Obligement - L'Amiga au maximum

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Dossier : Les gestionnaires de bases de données sur Amiga et Atari ST (1988)
(Article écrit par Ivan Roux et extrait de Tilt Hors Série - mars 1988)


Ne perdez pas le contact avec la base ! Les gestions de fichiers sur Atari ST et Amiga sont très correctes mais, une fois encore, le prix, pour ce type de machine, fait la différence : mieux vaut définir soigneusement vos besoins avant de choisir votre base de données... Ivan Roux fait le point sur ces logiciels très utiles et vous présente en détail Superbase, un logiciel qui, pour un prix raisonnable, répond à l'attente de la majorité des utilisateurs...

Archiver des données, les relire, les organiser logiquement, les modifier, les supprimer lorsqu'elles sont inutiles, telles sont les fonctions de base d'une bonne gestion de fichiers. Imaginons un annuaire téléphonique dans lequel les noms des abonnés seraient placés dans n'importe quel ordre.

Comment trouver le numéro de Monsieur Tilt s'il n'y a pas de classement alphabétique ? Je ne vais tout de même pas lire l'annuaire en entier. Le logiciel de gestion effectue automatiquement le tri. Autre point important : retrouver une information de plusieurs façons. Un ami me dit qu'il lit la meilleure revue de micro-loisirs dont l'adresse est rue des Italiens mais il a oublié de me donner son nom. J'ai deux critères de recherche. Soit je consulte la liste des revues jusqu'à la bonne adresse, soit je regarde rue des Italiens s'il existe une revue d'informatique.

Dans les deux cas, j'obtiens la réponse : Tilt. Avec l'annuaire électronique (celui auquel on a accès par le 11 sur Minitel), je peux aller encore plus vite en combinant les critères. Je tape tous les éléments sur mon terminal. A l'autre bout de la ligne, le service les recueille, consulte la base de données et envoie la réponse en quelques secondes.

Qu'est-ce qu'une base de données ? C'est un ensemble structuré de fichiers reliés entre eux de façon à éviter les redondances d'informations. La complexité d'organisation des données est telle que la même information se retrouve dans cinquante fichiers différents. A force, cela prend tout de même beaucoup de place. D'où l'idée de trouver une organisation permettant de citer le moins souvent possible un même élément.

Second impératif : le temps de recherche doit être le plus court possible. Il n'est pas question que le programme se perde dans les fichiers et mette deux heures pour signifier qu'il existe un M. Dupont, boulanger à Créteil. L'exemple de l'annuaire électronique est extrême puisqu'il comporte environ trente millions d'abonnés ! Revenons à des proportions bien plus modestes sur nos petites machines.

En matière de gestion de fichiers ou de bases de données sur micros, le problème est clair. Si vous ne disposez que d'un lecteur de disquette (même double-face), vous ne pourrez gérer que de petits fichiers. Avec un lecteur externe, ce sera mieux. Après, passez au disque dur qui vous donnera un certain confort.

Inutile d'investir des dizaines de milliers de francs dans le logiciel le plus performant...

Côté logiciels, il en existe de très bons sur Atari ST et Amiga. Mais, si c'est pour entrer votre carnet d'adresses personnelles, il est inutile d'investir des dizaines de milliers de francs dans le logiciel le plus performant. D'autant que performance rime souvent avec complexité d'utilisation.

Superbase (de Micro Application) est un système de gestion de bases de données qui a le mérite de tourner sur Atari ST, Amiga et compatibles PC. Il n'est ni très puissant, ni médiocre. C'est un bon compromis pour se lancer dans la gestion d'archives. Son rapport qualité-prix est intéressant : 990 FF. Superbase fonctionne avec les intégrateurs graphiques des ST et Amiga, respectivement GEM et Workbench, ce qui est très pratique.

Avant de commencer, le programme demande sur quel fichier nous désirons travailler. S'il existe, le premier enregistrement s'affiche à l'écran. Pourquoi pas ? En bas figure une ligne d'icônes représentant des touches de magnétoscope. Elles servent à passer en revue les fiches successives soit une à une, soit en accéléré.

On peut, de la sorte, visualiser les précédentes ou les suivantes. Arrivé sur la dernière, une boîte d'alerte indique que c'est la fin du fichier. Une touche spéciale permet d'importer un fichier externe d'images. L'intérêt est de pouvoir l'annexer au fichier courant.

Mais ne brûlons pas les étapes et créons un nouveau fichier. La ligne de menu supérieure permet d'accéder à toutes les fonctions du système. Cliquons l'option "Créer un fichier". Aussitôt, apparaît un écran dans lequel nous allons définir les champs du fichier et les types de saisies. Le fichier est modeste et comportera cinq champs. Au fait, à quoi va-t-il servir ? A répertorier les piles de jeux qui traînent sur les étagères. Chacun sera identifié par son nom, sa catégorie (action, aventure, stratégie, etc.), la machine sur laquelle il tourne (parce que j'ai trois micros) et enfin sa cote d'amour.

La création des champs est enfantine. On tape le libellé du champ, par exemple "Nom". Ensuite on choisit son type (texte, numérique, libre, date) puis on indique si la saisie est obligatoire ou non. Il faut répéter ces trois opérations autant de fois qu'il y a de champs. Superbase accepte plusieurs formats numériques. A l'utilisateur de spécifier le nombre de chiffres après la virgule et la présence du signe devant la valeur. Après avoir établi la grille de saisie, il est important de préciser le ou les index. Cette opération est essentielle car c'est elle qui détermine comment retrouver une information précise.

Notons que ce logiciel admet 999 index par fichier ce qui est colossal. En pratique, trois voire quatre suffisent amplement. Il faut savoir que chaque index entraîne la création de son propre fichier. Alors imaginez la tête de votre disquette avec 999 fichiers plus le fichier principal ! Vous constatez, après la création des index, que votre lecteur s'allume. C'est normal puisqu'il crée effectivement tous les fichiers. Enfin arrive le moment de saisir les fiches. L'écran affiche les libellés des champs. Piochons une dizaine de jeux dans la pile et entrons leurs caractéristiques.

Il y a trois présentations possibles des fiches : en tableau, en formulaire et en registre. Mais libre à vous d'en modifier l'aspect. Pour cela, vous pointez un libellé avec la souris. Cliquez et déplacez-le où bon vous semble. C'est avec ce genre de manipulation que l'on découvre le génie de la souris !

Quelques fiches plus tard. Consultons notre petit catalogue au moyen des touches "magnétoscopes". Tous les enregistrements (les fiches) défilent devant nous. Le but d'une gestion de fichiers est de faciliter la recherche d'une fiche dans une grosse liasse. Mais on peut vouloir extraire un ensemble de fiches présentant des points communs. Par exemple, je désire connaître tous mes jeux d'action sur Amiga et uniquement ceux-là.

Grâce au filtre, Superbase va travailler à ma place. Pour l'activer, j'appuie sur la touche magnéto "=" et la boîte de dialogue apparaît. A gauche se situe la fenêtre des champs du fichier. La partie droite contient des opérateurs logiques "AND", "OR" et surtout "LIKE". Pour obtenir mes fiches particulières, il faut combiner les champs et les opérateurs. La traduction de "jeux d'ACTION sur AMIGA" est (Catégorie LIKE "Action") AND (Machine LIKE "Amiga"). En validant ce filtre, Superbase va passer au crible toutes les fiches et éditer celles qui correspondent aux critères demandés. Que fait "LIKE" ? On pourrait l'assimiler à l'égalité mais il a un sens plus large. Le filtre "Nom=Toto" recherche les fiches Toto. Par contre avec "Nom LIKE TOTO", il ne se soucie pas de l'orthographe de TOTO et sort tOtO, TOtO, etc.

Les possibilités de combinaison du filtre sont infinies. C'est purement ce qu'on appelle de la recherche multicritère. Voyons un autre exemple utilisant l'opérateur relationnel "<" (strictement inférieur à). Dans un gros fichier, je cherche tous les articles dont le prix n'excède pas 500 FF. La construction du filtre est "Prix < 500". Ce n'est pas plus compliqué !

Essayez donc un peu de vous promener dans le métro avec votre ST...

Un autre aspect intéressant de Superbase est l'importation de fichiers externes. On peut importer des images au format Degas et les ajouter à un enregistrement du fichier principal. En effectuant la manoeuvre, j'ai constaté des différences entre les versions Amiga et ST. Sur Amiga, aucun problème. En revanche, le ST digère mal et lâche des bombes.

L'idée est bonne mais est-elle vraiment exploitable ? Une image consomme beaucoup d'octets sur une disquette. Si c'est pour s'amuser avec un fichier de 20 images, autant faire des photocopies et les coller sur un cahier. Et puis, on peut se promener dans le métro avec son cahier tandis qu'avec un Atari ST...

Les fichiers Superbase sont destinés un jour ou l'autre à sortir sur imprimante. Comme rien ne vaut une belle édition, cette disponibilité n'a pas été négligée, loin de là. Avant de parler des états, précisons que le logiciel reconnaît quatre périphériques de sortie. L'écran bien sûr, l'imprimante, un autre fichier Superbase et un fichier ASCII. La dernière issue autorise l'échange de données avec d'autres logiciels mais c'est assez acrobatique à mettre en oeuvre. L'état est le fruit de vos longues heures de travail couché sur papier. C'est le document final résultant du traitement d'un ou plusieurs fichiers. Avant d'imprimer, le paramétrage est indispensable. Concrètement, il faut définir les titres, ou demander un tri ascendant sur telle zone. Mieux encore, on peut recalculer une zone numérique.

Reprenons l'exemple du fichier d'articles. Les prix sont indiqués en francs. Il est possible de les convertir en dollars. Vous indiquez juste le facteur de conversion ainsi que la zone. Le formatage des états demande une sérieuse connaissance de Superbase et de vos fichiers. En cherchant bien dans les recoins du logiciel, les résultats sont sans doute à la hauteur des espérances.

Il n'empêche que les concepteurs ont péché par excès. Tout est trop touffu : trop de commandes, trop de paramètres à retenir. C'est le coup classique avec les gestions de fichiers. A la limite, on peut pratiquer Superbase comme un jeu dont le but serait de créer des superfichiers bourrés de filtres excentriques et d'images désopilantes. J'aime bien mais commencez sans moi...

Tableau récapitulatif

Logiciels Éditeur Machine Prix
Datamat Micro Application Atari ST 390 FF
D Base II Ashton Tate Atari ST 1200 FF
DB Man Atari Atari ST 1500 FF
GEM JT Base+ JT Diffusion Atari ST 1175 FF
Superbase Micro Application Atari ST/Amiga 990 FF



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