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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de 7 Colors
(Article écrit par Frank Ladoire et extrait de Génération 4 - juin 1991)
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Les couleurs, c'est bien quelque chose que Frank Ladoire connaît. Tous les midis, au restaurant, il y
va de sa bouteille de blanc, de rouge, parfois même de gris. Sans parler du petit jaune à l'apéro !
Autant dire que ce logiciel d'Infogrames lui était naturellement destiné, d'autant plus que c'est notre
champion de Tetris à Génération 4.
L'ouverture vers l'est, voilà une formule qui n'est pas étrangère à la société Infogrames ! En effet,
après avoir distribué Welltris et réédité
Tetris, c'est de nouveau un logiciel d'origine russe qui nous est proposé avec 7 Colors (son nom provisoire
était simplement "Colors"). Cette fois-ci, le principe du jeu ne repose non plus uniquement sur des
formes géométriques mais sur des couleurs. Qui l'eût cru ? Le but du jeu est simple : conquérir le maximum
de terrain (et donc de petits losanges) et réussir à marquer plus de points que l'adversaire.
Si le concept est facilement compréhensible "sur le tas", il est en revanche beaucoup plus ardu à
expliquer (ce n'est rien de le dire). Chacun des joueurs commence dans l'un des coins opposés de
l'écran de jeu avec un losange de couleur définie. Pour progresser, il doit impérativement choisir
une couleur (parmi sept disponibles) via un curseur ; l'ensemble des cases formant le territoire
déjà envahi change de couleur, et les losanges de la même couleur adjacents audit territoire sont
conquis. Par exemple, si le joueur débute avec un losange bleu entouré d'un losange jaune et de deux
blancs, il doit logiquement choisir la couleur blanche. De cette façon, sa surface de jeu s'étend à
trois losanges. Et ainsi de suite... Petite précision, pour réussir à intégrer un nouveau losange,
celui-ci doit impérativement avoir un de ses Côtés adjacent à la surface qu'il détient.
Voilà pour le principe du jeu.
Autre élément qui entre en jeu, la présence d'un sablier en haut à droite de l'écran. Ce dernier illustre
le temps imparti à chacun des joueurs et se retourne lors de chaque coup. Cette notion revêt une réelle
importance puisqu'en jouant très vite, vous retournez donc le sablier, ne laissant que quelques instants
à votre adversaire pour jouer. Si celui-ci n'y parvient pas, l'ordinateur, lui, attribue la dernière
couleur sur laquelle se trouve son curseur.
Au niveau des options, 7 Colors propose un mode "tableau" dans lequel la difficulté sera croissante,
un mode tournoi où la victoire se jouera au meilleur d'un nombre défini de parties. Concernant
le niveau du jeu, encore une fois, le joueur pourra influer sur la densité des losanges, leur nombre,
la présence des losanges infranchissables, etc.
A noter que le jeu dépend plus de la façon dont les diamants de couleur sont répartis sur le plateau
que de vos compétences. Si vous perdez depuis le début, il n'y a en principe aucun moyen de gagner.
En bref, 7 Colors est le premier jeu depuis Tetris à passionner réellement le joueur et ce, même après
de très nombreuses parties. A l'instar d'autres logiciels comme Welltris, Klax ou Block-Out certes
intéressants, 7 Colors est le compromis parfait entre réflexe et réflexion aboutissant au meilleur
jeu de ce type du moment. A noter que 7 Colors se joue seul ou à deux. C'est bien simple, entre Tetris
et 7 Colors, mon coeur balance !
Nom : 7 Colors.
Développeurs : Gamos.
Éditeur : Infogrames.
Genre : jeu de réflexion.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Addictif.
- Le sablier qui se retourne ajoute un intérêt supplémentaire.
- Jouable à deux.
Les points faibles :
- La victoire dépend trop de la façon dont les losanges sont répartis en début de partie.
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