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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Air Bucks 1.2
(Article écrit par Maria Dao et extrait de Joystick - juin 1993)
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Impressions nous ressort une nouvelle mouture de ce jeu qui est sorti il y presqu'un an. Et il porte
bien son nom de "version 1.2." et non "2.0" puisque presque rien n'a changé. Ne vous attendez donc pas
à un nouveau jeu génial mais juste le premier du nom, avec quelques améliorations néanmoins parfois assez
appréciables.
Les graphismes n'ont pas vraiment changé et sont encore plus moches qu'avant si on les compare à ce qui
se fait actuellement. Pourtant, c'était de bonne foi qu'ils nous ont offert cette nouvelle version.
Enfin, essayons quand même de ne pas décevoir les "nouveaux venus".
Heureusement, Impressions propose, en plus de la version OCS, une version AGA graphiquement revue
qui donnent plus de couleurs à la plupart des écrans.
Gérant d'une compagnie aérienne et bientôt maître du monde
Air Bucks, comme son nom l'indique, est une simulation économique. Vous dirigez une entreprise qui
se trouve être, ici, une compagnie aérienne. Le jeu se déroule de 1946 à 1986, sur 40 ans donc,
correspondant à votre carrière de gérant de 25 ans à l'âge de la retraite. En théorie du moins, puisque
le but étant justement de durer jusqu'à la retraite ; et vos concurrents - au nombre de trois -
feront tout pour vous mettre des bâtons dans les roues.
Vous démarrez votre entreprise avec juste un petit Dakota DC 3 et seulement 100 000 $
(vous verrez que c'est bien peu, en somme) à Miami ; vous pouvez, en fait, choisir n'importe
quelle ville de départ. Évidemment, pour pouvoir offrir des lignes aériennes, encore faut-il
disposer de plusieurs destinations. Vous devez donc acquérir les droits d'un autre aéroport,
si possible dans une ville importante, tout en faisant attention à la distance couvrable par
votre coucou. Ensuite, vous déterminez le plan de vol - au début, c'est facile puisque l'on
n'a qu'une seule destination possible- et les tarifs, pour la première et la deuxième
classe et le fret de marchandises. C'est parti.
Vous pourrez, bien entendu, améliorer le service pendant le vol, faire de la publicité, jouer en
bourse... bref, le lot quotidien des bâtisseurs d'empire quoi ! Évidemment, comme dans tout jeu
économique, il y a une jolie petite banque qui vous prêtera des sous et qui n'hésitera pas à sévir
si vous ne la remboursez pas. Voilà, en gros, pour le jeu.
Bien sûr, vous disposez de tous les outils nécessaires à la gestion de votre entreprise. Il faudra
tout bien planifier et, notamment, les investissements futurs. En effet, de nouveaux appareils
apparaîtront sur le marché, et des événements imprévisibles comme la crise du pétrole, réduiront
tous vos espoirs d'expansion si vous n'y prenez garde.
Une réalisation austère et triste
Bien que l'interface soit relativement simple d'utilisation, exploitant au mieux la souris, ce
qui frappe au premier abord, c'est la réalisation assez "crade". Les graphismes de la version OCS, bien que colorés,
semblent directement issus des jeux d'antan. Surtout le gros plan de la carte, laquelle est non
seulement moche, mais en plus très fausse (si vous reconnaissez l'Italie, vous êtes fortiche).
Heureusement que les nombreux écrans-menus sont relativement agréables, sinon on se demanderait
ce qu'on fait là.
Les animations se limitent aux écrans-menus et aux parcours de vos coucous. L'environnement sonore
est ni plus ni moins correct. Bref, rien de vraiment hideux mais rien de bien remarquable non plus.
C'est bien dommage mais il suffirait de tellement peu de choses pour qu'Air Bucks connaisse le
succès. Si vous possédez un Amiga 1200 ou 4000, optez pour la version AGA de ce jeu, la réalisation
graphique y a été revue.
Cependant, à moins d'être un fervent amateur de la gestion des entreprises ou un pilote en
mal de vols, c'est loin d'être évident. Il ne reste à espérer qu'une seule chose : qu'Impressions
nous sorte un Air Bucks 2.0 digne de ce nom.
Nom : Air Bucks 1.2.
Éditeur : Impressions.
Genre : simulation économique.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- L'idée de la simulation économique n'est pas bien originale, mais le thème des compagnies aériennes
est intéressant.
- C'est un bon jeu pour ceux qui ne s'attachent pas à la réalisation.
- Beaucoup de choses à gérer.
- Le monde change à chaque partie.
- Les années passent, et les techniques évoluent.
- On peut jouer à quatre.
- La version AGA est moins moche.
Les points faibles :
- A partir de 1950, les tours deviennent très longs.
- Un peu complexe.
- La carte en gros plan est d'une mocheté et d'une "fausseté" assez étourdissantes.
- La réalisation est plutôt austère.
- La page des statistiques est longue à apparaître.
- Trop peu d'améliorations dans cette version 1.2.
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