Obligement - L'Amiga au maximum

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Dossier : Les émulateurs sur Amiga et Atari ST (1988)
(Article écrit par Ivan Roux et extrait de Tilt Hors Série - mars 1988)


Émuler un micro revient à le rendre compatible avec les logiciels d'autres ordinateurs. Opération séduisante qui permet, pour un coût moindre, de disposer en une seule et même machine d'un Atari ST, d'un Amiga, d'un Commodore 64, d'un PC ou d'un Macintosh. Hélas, la théorie est encore loin de la pratique ! Et, dans ce domaine, une vigilance extrême s'impose : n'achetez pas d'émulateur sans l'avoir au préalable testé vous-même ou, plus simplement, lisez les pages qui suivent...

Une nouvelle catégorie de logiciels perce l'anonymat et sort de l'utilisation confidentielle : les émulateurs d'ordinateurs. Le concept est simple, encore fallait-il le trouver. Mettre un ordinateur X sous le capot d'une machine Y. Par exemple, le PC dans la peau d'un Atari ST. Étonnant, non ?

A l'évidence, cette prouesse est rendue possible parce que les micros 16/32 bits sont plus rapides que leurs cousins 8 bits et plus imposants en capacité mémoire. On imagine mal un Commodore 64, avec ses malheureux 64 kilooctets, émuler un Amiga 500 disposant de huit fois plus de mémoire ! Le contraire est possible, en théorie.

Comment peut-on émuler des machines qui n'ont rien en commun sinon le clavier et l'écran ? La grande difficulté provient du fait que les processeurs sont différents. Les jeux d'instructions sont propres à chacun. Le 68000 ne comprend rien aux codes du processeur 8086 pas plus qu'à ceux du Z80. Et même si les "puces" étaient identiques, le problème n'en serait pas résolu pour autant. Chaque machine fonctionne grâce au système d'exploitation qui lui est spécifique. Il gère la mémoire et les entrées-sorties de façon particulière. MS-DOS, le système d'IBM PC, le TOS de l'Atari ST et l'AmigaOS n'ont vraiment rien de commun.

Autre point de discorde : il n'y a plus un seul microprocesseur mais plusieurs circuits spécialisés. Un tel se charge de l'affichage, du graphisme couleur (exemple : la carte CGA pour IBM). Tel autre s'occupe du son, etc.

Donc, autant de tâches supplémentaires dont l'émulateur doit s'acquitter. Sans compter la gestion des lecteurs de disquette, des formats de lecture-écriture, et j'en passe...

Danger ! les émulateurs C64/Amiga sont loin de tenir leurs promesses...

Dans ce chapitre, auraient dû figurer en bonne place les très attendus GO-64 et 64 Emulator. Tous les anciens du Commodore 64, convertis à l'Amiga, piaffent d'impatience ! Il faudra faire preuve de sagesse. Ces deux produits existent, nous les avons essayés. Ou plutôt, nous avons pratiqué maintes tentatives. En vain. Le résultat est catastrophique. On se demande comment des machins pareils circulent dans le commerce. Un bon conseil, n'achetez rien pour l'instant et surtout, le moment venu, demandez une démonstration à votre vendeur. Sinon vous risquez de jeter vos 1300 FF (le prix de GO-64) en pure perte. Il est prévu de nouvelles versions améliorées (l'adjectif fait sourire...) dans les semaines à venir.

Voyons un aperçu de l'étendue du désastre. L'émulateur comprend une disquette et un boîtier. Ce dernier permet de relier le lecteur de disquette 1541 du C64 à la prise parallèle de l'Amiga. Lançons le logiciel. L'écran devient bleu, on reconnaît bien la page d'accueil du C64. La frappe au clavier met la puce à l'oreille tellement l'affichage est lent et les caractères ont du mal à suivre à l'écran. En plus, le clavier de l'Amiga ne correspond pas à celui du C64, il est difficile de repérer les touches de déplacement.

Quelques lignes de BASIC plus tard et nous voilà enfin arrivé au "Run" décisif. Ça marche, oui, mais à la vitesse d'une tortue paralytique dans un bac de glu. Et ce n'est pas fini, il y a pire. Le lecteur de disquette est branché, tentons de charger le catalogue. La disquette tourne puis, après quelques tours de moulinette, la diode se met à clignoter. Néant.

Pas l'ombre d'un bout d'octet transmis. Cette opération anodine a bel et bien planté l'Amiga. J'espère que vous êtes convaincu maintenant. Ne jetez pas votre C64, c'est encore lui qui s'émule le mieux !

Une rumeur persistante circule dans le Landernau de la micro un émulateur ST sur Amiga serait à nos portes. Techniquement, rien d'impossible à cela. L'Amiga peut tout à fait gérer ce genre d'application. Mais, à force d'attendre que la rumeur devienne une réalité, on peut se demander s'il ne s'agit pas d'un gag !

Le cas de l'Amiga 2000 est assez particulier. C'est littéralement deux ordinateurs en un : un Amiga et un compatible PC, XT ou AT. Certains sursautent de le voir figurer dans les émulateurs. Soit. La carte XT transforme l'Amiga en PC. Mais elle s'achète séparément pour la somme de 5300 FF. Vous pouvez acheter d'abord l'Amiga 2000 muni d'un simple lecteur 3,5" et, par la suite, installer des cartes XT et AT ainsi qu'un lecteur 5,25" pour lire directement des disquettes PC.

Les émulateurs destinés aux ST ne se valent pas. Mieux vaut choisir en connaissance de cause...

Avec l'émulateur PC-Ditto sa MageST entre au PC. Il est entièrement logiciel, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de circuit à brancher. Tout se trouve sur la disquette, tant mieux. Les essais, sur un 1040ST, se sont révélés prometteurs et concluants. Avec un 520ST, le logiciel fonctionne, mais la place disponible pour installer un programme est juste. Il reste environ 200 ko utilisables.

Passons à la pratique. Le PC-Ditto est lancé et un message invite à introduire la disquette MS-DOS. Il faut bien distinguer le programme d'émulateur PC-Ditto et le système MS-DOS qui est le programme de base du PC. On peut ajouter un lecteur 5,25" externe à l'Atari et utiliser les disquettes classiques pour PC. Mais le lecteur interne 3,5" fait aussi bien l'affaire. Le tout est de réaliser le transfert en 3,5".

Insérons le MS-DOS dans le lecteur. Au bout de quelques secondes de chargement, nous sommes dans l'univers du PC. Entrons la date et l'heure puis la commande "DIR". Le catalogue s'affiche avec les noms de tous les fichiers présents. La lecture du disque se passe sans trop de problèmes. Au total, après avoir essayé trois disquettes, une seule a résisté et n'a rien voulu charger.

Tiens, si on regardait ce que donne Turbo Pascal sur un Atari ST. Il faut rappeler que ce langage a été développé pour fonctionner sur PC et non sur Atari ST. Après avoir tapé "Turbo", le programme se charge en mémoire. Je me mets sous l'éditeur et j'entre un petit programme. Puis j'effectue dans l'ordre, la sauvegarde du texte sur disquette et la compilation comme si j'utilisais Turbo Pascal sur un PC. A l'exécution, aucun problème sauf une certaine lenteur.

Ce problème est lié au fait que le programme d'émulation doit interpréter pas à pas les codes machines du PC et les convertir en codes compréhensibles par le ST. Il y a un niveau supérieur d'exécution d'où un ralentissement qui varie de 50 à 80%. La conséquence est que l'émulateur gère mal les jeux d'action ou d'arcade car ils se traînent lamentablement. Les affichages sont saccadés et insupportables pour les yeux. Par contre, les applications utilitaires passent bien.

Parmi les logiciels dont le fonctionnement est garanti par PC-Ditto figurent Lotus (1-2-3), dBase III, WordStar, GWBasic, Microsoft C, Turbo Pascal, etc. Ces quelques noms suffisent à montrer que l'usage de cet émulateur est, avant tout, bureautique. Jusqu'ici, PC-Ditto ne fonctionnait qu'avec un moniteur couleur mais la version que nous avons testée admet le moniteur haute résolution de l'Atari ST. Vérifiez à l'achat que vous avez cette version, elle est plus confortable. Des petits utilitaires fournis avec le logiciel permettent de configurer entièrement le ST. On définit les types de lecteurs, interne ou externe, 3,5" ou 5,25". La vitesse de saisie au clavier est modifiable, de même que la palette de couleurs (pour la version couleur). La nouvelle configuration est sauvegardée sur la disquette.

Vous pouvez également formater vos disquettes aux formats IBM, 40 ou 80 pistes en simple et double face. La place mémoire réservée par PC-Ditto est de 300 ko. Possesseurs de 1040ST, vous avez déjà calculé ce qu'il vous reste pour installer vos programmes : 703 ko, plus que n'en dispose un PC ! Côté périphériques, il émule les sorties série et parallèle ce qui permet l'usage de tous les traitements de texte et des imprimantes.

Supercharger est un autre émulateur MS-DOS, Il a été annoncé lors de l'Atari Show de Londres (fin novembre 1987) et n'est pas encore disponible en France. Contrairement à PC-Ditto, Supercharger se présenterait sous la forme d'une carte matérielle équipée d'un bouton "Reset" (réinitialisation). Il fonctionnerait en monochrome et couleur et émulerait, entre autres, la souris...

Décidément, le ST a l'âme d'un caméléon. Non content d'arborer les couleurs d'IBM, il croque la pomme. Il existe deux émulateurs Macintosch, Magic Sac et Aladin. Passons vite sur Magic Sac (édité par Robtek) puisque malgré d'innombrables essais, il a refusé de fonctionner. Cet émulateur est livré avec des disquettes et un boîtier à enficher sur le port cartouche. Que renferme la boîte ? L'emplacement prévu pour les ROM (mémoires mortes) du Mac. Au départ, un écran de configuration s'affiche et offre le choix entre plusieurs tailles de mémoire, de 128 ko à 896 ko. Elles correspondent à la place que vous souhaitez réserver pour l'installation des programmes. Après avoir suivi les instructions, nous avons obtenu le message "la cartouche a des problèmes... éteignez la machine et vérifiez les connecteurs". Sans jeter la pierre, il faut admettre que tout cela n'est pas de bon augure.

Avec Aladin, l'horizon s'éclaircit. Il est entièrement logiciel et il semble émuler correctement. Cependant, la plus grande prudence est de mise avec ce genre de logiciel. On constate que certains logiciels pour Macintosh se plantent joyeusement sur Atari ST. L'essai avec Sargon III a fait des ravages sur l'écran.

Voyons le bon côté de la manoeuvre. Après avoir chargé Aladin, la petite icône du Mac apparaît au beau milieu de l'écran. Puis la sonnerie caractéristique m'invite à insérer une disquette. Attention, il faut ôter la protection sinon le programme refuse de continuer. La suite des opérations se pratique comme sur le Mac.

Après avoir transformé votre ST en IBM, jouez la carte Macintosh...

Il est préférable de respecter les consignes habituelles du Mac. Si vous enlevez votre disquette sans passer par l'option "éjecte", vous risquez de l'endommager. Pour sortir d'Aladin et retourner au GEM, il n'y a qu'une solution : éteindre le ST. En effet, Aladin émule la réinitialisation. C'est-à-dire que si vous appuyez sur le bouton du même nom, caché au dos de l'Atari, vous serez toujours sous Mac ! J'avoue que la première fois, l'effet est surprenant. Les logiciels émulés tournent vite et aux dires de quelques adeptes, certains seraient plus rapides avec Aladin que sur Mac.

La seule explication possible est que les deux machines sont équipées du microprocesseur 68000. Ainsi, l'opération consistant à interpréter chaque code machine, n'a plus de sens. Avis aux possesseurs de 520ST : Aladin n'échappe pas à la règle, il est gourmand en mémoire, donc quasiment inexploitable sur cette machine. Avec le modèle 1040 plus un second lecteur de disquette, vous aurez une bonne marge de manoeuvre.

Un émulateur qui marche à peu près est déjà une prouesse technique. S'il fonctionne bien, c'est un véritable exploit. Cependant, n'en attendez pas des merveilles. Si vous désirez réellement utiliser les logiciels PC et Macintosh sans courir le risque de plantages, achetez ces machines. Le prix n'est pas le même : 6000 FF environ pour un compatible PC contre 900 FF pour l'achat de PC-Ditto.

Mais les émulateurs sont plutôt des objets de curisosité et de dépannage immédiat. A la limite, on peut s'en servir pour tester si un logiciel dit "compatible PC" est vraiment compatible. S'il tourne sur Atari ST, il y a de fortes chances qu'il fonctionne sur toutes les machines.

ST et Minitel font bon ménage, pour peu que vous disposiez d'un émulateur de communication adapté à vos besoins

Un ordinateur est une machine à jouer, à programmer et aussi à communiquer avec ses semblables. Pour établir une liaison entre deux unités, il y a plusieurs façons de procéder. On les relie directement par un câble série si la distance est courte (quelques dizaines de mètres). En revanche, s'il y a des murs, des montagnes à franchir, le recours au réseau téléphonique commuté (la ligne normale) s'avère indispensable.

Troisième solution : utiliser les réseaux tels que Transpac, spécialisés dans la communication entre ordinateurs et terminaux.

En France, le terminal le plus répandu est tout bonnement le Minitel. Cet appareil est très utile pour brancher son ordinateur dessus. En effet, la petite boîte marron cache un modem, l'interface qui émet et reçoit les signaux. Son principal intérêt est d'être fourni gratuitement par les Télécoms. Précisons qu'il faut avoir le modèle 1B à modem retournable. Le raccordement entre le Minitel et le ST s'effectue à l'aide d'un câble que l'on branche sur la sortie modem de l'unité centrale et, à l'autre extrémité, sur la prise péri-informatique située à l'arrière du boîtier Minitel.

Vous pouvez fabriquer vous-même le cordon mais le mieux est de se le procurer dans une boutique. C'est plus prudent. Il nous reste à charger le logiciel de communication se trouvant sur la disquette grise "Language disk" offerte gracieusement par Atari avec la machine. En cliquant sur l'option "Bureau", vous trouvez "Émulateur VT 52". Ce programme va servir à transmettre et recevoir des messages. Au fait, j'espère que vous avez un copain qui est équipé comme vous ! Sinon vous allez prêcher dans le désert. La page de configuration de la RS 232 est affichée. Il faut se mettre en 1200 bauds, en parité paire et 7 bits/car. Puis confirmer. Tous les éléments sont prêts pour le dialogue. Le Minitel est allumé, le cordon est branché.

Appelez votre correspondant (en composant son numéro). L'un de vous doit "retourner" son modem. C'est très facile : il faut appuyer simultanément sur les touches Minitel "Fnct" et "M" puis sur "R".

Dernière chose, vous devez appuyer sur la touche "connexion-fin". Elle sert à envoyer la porteuse reconnaissable à son sifflement aigu. Le correspondant va l'entendre dans l'écouteur et actionner à son tour la touche "connexion-fin". Maintenant, vous pouvez taper vos messages sur le clavier de l'Atari ST tout en recevant ceux de votre interlocuteur. Cette façon de communiquer ne coûte que le prix du câble, c'est un argument de poids.

Emulcom, distribué par Atari, est un logiciel qui émule le Minitel et ajoute d'autres fonctions pratiques. Il est fourni avec une documentation, la disquette programme et le cordon de raccord prise modem et Minitel.

La connexion aux services Télétel se fait à partir de l'Atari ST en cliquant sur l'icône "Connexion". Emulcom ne dispose pas les informations et les commandes à l'écran suivant la résolution choisie. Dans tous les cas de figure, vous retrouvez l'écran du Minitel, les touches de commande Suite, Retour, Envoi, etc. Il n'est plus nécessaire de pianoter sur le clavier du Minitel, vous faites tout avec la souris de l'Atari ST. Ce type d'émulateur vous fait économiser du temps de connexion, donc de l'argent. Vous sauvegardez les pages consultées et ensuite vous les relisez tranquillement en sirotant votre digestif favori. Pendant la consultation, une petite horloge indique le temps écoulé depuis le début. Emulcom émule le mode vidéotex et téléinformatique 80 colonnes. Ce dernier est réservé aux applications professionnelles.

Au-delà de la consultation des services, Emulcom permet d'envoyer et recevoir des fichiers d'un Atari ST à l'autre. Toutefois, il n'y a pas de contrôle au niveau de la transmission des octets. Des erreurs peuvent donc se glisser. Ce logiciel est très complet et répond aux besoins des fanas du Minitel.

Tableau récapitulatif

Logiciels Éditeur Fonction Machine Prix
Aladin ProficomP émulateur Macintosh Atari ST NC
EmulCom Atari émulateur Minitel Atari ST 890 FF
Flammitel Commodore émulateur Minitel Amiga 850 FF
GO 64 SIS Software émulateur C64 Amiga 1300 FF
Magic SAC Robtek émulateur Macintosh Atari ST 1800 FF
PC Ditto Avant-Garde Système émulateur MS-DOS Atari ST 890 FF
The 64 Emulator ReadySoft émulateur C64 Amiga 600 FF



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