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Actualité : Activision, cap sur l'arcade
(Article écrit par Jean-Michel Blottière et extrait de Tilt - juin 1987)


Fini l'esprit pionnier : Activision vise l'action et le rendement avec l'adaptation des incontournable de Sega.

Activision était en perte de vitesse

Activision bouge ! Méga conférence de presse à Londres, dossier de presse euphorique, slogan volontariste (Activision, the way ahead : Activision, le bond en avant), bref, Activision fait un retour en force et le clame haut et fort. Pourquoi tant de fastes ? Tout simplement parce que rien n'allait plus au sein de la prestigieuse compagnie de logiciels américaine, l'une des plus puissantes sur le marché mondial. Souvenez-vous de Pitfall, Enduro, Stampede, tous les titres qui sortaient sur console de jeux étaient des incontournables. Les dollars rentraient par flots, les limousines somptueuses s'alignaient devant les locaux de la firme, à Mountain View, en Californie, les créateurs, David Crane en tête, étaient des stars, alter ego de Woszniak ou de Jobs...

L'arrivée des micro-ordinateurs allait changer la donne. Avec quelques mois de retard, les Européens se lançaient dans le grand jeu de la programmation, alignant à leur tour succès sur succès. Pour réagir, Activision, fort des millions de dollars engrangés, achetait les droits des films les plus prestigieux - Ghostbusters par exemple - produisait des softs au succès garanti et mettait parallèlement en place une distribution mondiale.

Et puis, l'esprit du logiciel avait cessé de souffler : David Crane concevait des logiciels ésotériques, dans lesquels nous essayions d'établir un contact avec de petits personnages qui vivaient, parait-il, dans nos "computers". Electric Dreams, filiale européenne créée pour lutter contre le raz-de-marée des logiciels français ou anglais, ne produisait rien de vraiment convaincant. Pour couronner le tout, Activision US perdait, disait la rumeur, un million de dollars par mois. Ce qui représente beaucoup d'argent, même pour l'une des plus prestigieuses et des plus anciennes compagnies de logiciels.

Jim Levy, président d'Activision, affichait toujours un optimisme inébranlable mais la sanction des ventes était incontournable : malgré des structures de distribution qui couvraient toute la planète, malgré la haute compétence des dirigeants des filiales nationales (Thomas Ormond, pour Activition/France), la compagnie voyait son chiffre d'affaires diminuer régulièrement.

La relance

Une reprise en main s'imposait... C'est désormais chose faite, du moins en théorie : Jim Levy, David Crane, et probablement d'autres membres de l'équipe qui avaient créés Activision ont quitté la compagnie. De nouveaux cadres ont été définis, de nouveaux objectifs fixés. Le plus important : ne plus vouloir précéder le marché en créant des logiciels "géniaux" mais destinés à un petite élite "intello-west coast-californienne" mais suivre la demande des joueurs et y répondre. Trois axes de développement, résumés en trois noms, Activision, Software Studio et Infocom, découlent de cette stratégie.

Activision va continuer à produire des logiciels pour le marché américain et va surtout développer ses activités de distributions internationales grâce aux structures mises en place dans chaque pays (le moindre lancement d'un produit, aussi moyen soit-il, correspond à une vente minimale de 30 000 pièces !).

Software Studio est une unité de développement conçue spécialement pour répondre à la demande des marchés européen et japonais, et qui fonctionnera de manière indépendante. Un appel est par ailleurs lancé à tous les créateurs et programmeurs qui ne trouvent pas de soutien pour le développement de leurs productions.

Infocom est la première d'une série de compagnies (Sierra On Line, Abstract Concept, System 3) distribuées par Activision et continue bien sûr à produire ses jeux d'aventure.

Et les nouveaux jeux ?

Rassurez-vous, ils sont bons, très bons, même s'ils n'ont plus la "personal touch" d'Activision. Ce sont essentiellement des adaptations d'incontournables issus de l'arcade, comme Enduro Racer, Wonder Boy ou Quartet... Des valeurs sûres qui feront probablement des scores très honorables !

Bilan global de l'opération ? Il faut attendre pour juger des résultats de la nouvelle orientation de la compagnie. Un fait est certain : Activision s'oriente de plus en plus vers une activité de distributeur et cherche des accords avec le plus grand nombre de sociétés créatrices. Stratégie raisonnable, sans doute, mais qui laisse un goût amer : les créateurs fous ont laissé la place aux techniciens du marketing. L'amusement a cédé devant la rentabilité...


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