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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de A.G.E. (Advanced Galactic Empire)
(Article écrit par Christian Roux et extrait de Génération 4 - novembre 1991)
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Tomahawk récidive avec ce deuxième jeu basé sur le JDR Empire Galactique. Pour le tester, il nous a fallu
cette fois-ci aller chercher une nouvelle tête de turc au fin fond des bureaux poussiéreux d'un service
administratif. Voici, et ce uniquement dans Génération 4, le test complet de notre nouvelle recrue,
j'ai nommé, Christian Roux.
En 1984, Empire Galactique paraît aux éditions Robert Laffont. Cet ouvrage, dédié aux amateurs de jeux de
rôle futuristes, unique en son genre à l'époque, est immédiatement adopté par les explorateurs de galaxies.
Début 1991, l'auteur du manuscrit, en l'occurrence François Nedelec, décide de transposer son oeuvre sur
ordinateur. La société Tomahawk accepte alors de le soutenir pour relever l'incroyable défi. Moins d'un an
après ce premier et somptueux épisode,
le duo infernal repart de plus belle à la conquête de l'espace infini...
A.G.E. signifie "Advanced Galactic Empire", vous serez ici plongé dans un jeu d'action/aventure ayant pour thème
l'espace et l'exploration.
Envoyé en qualité d'observateur sur la planète Kaiser, un agent terrien, qui plus est votre fiancée, ne donne
plus aucun signe de vie. Malgré la réticence exprimée par vos supérieurs à l'idée de dépêcher sur place un
nouvel informateur, une seconde navette est projetée sous la voûte céleste en direction d'Ombre, la capitale
de la planète. Comme dans le premier épisode, le héros doit explorer le monde à bord d'un véhicule antigravité.
On trouve avec plaisir une belle introduction ainsi que la mise en place très progressive du jeu, qui évite
tout découragement. La prise en main de l'appareil est, en effet, facilitée par un module informatif renseignant
sur les divers cadrans et commandes présents à l'écran.
Sitôt passé cette phase, le joueur peut effectuer quelques "tours de pistes" en testant la grande maniabilité
de son véhicule. En cours de partie, de nombreux objets viendront en compléter la carlingue. En atterrissant,
par exemple, un laser gît sur le sol. Tous ne seront pas aussi faciles à acquérir. Le monde de Kaiser est
représenté en trois dimensions. La gestion du jour et de la nuit renforce l'atmosphère déjà pesante régnant
dès le début de la partie. Hormis le lancement d'une fusée de reconnaissance, les déplacements du véhicule
de surface sont limités au suivi des routes.
Sur cette planète, vous êtes rapidement impliqué dans les conflits tortueux qui s'y trament : enlèvement du
chef religieux rachnouiste, révolte des technorobots, guerre possible entre des factions de l'armée, etc.
Les rencontres avec les autochtones, qui cherchent à se faire renverser en traînant leurs guêtres au beau
milieu de la chaussée, sont totalement prévisibles et parfois indispensables. Pour éviter de passer à côté
de précieux renseignements, nous vous conseillons de ne pas abuser du laser. Si le scénario principal de
l'aventure semble bien ficelé, la manière dont il est présenté, en renvoyant le joueur de "bureau en bureau"
(voir Les Douze Travaux d'Astérix) n'est pas des plus réjouissantes.
En revanche, la réalisation du produit brille par ses nombreuses qualités. Les animations des objets en 3D
sont tout particulièrement soignées et réalistes. L'animation est assez rapide sans pour autant être exceptionnelle,
d'autant qu'elle est facilitée par le faible nombre d'objets 3D présents à l'écran. Sur ce plan, RoboCop 3, Trex
Warrior et surtout Epic lui sont bien supérieurs. Les graphismes sont de bonne facture sans pour autant
dépasser réellement les autres logiciels en 3D surfaces pleines. Le jeu mêle en fait des graphismes en 3D et en bitmap.
A.G.E. sur Amiga, sans atteindre la qualité de la version PC, constitue cependant un excellent choix.
Les adeptes de l'USS Enterprise, et autres illustres explorateurs sidéraux, en prennent pour un
sacré bout de temps. Vivement le troisième épisode !
Nom : A.G.E. (Advanced Galactic Empire).
Éditeurs : Tomahawk (Coktel Vision), Bomico.
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Atmosphère pesante.
- Scénario bien ficelé.
- Le tableau de bord aux multiples fonctions.
- Bonne jouabilité.
- La durée de vie.
- L'animation des objets 3D.
Les points faibles :
- Le joueur et souvent renvoyé de "bureau en bureau".
- Peu d'objets 3D à l'écran.
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