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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Air Bucks
(Article écrit par Yann Renouard et extrait de Génération 4 - juillet 1993)
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Si vous avez l'âme d'un pionnier, la voracité d'un requin de la finance, et une tendance
à l'expansion immodérée, alors Air Bucks, le nouveau jeu de gestion économique d'Impressions,
n'attend plus que vous !
Tout commence en 1946, vous avez vingt-cinq ans, 100 000 dollars en poche, un joli DC-3 Dakota,
et vous venez de fonder une compagnie aérienne. Votre but est d'arriver à l'âge de la retraite,
soit quarante ans après, en contrôlant le plus grand empire aérien de l'histoire. Pour y parvenir,
vous ne devrez pas hésiter à mettre sur la paille vos trois concurrents. Vous pourrez jouer à quatre,
mais dans ce cas, prévoyez votre oreiller, car à partir de 1950, les tours de jeu deviennent
très longs, et la gestion du jeu un peu complexe.
La lutte commencera par les achats de droits d'atterrissage sur les aéroports (qui ne sont pas tous beaux !).
Il ne peut y avoir que deux compagnies sur un même aéroport. Une fois les droits acquis, vous pourrez
donner une destination à votre avion. Le problème devient compliqué lorsque vous devez fixer
les tarifs de vos avions. Il y a trois catégories de tarifs à définir : les premières classes,
les classes économiques, et le fret. A partir de maintenant, vous commencez à gagner de l'argent, mais il
ne faut surtout pas hésiter à acheter très rapidement de nouveaux avions, même si pour cela, vous
devez faire un emprunt à une banque.
Plus votre avion parcourera d'aéroports, plus vous pourrez monter les prix. La concurrence essayera
de desservir les mêmes aéroports que vous car les villes sont classées par importance grandes,
moyennes, petites. Naturellement une grande ville permettra de transporter plus de passagers et de
marchandises, et donc de gagner plus d'argent.
Dans le jeu, les années passent, et les techniques évoluent. Vous aurez alors accès à de nouveaux modèles
d'avions. Plus rapides, plus grands, et avec un rayon d'action plus important. A partir de l'apparition
des avions à réaction, le jeu devient passionnant.
Pendant toute la partie, vous aurez la possibilité de consulter une liste de menus qui vous indiqueront
les gains de vos avions, leurs pertes, leur rentabilité. Vous pourrez aussi consulter les menus de vos
concurrents (l'espionnage industriel, ça existe !). Parmi les options subsidiaires du jeu, il y a la
possibilité de modifier le confort de vos avions, leurs aménagement, vous pourrez affrêter des avions-cargos,
et même constituer des charters. Au nombre des mauvaises surprises, il y a les grèves, la
variation du prix du carburant, la détérioration de vos appareils, et le mauvais temps.
Air Bucks est une très bonne simulation économique. Parfois un peu trop compliquée, mais passionnante.
Les graphismes (sur PC VGA ou Amiga/Atari ST) sont d'une qualité assez quelconque. Ce jeu m'a profondément
ému, moi qui toute ma vie est rêvé d'être une hôtesse de l'air...
Nom : Air Bucks.
Éditeur : Impressions.
Genre : simulation économique.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Le thème des compagnies aériennes est intéressant.
- Beaucoup de choses à gérer.
- Le monde change à chaque partie.
- Les années passent, et les techniques évoluent.
- Jouable à quatre.
Les points faibles :
- A partir de 1950, les tours deviennent très longs.
- Un peu complexe.
- La carte en gros plan n'est pas terrible.
- La réalisation est plutôt austère.
- La page des statistiques est longue à apparaître.
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