Obligement - L'Amiga au maximum

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Dossier : Amiga 600, l'Amiga dont personne ne voulait
(Article écrit par David Farquhar et extrait de The Silicon Underground - mars 2025)


Note : traduction par Mickaël Pernot.

L'Amiga 600 fut l'un des derniers Amiga et devint le symbole de tous les défauts de Commodore et de sa gamme. Aujourd'hui, les passionnés d'informatique rétro l'apprécient pour sa petite taille, ce qui en fait de nos jours l'Amiga rétro idéal. Mais il n'aurait pas pu être plus inadapté au moment de sa présentation, du 11 au 18 mars 1992 lors du salon CeBIT.

L'Amiga 600 était un Amiga à prix réduit destiné à un usage domestique, similaire en taille et en apparence à un Commodore 64. Mais à l'intérieur, ce n'était guère plus qu'un Amiga 1000 de 1985 reconditionné, essayant de rivaliser avec les graphismes VGA et les processeurs 386.

Commodore n'a pas compris son propre succès

L'Amiga 600 montre à quel point Commodore n'a pas appris de ses succès et de ses échecs passés. À son apogée, le processus ressemblait à ceci : l'entreprise fixait un prix à atteindre, ses ingénieurs construisaient ensuite l'ordinateur qu'ils souhaitaient tout en respectant ce budget. La plupart des ingénieurs de Commodore étaient eux-mêmes des passionnés d'informatique, ce qui faisait que Commodore était comme un constructeur automobile vendant des voitures conçues par des passionnés.

A600
L'Amiga 600 était une version repensée de la technologie de 1985 à un prix non compétitif. Son échec, dès son lancement sur le marché en 1992, n'est par conséquent pas surprenant.

Ces machines ont rapidement pris de l'ampleur. D'autres passionnés les ont adoptées, ont développé des périphériques et des logiciels pour les accompagner, et ont créé un écosystème qui a permis de vendre ces ordinateurs. Le marketing de Commodore se contentait rarement de dire autre chose que "mon ordinateur est meilleur et moins cher que les autres". Pendant un temps, cela s'est avéré suffisant.

Quel était le problème avec l'Amiga 600

L'Amiga 600 était l'opposé de tout cela. C'était une technologie de 1985 repensée pour ressembler autant que possible à celle de 1982, vendue 500 dollars et commercialisée en 1992. Mais elle n'incluait ni écran ni disque dur : or, c'est ce qu'on voulait. Une fois l'écran et le disque dur ajoutés pour obtenir le système souhaité, le prix avoisinait les 1000 dollars. À ce prix-là, on pouvait se procurer un PC d'une autre marque avec un écran VGA. Ce n'était pas terrible. Mais on n'avait pas non plus l'impression d'être arnaqué avec des extensions coûteuses. Ou bien, on pouvait débourser 200 dollars de plus pour obtenir un PC assez performant avec de nombreuses possibilités d'extension. Quoi qu'il en soit, le PC semblait offrir un meilleur rapport qualité-prix. Et à mesure que 1992 avançait, le prix de ce PC baissait, tandis que celui de l'Amiga restait globalement stable.

L'Amiga 600 a échoué et Commodore l'a arrêté en 1993. Personne ne l'a remarqué. Commodore avait encore du stock lors de sa fermeture en 1994, donc on pouvait toujours s'en procurer si on en voulait un. Ils avaient aussi des Amiga 500 reconditionnés, donc on pouvait en acheter un à la place. Et c'est ce que recherchaient les connaisseurs, s'ils achetaient un Amiga plutôt qu'un PC.

Amiga 600 contre Amiga 500

À bien des égards, l'Amiga 600 n'était qu'une version allégée de l'Amiga 500. Lancé en 1987, l'Amiga 500 avait rencontré un franc succès. Initialement vendu 695 dollars à sa sortie, il s'agissait également d'une version allégée de l'Amiga 1000, reconditionnée en une seule pièce avec un clavier complet ressemblant à la disposition des claviers PC aujourd'hui omniprésente.

Un écosystème s'est développé autour de l'Amiga 500 grâce à sa grande évolutivité. Il comportait un port latéral permettant de brancher un disque dur ou un lecteur de CD-ROM, ainsi qu'une trappe d'extension permettant d'ajouter de la mémoire. Si l'on était prêt à bricoler, on pouvait l'agrandir à l'intérieur, car toutes les puces principales étaient intégrées à des supports. De nombreux modules complémentaires de l'Amiga 500 étaient des circuits imprimés se connectant à ces supports de puces.

L'Amiga 600 a renoncé à la plupart de ces fonctionnalités. Toutes les puces, à l'exception de la ROM système, étaient soudées à la carte mère, rendant ainsi les formidables extensions internes de l'A500 inutilisables. Le port d'extension latéral a disparu, remplacé par un port PCMCIA. C'est pratique aujourd'hui, mais en 1992, les périphériques PCMCIA étaient plutôt rares. Le clavier a été réduit à un format proche des claviers 40% actuels. La seule amélioration par rapport à l'A500 était l'intégration d'un port IDE 44 broches sur la carte mère.

Il était entièrement compatible avec l'A500, mais la plupart des périphériques qui avaient surgi autour de lui au cours des cinq années précédentes ont dû être repensés. C'était une machine obsolète, dépourvue d'écosystème matériel et qui n'offrait aucune économie de prix significative par rapport à la machine qu'elle remplaçait.

L'Amiga 300

À un moment donné, l'Amiga 600 devait s'appeler "Amiga 300" et être vendu comme une version allégée de l'Amiga. Cela ressemble à une solution pour résoudre un problème, mais au moins cela n'aurait pas signifié l'arrêt de la production d'une machine encore performante (NDTrad : à savoir l'Amiga 500). Arrêter une machine encore commercialisée et la remplacer par une autre dont le nom laissait penser qu'elle était une mise à niveau, alors qu'elle ne l'était pas, a créé de nouveaux problèmes pour une entreprise qui n'en avait pas besoin.

Technologie obsolète

Les Amiga 500 et 600 étaient tous deux équipés d'un processeur Motorola 68000 cadencé à 7 MHz. En 1987, cela fonctionnait parfaitement. En 1992, ce 68000 était en concurrence avec des processeurs 386SX cadencés à 16 MHz qui, au moins, sonnaient bien mieux. La valeur perçue d'un 386SX cadencé à 16 MHz était bien supérieure à celle d'un 68000 cadencé à 7 MHz. Apple a arrêté son dernier ordinateur basé sur le processeur 68000 en octobre 1992, ce qui montre que Commodore n'avait pas besoin de sortir une nouvelle machine basée sur cette puce en mars de la même année.

Ils proposaient également un son stéréo quatre voix. En 1987, le son de l'Amiga était à son apogée. En 1992, un PC bon marché ne pouvait pas rivaliser. Il était proposé soit avec le haut-parleur PC standard, soit avec une carte son Tandy trois voix, si l'on achetait un Tandy 1000. Mais il était possible d'obtenir une carte d'extension. En 1992, on pouvait se procurer une carte Sound Blaster gérant 22 voix. Son prix était plus élevé, mais la valeur perçue était également bien supérieure.

Le problème graphique

Mais le plus gros problème résidait dans les graphismes. En 1985, la résolution de 640×200 de l'Amiga et sa capacité à afficher jusqu'à 4096 couleurs étaient révolutionnaires. Mais 1987 vit l'arrivée du VGA, avec la possibilité d'afficher 256 couleurs parmi une palette de 262 144 avec une résolution maximale de 640×480. Son prix était exorbitant en 1987, mais les prix ont rapidement baissé. Les graphismes de l'Amiga se prêtaient parfaitement aux jeux de plates-formes 2D et lui permettaient de se démarquer. Un Amiga 600 standard permet de jouer à des jeux façon "Commander Keen" avec la même fluidité qu'un PC plus rapide.

Mais en mai 1992, id Software largua Wolfenstein 3D, le premier jeu de tir à la première personne, en 3D. Il tournait plutôt bien sur un PC équipé d'un 386SX et d'une carte graphique VGA, alors qu'il n'existait rien de comparable sur Amiga. Si un 386SX de marque avec un écran VGA coûtait légèrement plus cher qu'un Amiga 600 avec un écran et un disque dur comparables, elle offrait des possibilités intéressantes qu'un Amiga ne pouvait pas offrir. Les joueurs étaient prêts à payer plus cher si le jeu en valait la peine. Et chaque mois passé de 1992 et de 1993, la valeur perçue tournait de plus en plus en faveur du PC.

Comment l'Amiga 600 aurait pu être meilleur

Les mauvaises décisions de Commodore ont donné lieu à de nombreuses tergiversations au fil des ans, notamment autour du C128 et du C65, et nombre de ces idées n'étaient pas technologiquement réalisables à l'époque. Commodore aurait pu facilement remplacer le processeur. Le fabricant ICD disposait d'une carte accélératrice pour l'Amiga 500, équipée d'un processeur 68000 cadencé à 14 MHz. Supra en possédait une encore meilleure, la Supra Turbo 28, avec un 68HC000 cadencé à 28 MHz. Ces cartes ont rendu l'Amiga sensiblement plus rapide, sans coûter cher et tout en conservant une très grande compatibilité avec l'original. Les ingénieurs de Commodore auraient pu repenser la carte mère de l'A600 pour accueillir un 68000 plus rapide. Ils en avaient la capacité.

Un processeur plus rapide aurait amélioré l'apparence de l'A600 sur le papier et aurait incité les propriétaires d'Amiga à pardonner ses autres défauts. Commodore aurait même pu augmenter légèrement le prix pour dégager une marge bénéficiaire plus importante et plus qu'indispensable.

L'intégration du jeu de composants AGA dans l'A600 aurait également été bénéfique. Le processeur aurait quand même été pénalisé, mais les graphismes auraient été plus compétitifs. Cependant, un problème se pose avec cette idée : le jeu de composants AGA n'était pas prêt à être livré en mars 1992.

La logique derrière l'Amiga 600

La responsabilité de l'Amiga 600 incombe principalement à Bill Sydnes, chef de produit chez Commodore. Bill Sydnes était auparavant responsable du PCjr d'IBM, un produit condamné à disparaître. Son influence s'est fait sentir. Il a pris un produit à succès, en a fait une version allégée et l'a fait ressembler à la machine qui a battu son PCjr sur le marché. Les ingénieurs Amiga l'ont baptisé "Amiga Junior", ce qui leur a valu des ennuis.

Si Commodore avait pu baisser significativement le prix de l'A600, les consommateurs l'auraient peut-être accepté. Le problème était que cette refonte n'offrait pas beaucoup d'avantages. La réduction de la taille de la carte et l'utilisation de condensateurs plus récents et moins chers ont permis d'économiser quelques dollars, mais l'essentiel était ailleurs. Le jeu de composants personnalisé de l'Amiga était encore fabriqué selon un procédé obsolète. La filiale MOS Technology de Commodore utilisait un procédé de fabrication de 3,5 µm, tandis qu'Intel et d'autres fabricants de puces utilisaient un procédé de 1 ou 1,5 µm en 1985. En 1992, le reste de l'industrie était passé à un procédé de 0,8 ou 0,6 µm. Cela signifiait que les concurrents de Commodore passèrent de deux fois plus de puces par plaquette en 1985 à trois à cinq fois plus en 1992, ce qui leur a permis de baisser leurs prix beaucoup plus rapidement.

C'est pourquoi Commodore ne pouvait pas fixer le prix d'un A600 nu à 199 $ ou 299 $. À ce prix, il aurait pu avoir une chance, car c'était l'ordinateur idéal si vous n'aviez pas les moyens de vous offrir autre chose. À 499 $, vous aviez suffisamment d'argent pour envisager d'autres options, que ce soit un clone PC/XT obsolète, un Amiga 500 d'occasion ou reconditionné, ou économiser quelques mois supplémentaires pour vous offrir un PC plus récent.

La capacité de Commodore à fabriquer ses propres puces avait constitué un avantage considérable en 1982. Son procédé était déjà obsolète à l'époque, mais suffisamment compétitif pour lui permettre de réaliser des économies en les fabriquant elle-même. Dix ans plus tard, ce n'était plus le cas.

L'autre option de Commodore

Fin 1992, Commodore avait un atout : l'Amiga 1200. Contrairement à l'Amiga 600, il constituait une réelle amélioration par rapport à l'Amiga 500, avec un processeur 68EC020 32 bits plus rapide cadencé à 14 MHz et des graphismes AGA de type VGA. D'une certaine manière, c'était sans doute trop peu, trop tard, et c'était probablement le cas. Mais l'Amiga avait une communauté qui le suivait, et cela a suffi à maintenir l'intérêt de cette niche, surtout en Europe où l'Amiga était plus populaire.

Le problème était que MOS Technology ne pouvait pas fabriquer les nouvelles puces. Elles étaient trop complexes. Commodore a confié la puce graphique à Hewlett-Packard et le contrôleur mémoire/bus à VLSI. Mais, n'ayant pas l'habitude de travailler avec des fournisseurs extérieurs, la commande n'a pas été passée assez tôt pour pouvoir recevoir les puces en grande quantité. Ainsi, à Noël 1992, Commodore n'avait pas assez de puces pour répondre à la demande d'Amiga 1200.

Osbornination lui-même

L'Amiga 600 est sorti en mars 1992 et l'A1200 en octobre. Commodore n'arrivait pas à se décider sur la machine à construire et a par conséquent immédiatement subi l'effet Osborne (NDTrad : L'effet Osborne est un phénomène social qui consiste pour des clients à annuler ou à reporter les commandes d'un produit d'une entreprise en raison de l'annonce d'un nouveau produit par celle-ci, en référence à l'entreprise Osborne qui fit faillite quand le successeur de l'Osborne 1 fût présenté à des journalistes, engendrant des arrêts de commandes de l'Osborne 1 par les revendeurs et une baisse de ses ventes). Dans un monde parfait, Commodore aurait décidé bien plus tôt dans l'année de lancer l'Amiga 1200 afin de pouvoir au moins inonder le marché à Noël. Mieux encore, il l'aurait lancé plus tôt dans l'année.

Avec trop peu d'A1200 pour répondre à la demande, Commodore a tenté de compenser avec des Amiga 600 et le résultat a été aussi satisfaisant qu'on pouvait l'imaginer. Commodore s'est retrouvé avec des stocks invendables et son incapacité à répondre à la demande initiale pour l'Amiga 1200 l'a freiné dans son élan. S'ils avaient le choix entre s'inscrire sur une liste d'attente pour un Amiga 1200, acheter immédiatement un 386SX ou un Amiga 600, beaucoup ont opté pour le 386SX. Le 386SX ressemblait à une machine comparable et il embarquait le jeu Wolfenstein 3D.

Commodore avait donc un problème. L'entreprise possédait une pile de machines dont personne ne voulait. De l'argent était immobilisé avec ces machines. Cela signifiait que Commodore avait moins d'argent pour payer Hewlett-Packard et VLSI pour les puces nécessaires à la fabrication des machines que le public désirait. Après un Noël 1992 désastreux, Commodore a perdu de l'argent pendant cinq trimestres supplémentaires et a fait faillite en avril 1994.

L'Amiga 600 aujourd'hui

Cela n'aide pas Commodore aujourd'hui, mais il semble que davantage de gens souhaitent un Amiga 600 aujourd'hui qu'en 1992. Petit et autonome, il prend donc moins de place que d'autres systèmes rétro. Branché sur un écran Dell 2001fp ou similaire, il occupe moins d'espace qu'un clavier de PC. Une fois terminé, vous pouvez l'échanger contre un autre système et ranger l'A600 sur une étagère ou un support mural. L'A600 accepte un disque dur 44 broches ou un adaptateur CompactFlash vers IDE pour le stockage, et le matériel compatible PCMCIA est bien plus disponible aujourd'hui qu'en 1992. Et si vous souhaitez vraiment le moderniser, la carte Vampire, dotée d'un processeur plus rapide et d'un jeu de composants compatible AGA, est sortie pour l'A600 avant les autres modèles Amiga. Il est donc aujourd'hui possible de transformer l'A600 en un système compatible avec l'A1200, mais plus petit, plus rapide et plus performant.

Même sans modification, c'est un Amiga 500 plus petit et plus léger. Le clavier de l'A500 est meilleur, mais si vous jouez, vous ne remarquerez probablement pas la différence et c'est la principale raison pour laquelle les gens recherchent un Amiga classique aujourd'hui. Si vous possédez plusieurs ordinateurs classiques, il est préférable qu'ils soient aussi compacts que possible. Un Amiga 600 offre l'expérience Amiga classique dans le format le plus compact possible. C'était le pire Amiga possible en 1992, mais d'une certaine manière, c'est l'Amiga idéal aujourd'hui.

Mises en garde concernant l'Amiga 600

Le principal problème de l'A600 est sa fabrication avec des condensateurs montés en surface, une mesure de réduction des coûts mise en place en 1992. Ces condensateurs ont tendance à tomber en panne et à fuir, si bien que de nombreux A600 ne fonctionnent plus aujourd'hui tant que les condensateurs ne sont pas remplacés. Assurez-vous de demander si les condensateurs ont été remplacés et soyez prêt à les remplacer s'ils sont d'origine. L'électrolyte fuit et endommage la carte mère à la longue, veillez donc à remplacer les condensateurs s'ils sont toujours d'origine. Les condensateurs d'origine n'améliorent pas la valeur du système et le transforment en bombe à retardement. Les anciens Amiga utilisaient des condensateurs traversants moins sujets aux fuites, il n'y a donc rien de mal à les conserver.

De même, de nombreuses cartes d'extension mémoire contiennent une pile pour l'horloge temps réel. Assurez-vous que la pile est neuve, car une pile qui fuit peut endommager la carte d'extension et la carte mère.

L'A600 est également très sujet au jaunissement de ses plastiques. Bien que la machine fonctionne encore, son aspect est moins beau. Heureusement, la méthode de Retr0Bright sans produits chimiques (NDTrad : avec une exposition aux UV, pendant quelques jours en plein soleil ou avec des éclairages UV) lui permet de retrouver sa couleur d'origine.

Alors que l'Amiga 600 était l'Amiga dont personne ne voulait et qu'il résumait parfaitement tous les défauts de Commodore dans un format compact et élégant, c'est aujourd'hui un très bel ordinateur rétro. Il résout le problème de l'encombrement de l'Amiga en intégrant tous les éléments essentiels dans un espace plus restreint que celui d'un C64. D'une certaine manière, c'est l'Amiga Mini original.


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