Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Matériel : Amiga 4000T
(Article écrit par Alain Piednoël et extrait d'Amiga News - mai 1996)
|
|
Conçu et commercialisé (en très petite quantité : environ 200) par Commodore en 1994, l'Amiga 4000T revient grâce à la volonté d'Escom
et d'Amiga Technologies. Il se place en tant que machine haut de gamme. Sa relance a plutôt été difficile : les premiers exemplaires
ont été disponibles fin 1995 et, après trois mois d'attente, les premiers Amiga 4000T sont enfin arrivés en France le 15 mars.
L'A4000T est une grande tour (H = 54 cm, L = 18 cm, P = 51 cm) d'un gris clair classique, arborant le logo d'Amiga Technologies
sur sa face avant. Côté "design", on est bien loin de la tour vert pomme présentée l'été dernier.
En bref...
L'A4000T est livré en version 68040 à 25 MHz, ROM et Workbench 3.1, 2 Mo de mémoire Chip et 4 Mo de mémoire Fast. Il
intègre un contrôleur SCSI-2, un contrôleur IDE, un lecteur de disquette DD Panasonic, un disque dur Fujitsu SCSI-2 de 1 Go.
Le clavier AZERTY et la souris sont identiques à ceux qui équipaient les 4000 de Commodore. Il dispose de deux ports vidéo,
cinq ports Zorro III, quatre ports ISA et un port processeur. Il est fourni avec les logiciels suivants : Scala MM300,
Photogenics 1.2 SE, Personal Paint 6.4, TurboCalc 3.5, Wordworth 4 SE, Organizer, DataStore, Pinball Mania et Whizz. Prix :
environ 20 000 FF (prix officiel : 18 990 FF).
L'extérieur
La tour est en "bonne vieille tôle allemande" et rappelle la qualité de construction des Amiga 2000 et 3000. Tous les connecteurs
se situent à l'arrière de la machine. Dans les bonnes surprises on remarque le sélectionneur de tension 110/220V ; le départ de
l'alimentation du moniteur évitant de surcharger la multiprise située sous le bureau ; les huit sélectionneurs permettant de
configurer ou d'agir sur le bus SCSI-2 de l'extérieur (adresse, mode Fast, mode Spinup, mode Synchro, terminaison de la chaîne,
mode LUN). Les moins bonnes surprises : le port SCSI-2 50 broches (il faut se procurer un adaptateur 50/25 broches pour y
brancher par exemple un Zip) ; l'absence du port de lecteur de disquette externe. Comme le lecteur de disquette fourni est
un double densité (880 ko), cette absence est un handicap difficile à pardonner.
La face avant est en plastique moulé et est montée sur six clips pour faciliter son démontage. Le portillon donne accès aux
cinq baies d'extension 5"1/4 (dont une est occupée par le lecteur de disquette, une autre par le disque dur), et au panneau
de contrôle composé de trois boutons et d'une serrure. La serrure sert à verrouiller les accès au lecteur de disquette et
au disque dur. Les trois boutons servent respectivement de mise sous tension de l'Amiga et du moniteur, de réinitialisation (idem
que Ctrl-A-A) et de marche/arrêt du haut-parleur interne.
L'intérieur
Après enlèvement de la face avant (utile uniquement pour monter/démonter les périphériques se trouvant dans les baies) et retrait
du capot (tenu par cinq vis faciles d'accès), les entrailles de l'A4000T s'offrent aux regards. La grosse alimentation de 250 watts
occupe la partie supérieure gauche. Du côté droit, on retrouve les baies d'extension avec le lecteur de disquette et le disque dur.
Au centre se trouve la carte 68040 connectée à la carte mère qui occupe les 2/3 de l'espace disponible en hauteur et en largeur.
Un petit haut-parleur et un second ventilateur prennent place dans la partie inférieure droite. La zone des ports d'extension
(deux vidéo, quatre ISA, cinq Zorro III) et des bancs SIMM est totalement dégagée : l'ajout de barrettes mémoire ou de cartes
additionnelles se réalise sans aucune gêne.
La carte mère (photo de Michael Rubisch)
Pour permettre la présence de ports externes, Amiga Technologies a conçu trois petits modules pour reporter les ports de la
carte mère. Ces petits modules se situent dans la partie inférieure gauche de l'A4000T. On y trouve ainsi, le module
ports externes (parallèle, série, manette et souris), le module
disque (port SCSI-2 50 DB et les sélectionneurs DIP) et enfin, le
module audio/vidéo. Ce dernier dispose d'une prise audio interne permettant
d'y connecter le son provenant d'un lecteur de
CD ou d'une carte audio additionnelle. Dans ce cas, le son du CD (ou celui d'une carte son 16 bits) est mélangé au son
de l'Amiga. L'accès à la carte processeur nécessite le retrait des baies d'extensions verticales (au centre), du système de
renfort métallique (situé au-dessus de la carte processeur) et du module ports externes.
Le port IDE est placé à droite et au centre, sous le disque dur fourni. Son accès n'est donc pas aisé. De plus, aucune nappe de
raccordement n'est fournie. Par contre, la nappe SCSI est d'une bonne longueur et comporte pas moins de quatre connecteurs
internes ! Quant à la nappe pour relier les lecteurs de disquette, elle en comporte deux. Toutes les parties inspectées,
carte mère comprise, sont au nom d'Amiga Technologies. L'ensemble est de bonne facture, semble solide et sans soucis.
Mise en route
Avant de brancher l'Amiga 4000T, une ouverture s'impose : durant le transport, la plupart des nappes et prises se sont
débranchées. En moins de cinq minutes, la tour est remontée. Appui sur le bouton de marche/arrêt et l'Amiga 4000T prend vie :
le bruit sourd de ses deux ventilateurs allié au bruit plus aigu du disque dur emplissent l'atmosphère. L'A4000T est bruyant
(surtout son disque dur) : la grande tour fait caisse de résonance. Sur l'écran, le Workbench 3.1 en 4 couleurs s'affiche
rapidement, un coup d'oeil rapide à la barre de titre : "Commodore Amiga", donc rien de neuf à attendre de ce côté-là.
Le disque dur est préinstallé avec une partition de 8 Mo pour le système, et plus de 900 Mo pour la partition Work. Dans la
partition système, il n'y a que le Workbench 3.1 : pas de ToolManager ni de MagicWB, ni aucun autre ajout. Sur la partition
Work, Amiga Technologies a préinstallé les logiciels suivants : Photogenics 1.2a SE (traitement numérique d'images), Personal
Paint 6.4 (dessin), TurboCalc 3.5 (tableur), Wordworth 4 SE (traitement de texte), Organizer 1.1 (agenda), Datastore 1.1
(base de données) et le jeu Pinball Mania (les manuels et disquettes sont également fournis).
Pour Scala MM300 (seul programme fourni en français), le paquetage d'installation se trouve uniquement sur le disque dur :
pas de disquettes ni de manuel. Il faut faire une sauvegarde de ce paquetage avant de toucher à quoi que ce soit (comme
par exemple reformater le disque), sinon adieu Scala. Côté logiciels, Organiser refuse obstinément de s'ouvrir tandis que
l'interface de TurboCalc reste en allemand. Pour que tout rentre dans l'ordre, il suffit de sélectionner dans le programme
locale.pref (répertoire "Prefs"), la langue English comme langue préférée en plus de la langue française. Cette sélection permet
d'obtenir TurboCalc en anglais et permet à Organiser de fonctionner correctement. Les manuels sont au nombre de neuf : trois
pour l'ensemble des programmes fournis (sauf Scala) et six concernant le Workbench, le 4000T, le DOS, ARexx, le disque dur et
l'AGA. Tous les programmes et manuels fournis sont en anglais à l'exception du programme Scala et du manuel concernant l'AGA.
Pour obtenir les manuels et disquettes de Scala, il faut soit les réclamer à Scala moyennant finances, soit commander une mise
à jour à la version MM400 chez CIS pour la somme de 690 FF. Photogenics 1.2a SE et Wordworth 4 SE sont des éditions spéciales
amputées de certaines fonctions. De même que pour Scala, une mise à jour est possible moyennant finances.
Anecdote
M. Schmidt (DeltaGraph'X) m'a appelé pour m'annoncer l'arrivée de mon 4000T et pour me faire part d'une constatation : le lecteur
n'envoie pas de message de présence/non-présence de disquette au système. C'est-à-dire que le système n'affiche pas l'icône
de la disquette lorsqu'elle est insérée dans le lecteur. Pour que cela fonctionne, il faut soit redémarrer l'Amiga, soit passer
une commande "DiskChange" dans un Shell. Un comble pour un haut de gamme ! A la réception de ma machine, j'ai donc tout de
suite remplacé le lecteur d'origine par un vieux lecteur HD prélevé sur un A3000 (avec mise en place de la façade d'un lecteur
Cumana encore plus vieux). Avec ce lecteur aucun problème de reconnaissance de disquettes (et en plus c'est un HD). Deux
jours après, j'ai eu l'explication: à l'arrière du lecteur Panasonic, il y a une petite interface électronique (inutile avec
un "vrai" lecteur Amiga) entre la nappe et le lecteur. En fait, cette nappe est montée à l'envers : l'interface va sur
le connecteur de la carte mère et pas sur celui du lecteur. Une fois la nappe montée correctement, le problème disparaît
totalement. Bravo pour le contrôle qualité !
Souris et clavier
La souris est toujours celle qui est fournie depuis l'A600. Ce n'est pas un modèle de solidité : elle vieillit mal. Dommage,
la souris de l'A3000 était autrement plus solide. Autre constat désagréable : le cordon est bien trop court ! Impossible de
placer l'A4000T sous le bureau : la souris se retrouverait derrière le moniteur ! A t-on fait des essais d'ergonomie chez AT ?
Résultat l'A4000T se retrouve sur le bureau et pas en dessous. Le clavier (AZERTY) quant à lui est un clavier de 4000. Pour
pouvoir le raccorder à la prise DIN de type A2000/A3000, AT a créé un adaptateur spécial. C'est une bonne nouvelle :
les possesseurs de 2000, 3000 et 4000 pourront de nouveau se fournir en claviers neufs !
Les performances
L'A4000T n'est ni plus, ni moins rapide qu'un autre A4000/040. Par contre, son bus SCSI-2 offre des performances plus
qu'honnêtes : 3,3 Mo/s en moyenne pour le disque dur. Côté mémoire, comme sur les anciens 4000, la carte mère n'accepte
pas plus de 16 Mo, soit en barrettes de 4 Mo, soit en barrettes de 8 Mo. A l'instar des anciens 4000, les petits ressorts
des connecteurs SIMM sont métalliques, donc plus solides. J'ai connecté à la "bête" un lecteur de CD SCSI-2 4x sans aucun
problème : le disque dur est à l'adresse 0 et ses terminateurs se déconnectent automatiquement dès qu'il détecte la présence
d'un autre périphérique SCSI. La mise en place d'une CyberVision n'a pas non plus posé le moindre problème.
Conclusion
C'est un Amiga à part entière, totalement compatible avec les modèles qui l'ont précédé. Sa robustesse de construction offre
à l'utilisateur une garantie de longévité du produit. Le paquetage logiciel fourni est également un bon atout. Tout serait
dans le meilleur des mondes si son prix n'était pas aussi élevé. A ce prix-là, l'utilisateur serait en droit de s'attendre
à un lecteur de disquette HD, à un lecteur de CD, à au moins 4 Mo supplémentaires et à un processeur plus puissant !
Bien que la conception et la construction d'un modèle hors standard coûte plus cher, un effort doit à l'évidence être consenti
soit sur le prix, soit sur le matériel fourni. Les prix ont encore considérablement baissés chez la concurrence (les PC Pentium
"multimédias" cadencés à plus de 100 MHz sont arrivés sous la barre des 15 000 FF et auront peut-être encore baissé lorsque vous
lirez ces lignes). La promesse de l'arrivée imminente d'une carte 68060 pour le 4000T, avec possible mise à jour à prix étudié
pour les acheteurs d'un A4000T 68040, doit absolument être concrétisée avant l'été. Sinon il se pourrait bien que cet A4000T
soit d'ores et déjà voué à l'échec.
Pour
- Un vrai Amiga.
- Les logiciels fournis.
- La robustesse.
- La qualité de construction.
- La puissance de l'alimentation.
- Le bus SCSI-2.
- Deux ports vidéo.
Contre
- Le bruit.
- Le cordon de la souris.
- Seulement 4 Mo de Fast.
- Le lecteur de disquette DD.
- Pas de lecteur de CD.
- Le prix.
Nom : Amiga 4000T.
Constructeur : Escom/Amiga Technologies.
Genre : ordinateur.
Date : 1996.
Prix : 18 990 FF.
|
|