Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 19 avril 2024 - 21:39  

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Point de vue : Amiga'89, quand les salons Amiga étaient plus importants que le CeBIT
(Article écrit par Oliver Kilb et extrait de www.oliver-kilb.de - janvier 2015)


Récemment, en faisant du rangement, j'ai mis la main sur quelques billets d'entrée particuliers : les billets d'entrée pour chacun des salons Amiga auxquels j'ai assisté entre 1989 et 1992. Certains d'entre eux révélaient même plus de la surprise que de simples bons souvenirs...

Rétrospective

Nous étions en 1989. L'Amiga de Commodore dominait le marché des ordinateurs domestiques. Avec l'apparition des modèles Amiga 500 et Amiga 2000 en 1987, l'entrée dans le monde du multimédia devint abordable pour les écoliers, et Commodore arriva à vendre un autre million d'unités, après ceux du C64.

Un écosystème de diverses entreprises de matériel et de logiciels se forma rapidement autour de l'Amiga. Il était donc évident qu'un salon Amiga devait voir le jour.

Le premier salon Amiga en Allemagne : Amiga'89

Le premier salon Amiga en Allemagne eut lieu au parc des expositions de Cologne - et j'y étais bien sûr ! L'organisateur, AmiExpo, était également en charge de l'organisation des salons dans les années suivantes. Le nom du salon était simple : Amiga'89. Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis, mais si je me souviens bien, mes amis et moi avions fait le voyage en train, et nous étions rentrés le même jour, ce qui représentait au moins six heures de trajet en train... Mais nous étions jeunes, nous n'avions même pas encore atteint la majorité !

Amiga '89
Amiga'89 à Cologne, billet d'entrée (recto). Avec la signature d'Allen Hastings (créateur de LightWave 3D)

Lorsque j'ai de nouveau tenu ce billet d'entrée dans mes mains, il y a quelques semaines, après certainement plus de quinze ans, des souvenirs oubliés depuis longtemps ont immédiatement refait surface. D'un seul coup, je revois le moment où nous sommes partis de la gare centrale de Cologne vers le parc des expositions de Cologne-Deutz, en passant par le pont Hohenzollern : nous étions de plus en plus excités à chaque pas ! Nous étions entourés de plus en plus de gens qui avaient visiblement le même objectif : l'Amiga '89 !

Amiga '89
Amiga'89 à Cologne, billet d'entrée (verso)

Mais ce n'était pas tout : comme je l'avais oublié depuis longtemps, il y avait aussi une signature sur le billet d'entrée. C'était celle d'Allen Hastings en personne ! Il est le créateur du logiciel LightWave 3D, un logiciel phare sur le marché des effets spéciaux. À l'époque, Allen Hastings avait présenté des exemples de films réalisés avec son logiciel - encore appelé "VideoScape 3D". Comparé aux autres outils disponibles à l'époque, VideoScape/LightWave 3D n'était pas seulement égal à lui-même, mais ne coûtait qu'une fraction du prix du matériel.

Si je me souviens bien, le salon Amiga'89 avait déjà lancé la tradition du "barbouillage du mur Commodore". Une photo est affichée au bas de cet article.

Amiga '90

J'avais noté, sur le billet d'entrée de l'Amiga '89, que la date de la deuxième édition du salon Amiga était déjà fixée. Ce fut ainsi qu'un an plus tard, je me rendis à nouveau à Cologne. Le prix ne changea pas par rapport à l'année précédente : 10 DM (soit l'équivalent 9 euros de 2015). Je vis avec étonnement que le compteur dépassait largement les 20 000 entrées - devait-il vraiment y avoir autant de visiteurs ?

Amiga '90
Amiga'90 à Cologne, billet d'entrée (recto). Avec la signature d'Andrew Braybrook (auteur entre autres d'Uridium et de Paradroid)

L'hypothèse semble correcte, car je me souviens très bien que les allées étaient très remplies (NDLR : le total des entrées dépassa le 70 000 lors de ce salon !). Sans connaître de statistiques plus précises, je dirais rétrospectivement que les années 1990 et 1991 furent les années les plus fortes pour l'Amiga en termes de ventes, de développement de logiciels, de matériel et de démos.

Amiga '90
Amiga'90 à Cologne, billet d'entrée (verso)

Sur ce billet, on trouve également une signature que j'avais oubliée depuis longtemps : Andrew Braybrook ! Eh bien, c'est vraiment un héros de ma jeunesse. Andrew Braybrook est le créateur de deux piliers des jeux informatiques : Paradroid et Uridium, deux classiques du C64 ! Andrew, pardonne-moi : je ne jouais pas aux originaux à l'époque ! Je n'ai malheureusement pris conscience de ce que je faisais que bien plus tard, lorsque je gagnais moi-même ma vie avec des logiciels !

Dans ce salon Amiga '90, nous trouvâmes sur le mur Commodore un message du groupe de créateurs de démos Axiom, originaire de Neunkirchen/Saar. Grâce aux adresses postales bien établies à l'époque, nous purent prendre contact avec eux et ce fut ainsi que commença une belle amitié qui ne se limita pas qu'aux ordinateurs. Ceux qui étaient avec nous à l'époque se souviennent certainement encore des soirées légendaires chez Dirk Heib alias Boones dans la Vogelstraße (et de tous les appels téléphoniques) ! Dommage que Dirk Heib nous ait quittés si tôt...

Amiga '91

Comme les années précédentes, l'Amiga '91 eut lieu à Cologne. Ce salon Amiga fut probablement le plus grand et le plus réussi de tous à tous points de vue : il fut prolongé de trois à quatre jours (le premier jour était réservé aux professionnels), le numéro de mon billet indiquait plus de 60 000 visiteurs (pour au final un total de 75 000) et la surface fut élargie à quatre salles. Alors que l'Amiga '89 n'avait lieu que dans la salle 6, il y avait maintenant les salles 5, 6, 7 et 8 !

Amiga '91
Amiga'91 à Cologne, billet d'entrée (recto)

Nous-mêmes, en tant que visiteurs, étions plus mûrs et plus expérimentés - cette fois, nous étions venus avec un plan ! Première chose : nous avions un insigne et, comme je peux le voir, nous y étions effectivement allés trois jours de suite. Pour l'Amiga '90, nous passâmes la nuit à l'auberge de jeunesse de Deutz, et nous y dormîmes également quelques nuits durant l'Amiga '91.

J'avais également l'intention de réaliser quelques entrevues pour le magazine sur disquette McDisk du groupe Coma. J'eus beaucoup de succès dans ce domaine : à l'Amiga '91, je m'entretins avec Boris Schneider (de Power Play), avec l'équipe de Factor 5 et avec Michael Labiner (d'Amiga Joker).

Amiga '91
Amiga'91 à Cologne, billet d'entrée (verso)

Mais nous avions aussi d'autres choses dans nos bagages : à l'époque, nous voulions développer nous-mêmes un jeu de plates-formes, et nous cherchions donc à entrer en contact avec d'autres éditeurs ou groupes. Je me souviens encore d'une conversation avec Frank Matzke de Kaiko, et nous échangeâmes aussi plusieurs fois quelques graphismes - je les retrouverai peut-être un jour...

Le jeu ne vit malheureusement pas le jour, mais c'était peut-être mieux ainsi. Certains des premiers graphismes et études d'animation survécurent au temps et furent décrits dans quelques articles ici (graphismes, animations). Et il existait déjà un éditeur de niveaux pour ce jeu. Malheureusement, je n'ai plus de version fonctionnelle sous la main, mais si je me souviens bien, notre jeu était assez bon, rapide et facile à utiliser.

Remarque : début 2019, j'ai retrouvé deux versions de l'éditeur de niveaux en transférant de vieilles disquettes, et je lui rendrai un jour hommage en écrivant un article spécifique ici.

Amiga '92 (Berlin, printemps 1992)

A peine six mois plus tard, l'ambiance était déjà différente... Le CDTV avait fait un bide, l'Amiga 600 était la risée du monde, l'Amiga 1200 n'était pas encore sur le marché.

Amiga '92
Amiga'92 à Berlin, billet d'entrée (recto)

Commodore faisait donc du surplace avec l'Amiga. Et c'était un problème ! Le C64 était déjà désespérément obsolète, et l'avance de la famille Amiga s'amenuisait de mois en mois, ou plutôt les PC rattrapaient impitoyablement leur retard grâce à leur extensibilité. Les Amiga 500/2000, quant à eux, n'avaient pas changé depuis plus de cinq ans. Bien sûr, il était possible d'étendre la mémoire, d'acheter des disques durs et aussi des lecteurs de disquette externes - même des cartes accélératrices... mais rien n'avait changé en ce qui concernait les performances des ordinateurs de base. Pas besoin d'expliquer davantage ce que cela signifie, n'est-ce pas ? L'Amiga était un canard boiteux, prêt à être abattu. De plus, la scène du piratage Amiga était si active que chaque jeu, chaque logiciel était déplombé en quelques jours, voire en quelques heures, et distribué très rapidement. Même sans téléchargement direct sur Internet... Ce n'était pas une consolation de savoir que l'Atari ST ne faisait pas mieux. Lorsqu'un jeu Amiga se vendait à 5000 exemplaires, il était déjà considéré comme une super vente en 1992/1993.

Amiga '92
Amiga'92 à Berlin, billet d'entrée (verso)

De nombreux développeurs de jeux se détournèrent de l'Amiga dès l'année précédente pour les raisons susmentionnées, mais cet effet ne fut visible six mois ou un an après pour les amigaïstes, car les jeux en cours de développement étaient sur le point d'être terminés. Ils sautèrent sur les consoles qui promettaient de bien meilleurs profits : la Sega Mega Drive et la Super Famicom de Nintendo (également connue chez nous sous le nom de "Super Nintendo") utilisaient des cartouches de jeu qui ne pouvaient pas être copiées (on peut lire ici que ce n'est pas tout à fait exact...). Cela promettait de bien meilleures marges et l'on pouvait ou devait consacrer beaucoup plus d'efforts au développement pour pouvoir s'imposer face à la forte concurrence. Par rapport à l'Amiga, les consoles étaient également plus puissantes et proposaient parfois de nouvelles fonctions intéressantes, comme le légendaire Mode 7 de la Super Famicom, qui permettait pour la première fois la (pseudo) 3D gérée par le matériel. La vente de jeux à des millions d'exemplaires était possible !

Cela se ressentait aussi directement sur le salon lui-même, les signes ne pouvaient déjà plus être ignorés sur le billet d'entrée. On pouvait y lire : "Bienvenue au salon professionnel Amiga et au grand salon du divertissement pour Amiga, PC, Nintendo, Sega, Atari et Atari Lynx", et le titre officiel du salon était "Amiga Berlin 92 & Entertainment 1992". L'Amiga n'était donc plus en mesure de remplir à lui seul deux salles d'exposition. Le fait que même Atari soit représenté sur la même surface représentait toutefois le sacrilège suprême pour les purs et durs de l'Amiga. Dans l'ensemble, on remarqua tout de suite que l'ambiance était très différente. Et cela n'était que partiellement dû au nouveau lieu.

AmiExpo '92 (Cologne, octobre 1992)

Avec l'AmiExpo '92, la tradition de participer à un salon Amiga prit fin pour moi. Six mois s'étaient à nouveau écoulés et les signes à l'horizon devenaient de plus en plus clairs : Commodore déclinait ! Certes, le salon durait toujours quatre jours et était même réparti sur cinq salles, mais comme précédemment à Berlin, le billet d'entrée indiquait déjà : "Bienvenue au grand salon de l'informatique grand public pour Amiga, PC et Atari". Le nom "AmiExpo" suggérait certes encore l'origine, mais cachait déjà le nom "Amiga", afin d'ouvrir éventuellement le salon, déjà bien établi à cette époque de l'année, à d'autres thèmes.

AmiExpo
AmiExpo'92 à Cologne, billet d'entrée (recto)

Désabusé par l'expérience de Berlin, un billet d'une journée me suffit cette fois-ci. Je n'ai aucun souvenir particulier du salon lui-même. On sentait simplement que l'on participait à une veillée. Cette remarque ne manquera pas d'agacer certains amigaïstes, mais je me permets tout de même de la formuler, car j'étais moi-même un fidèle défenseur de l'Amiga pendant de nombreuses années. Aujourd'hui, on me qualifierait peut-être "d'évangéliste de l'Amiga". Rétrospectivement, j'ai peut-être été trop longtemps fidèle à l'Amiga et j'aurais dû passer plus tôt au PC. Mais qui sait ce qui se serait passé...

AmiExpo
AmiExpo'92 à Cologne, billet d'entrée (verso)

Même dans les années qui suivirent, il y avait toujours l'un ou l'autre de ces salons, soit purement Amiga, soit étendu à l'informatique et où l'Amiga faisait partie du programme. Mais l'année 1992 marqua aussi la fin définitive de la domination de l'Amiga.

Mise à jour du 18 avril 2020 : comme j'ai pu le vérifier grâce à d'anciens fichiers, je participai à un autre salon, le World Of Commodore, qui se tint du 26 au 29 novembre 1992 à Francfort. Je n'ai toutefois plus de billet d'entrée en ma possession - si quelqu'un peut en faire une numérisation, je serais ravi ! Cela me permet également de confirmer mon intuition, présente depuis des années : c'est à ce salon que j'ai acheté mon Amiga 1200 avec un disque dur de 120 Mo, probablement le 27 novembre - car ce soir-là, nous atterrîmes encore à la fête d'anniversaire d'Omen. Mon histoire est de nouveau rondement menée - c'est étonnant ce que l'on peut encore reconstruire près de 30 ans après, à partir de vieilles disquettes.

En 1993, le World Of Commodore eut lieu du 5 au 7 novembre, toujours à Cologne, où, paraît-il, plus de 150 exposants étaient encore présents.

Mais dès 1994, en raison de la faillite de Commodore, l'Amiga n'était qu'un pensionnaire du salon Computer'94 de Cologne.

Et c'est ainsi que l'ancienne vedette de la scène informatique continua à décliner avec, lors du salon Amiga 2001 au Media Park de Cologne, seulement 40 exposants et environ 1000 visiteurs.

Je vais garder les billets en lieu sûr, ils sont plus que de bons souvenirs, notamment grâce aux signatures d'Allen Hastings et d'Andrew Braybrook - ils sont presque devenus des pièces uniques, du moins très rares. Ils ne sont pas non plus à vendre !

Appel à témoins : recherche de témoins de l'époque !

A ceux qui lisent cet article et qui possèdent des choses de cette époque, comme des brochures, des prospectus, des listes de prix, des articles de journaux sur les salons : vous me feriez très plaisir si vous pouviez les numériser et me les envoyer (ou bien m'envoyez des URL vers d'autres sites avec des informations).

Avez-vous pris des photos ou tourné des vidéos à l'époque de l'Amiga '89 à l'Amiga '91 ? Ou à un autre salon Amiga ? Cela m'intéresse aussi beaucoup ! Avez-vous des photos du mur Commodore ? Des photos des invités vedettes de l'époque (The Bitmap Brothers, Chris Hülsbeck, Andrew Braybrook...) ? Des photos d'actions spéciales, comme la distribution des premiers niveaux de Turrican par Factor 5 ?

N'hésitez pas à me le faire savoir et à m'envoyer un courriel ! Vous trouverez mon adresse dans les mentions légales, par exemple.

Annexe

Tasse avec la signature de Jay Miner

Daniel m'a envoyé un super souvenir par courriel depuis la Hesse : il a profité de l'occasion pour obtenir un autographe de Jay Miner en personne, mais n'avait rien d'autre sur lui qu'une tasse qu'il avait reçue auparavant de MSS en cadeau pour le salon. Et c'est ainsi que depuis le 11 novembre 1989, il possède une tasse rouge vif - qui n'a certainement jamais été utilisée ou rincée - sur laquelle figure l'autographe du "père de l'Amiga". Merci beaucoup pour l'envoi et l'autorisation de poster les photos ici !

Tasse Amiga Tasse Amiga
Tasse signée par Jay Miner, 11 novembre 1989, à l'Amiga '89 de Cologne

Vidéo privée de l'Amiga '90

Comme on peut le lire dans les commentaires, une vidéo de l'Amiga '90 tournée en privé a récemment fait son apparition sur YouTube. Elle dure 21 minutes et a été transférée depuis une cassette VHS dans une qualité étonnamment bonne. Elle met en scène quatre garçons originaires du grand nord, si j'interprète correctement leur plaque d'immatriculation. Toute la vidéo est un "Trip down Memory Lane", un voyage dans le passé : devant les salles, dans les salles, le fameux mur Amiga... et à partir de la minute 15:40, on me voit, ou plutôt on voit mon dos pendant quelques secondes. Un soir, il y avait visiblement encore une réunion près de la cathédrale, et on a demandé à certains de tourner leurs t-shirts vers la caméra.

Amiga '90
Molloch Of Reality (moi-même) novembre 1990

Amiga '90
En bas au centre : Axiom

J'ai bien sûr accédé à cette demande, et ô miracle : le t-shirt existe toujours en 2022 ! Pour tous ceux qui étaient là à l'époque, la vidéo est absolument géniale. Tant d'adolescents intellos asociaux et boutonneux en vestes en jean (je peux le dire, j'étais comme eux), qui s'emparaient rapidement des Amiga à tous les stands possibles pour montrer leurs nouvelles démos ou - on le voit aussi dans la vidéo - pour copier rapidement quelque chose avec X-Copy. J'ai fait particulièrement attention au mur Commodore. Je n'ai certes pas découvert notre propre groupe, mais au moins une partie de l'adresse d'Axiom. Et celle-ci nous a permis de rencontrer peu après les gars derrière Axiom, qui habitaient à quelques kilomètres de là.

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