître avec la version 3.1a, le préprocesseur et surtout EDBG, le débogueur spécifique au E et qui lui
manquait cruellement. La version 3.2a a apporté, quant à elle, la possibilité de générer des bibliothèques de fonctions
(librairies) accessibles à n'importe quel langage de programmation, et ce, d'une manière incroyablement simple.
Nous voilà donc à la version 3.3a qui sans être une évolution majeure du langage (version 4.0 ?) est quand même relativement
importante. Tout d'abord, le paquetage est plus complet. Il inclut de nouvelles fonctions mathématiques gérant les "floats",
une nouvelle mouture de Ebuild (le make du E) pour les projets un peu lourds, de nouvelles versions de modules et une version
très améliorée de EasyGUI.
Personnellement, je trouve ce module très puissant et très facile à utiliser, mais je trouve que le code à l'arrivée est imposant
par rapport aux sources. Il est donc surtout à conseiller pour les applications relativement importantes. On peut noter que le
répertoire "Sources" s'est étoffé, comprenant des distributions de classes d'objet pour la programmation orientée objet, et un
répertoire "gfx" devenant de plus en plus complet, avec cette fois-ci, tenez vous bien, des modules et des
exemples pour faire du "mapping" ! Les personnes hermétiques à l'assembleur vont enfin pouvoir créer des démos. :-)
L'environnement
De travail, bien sûr. Je pense que c'est le fait le plus important de cette nouvelle distribution. Je vous avais déjà parlé de
ce point qui est très important à mes yeux pour programmer efficacement (et j'espère bien que d'autres personnes pensent la même
chose). Le débogueur, EDBG, a été peaufiné. Tout d'abord, plusieurs bogues ont été anéantis (arf, arf...), donc EDBG est maintenant
plus stable. Ceci est le minimum que l'on demande à ce genre de programme, étant donné que l'on traque déjà les bogues
dans notre propre programme !
Sinon, il intègre de nouvelles fonctions fort intéressantes comme un "follow mode", par exemple, qui permet d'exécuter le programme
lentement et de voir au fur et à mesure ce qui se passe (le temps écoulé entre chaque "instruction" est programmable). Tout
aussi important, on peut exécuter le programme jusqu'à ce qu'une variable soit modifiée. Il suffit pour cela de créer un "memory
breakpoint" avec comme arguments {variable}.
Inséparables
Mais la grande nouveauté de cette version 3.3a est l'interfaçage qui a été réalisé avec Explorer. Désormais, on peut non seulement
voir la valeur d'une variable dans EDBG (double-clic sur la variable), mais aussi directement transmettre l'adresse de celle-ci
à explorer en maintenant en plus la touche "Shift" enfoncée. Pour cela. il faut qu'explorer ait déjà été lancé. Le débogueur peut
le faire de lui-même au premier "Shift+double-clic" sur une variable, mais il ne passe pas la bonne adresse au lancement. Il
faudra donc demander à EDBG de transmettre l'adresse une nouvelle fois (petit bogue ?). De plus, n'oubliez pas de régler les
préférences des deux programmes, à savoir qu'explorer doit être en "auto-reply" et EDBG doit connaître le chemin d'explorer.
Enfin, en ce qui concerne l'utilisation d'Explorer, j'en ai déjà longuement parlé dans un
autre article.
Conclusion
Cette nouvelle distribution du langage E se révèle à la hauteur de nos espérances. Le suivi est parfait, l'auteur faisant des
efforts pour proposer toujours plus de simplicité sans pour autant sacrifier à l'efficacité. L'avenir de ce langage est quand
même en péril avec l'arrivée des cartes PowerPC dans nos futures machines (viiite !), mais Wouter van Oortmerssen y pense
déjà et envisage un portage sur PowerPC (ou même d'autres processeurs) mais attend, comme tout le monde, de savoir quel sera
l'avenir de l'Amiga (il annonce quand même un an de travail, sachant qu'il n'a pas commencé !). M'enfin bon, on est toujours
sur nos bons vieux Amiga à base de 680x0 et ce n'est pas ça qui va nous empêcher de programmer. Donc, je continue à explorer tous
ces magnifiques modules et je vous concocterai un petit programme les exploitant. Ciao.
Nom : Amiga E 3.3a.
Auteur : Wouter van Oortmerssen.
Genre : langage de programmation.
Date : 1997.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : gratuiciel.
Téléchargement : Aminet.
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