Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : Walker au CeBIT 1996
(Article écrit par Jac Pourtant et extrait d'Amiga News - avril 1996)


Amiga Walker : nouvel aspect, nouveau bus, Amiga Technologies crée la surprise

Le premier Amiga conçu par Amiga Technologies, dévoilé au CeBIT en Allemagne le 14 mars, a su surprendre ; d'abord par son aspect, mais aussi par son contenu. Le "Walker" (un mot anglais signifiant marcheur ou promeneur), comporte plusieurs caractéristiques qui manquaient à son prédécesseur, l'Amiga 1200.
  • Un bus extensible compatible Zorro II, Zorro III et... PCI !
  • Un port MIDI.
  • Un lecteur de CD.
  • Un port série rapide.
  • Un port parallèle amélioré.
  • Une carrosserie modulable, qui monte, qui monte...
Walker CeBIT

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Un oeuf de Pâques

Majestueux, le stand Escom de rouge et de gris s'étalait à lui tout seul entre deux travées. Au milieu, un escalier digne du Lido conduisait aux bureaux commerciaux, précédés d'un balcon panoramique. Devant l'escalier, le comptoir d'accueil ; derrière, le bar et la salle de rencontres ; à droite, les produits Commodore et Escom ; à gauche, Amiga et une piste de "entertainment" où des jeux à lots se déroulaient. Partout des hôtesses, des démonstrateurs, des stewards-grooms, enfin des troupes nombreuses aux couleurs d'Escom pour s'occuper des visiteurs. Dans l'espace Amiga, de nombreuses applications, musicales, virtuello-réalistes, logicielles, etc. sur les nouveaux moniteurs.

Enfin, derrière, dans l'ombre, deux exemplaires du nouveau modèle (le troisième était sur le stand Motorola). Oeuf de Pâques, carrosserie aérodynamique d'avant-guerre, robot-marie, le nouvel aspect est déconcertant et ainsi sans couleurs un peu triste. C'est une question d'habitude. L'innovation choque toujours. D'ici la commercialisation, son allure a le temps de se peaufiner et nous le temps de nous accoutumer. Savoir si cet habillage réussira à donner une idée plus professionnelle et moins console de jeu à l'Amiga ?

Le "Walker", puisqu'il se nomme ainsi provisoirement (parce qu'il marche !), il aura vraisemblablement un autre nom, mais un nom propre, pas de numéro de série comme 1400 ou autre, est une transition entre l'A1200 et le futur PowerPC. La carte mère de format DIN A4 est équipée d'un 68EC030 cadencé à 40 MHz. La configuration de base est de 2 Mo de Chip et 4 Mo de Fast extensibles à 128 Mo grâce à deux socles PS/2 SIMM pour barrettes standard 72 broches à 70 ns. Une horloge à batterie indépendante est déjà là. Un socle pour FPU peut accueillir un coprocesseur mathématique 68881 ou 68882 asynchrone sans limitation de cadence (donc à ma connaissance 60 MHz, si on les trouve encore). Le contrôleur est IDE standard. Il existe un port MIDI pour les applications musicales, un nouveau port série FIFO (first in, first out) dans les mêmes normes qu'un PC (c'est-à-dire plus rapides que les anciens ports Amiga), un nouveau port parallèle EPP compatible avec les imprimantes Hewlett-Packard.

Un bus extensible

Le bus 32 bits, qui provisoirement s'appelle "CPU Slot" est la grande nouveauté de la machine. Il débouche sur un emplacement unique compatible Zorro II, Zorro III, PCI et CPUTurbo. Cela veut dire qu'un constructeur de périphériques peut y brancher un peu n'importe quoi : soit une carte compatible avec une de ces options, soit un fond de panier plus ou moins grand sur lequel viendront s'enficher autant de cartes qu'on voudra, puisqu'il suffira d'enlever le couvercle et de rajouter des éléments surélévateurs en nombre ou en dimensions suffisants pour y loger ces cartes, après quoi on remet le couvercle. L'aspect extérieur y gagnera d'ailleurs sûrement.

Voilà pour le sûr. Les options restent ouvertes quant au modem prévu, le lecteur de CD quadruple vitesse, la souris standard, un nouveau clavier aux normes PS2 IBM et le disque dur de base. Le lecteur de disquette n'est pas encore fixé. Il est prévu un lecteur HD, mais, parce qu'il est souhaitable de conserver les spécificités Amiga et de bénéficier des compatibilités MS-DOS, Mac OS, etc. et que réunir les deux dans un même lecteur s'avère problématique, des solutions sont aujourd'hui envisagées pour intégrer deux lecteurs, commutables automatiquement ou manuellement. Aucune décision n'a encore été prise. Ce qu'on sait, c'est qu'on souhaite pouvoir y lire et écrire des disquettes de capacités 720 et 880 ko ainsi que 1,44, 1,76 et même 2,88 Mo.

Un nouvel OS sera bien sûr nécessaire pour ce nouvel ami. Il s'appellera 3.2 selon toute vraisemblance. Il sera utilisable dans les Amiga 1200, 3000 et 4000 uniquement. De toute façon, le 3.1 étant particulièrement stable, les changements ne porteront que sur des bogues mineures et sur les spécificités inhérentes au "Walker".

Il sera nécessaire de le porter à 1 Mo, le 3.1 tenant tout juste dans les 512 ko actuels. Cinq personnes travaillent actuellement sur le matériel du "Walker" et deux sur le système.

Je tiens à remercier Heinz Wrobel, consultant pour Amiga Technologies, pour toutes les explications détaillées qu'il m'a fournies une heure durant et pour l'appréhension qu'il a été obligé de vaincre pour ouvrir les entrailles encore fragiles de son nouveau-né, juste pour vous, veinards. Voyez les photos en première mondiale (même les magazines allemands ne les montreront au plus tôt que fin avril). De toutes manières, la commercialisation est fixée sur le marché de Noël.

Walker CeBIT
Heinz Wrobel

Le prix du Walker
  • Le prix public prévu pour le modèle de base est autour de 1500 DM (environ 5000 FF).
  • Configurations possibles, par exemple : si les modules d'extension bus comportent deux connecteurs par module, on peut mettre trois modules pour un total de six connecteurs. S'il y a trois ports dans le module, on peut mettre deux modules pour un total de six connecteurs. Si les modules comportant un seul connecteur sont utilisés, on ne peut mettre que trois connecteurs. Le bus PCI est Auto-Config (Plug'n'Play, en langage PC).
  • Il y a une interface PCMCIA sur la carte mère, mais le port du PCMCIA n'est pas découpé. Explication de Gilles Bourdin : "C'est un prototype, ça va changer, il manque pleine de choses encore".
  • La ROM est une ROM prototype de 1 Mo de chez AT. Elle est à un stade assez avancé mais n'est pas encore définitive.
  • La carte mère du Walker a été fabriquée par MAZeT GmbH en Allemagne, une société de développement de matériel informatique.
Ceux qui sont pressés de voir ces prototypes, peuvent se rendre au World Of Amiga Expo organisé par Amiga Technologies au Novotel à Hammersmith, Londres le 13 et 14 avril.

Dans un communiqué de presse, AT précise que la conception du Walker sera la base pour les futures générations d'Amiga. Grâce à une coopération rapprochée avec Motorola et Phase 5, le portage d'AmigaOS vers processeur PowerPC sera fini dans le temps prévu. Le premier Power Amiga sera disponible au premier trimestre de l'année prochaine comme prévu. Gilles Bourdin nous informe que le Walker lui-même sera transformable en Power Amiga.

Il n'y a pas d'employés ex-Amiga chez AT, mais des consultants tels Dave Haynie et Andy Finkel (un autre technicien d'importance majeur dans l'histoire de l'Amiga). Tous les deux devaient participer aux conférences pour développeurs au CeBIT le 18 et 19 mars.

L'avenir

Une longue conversation avec Gilles Bourdin m'a rassurée sur la continuation de l'Amiga. En effet, certains ont pris peur devant les résultats Escom qui accusaient un déficit de 125 millions de marks à la fin de l'année. Plusieurs causes à cet état de choses : bien sûr, le lancement d'Amiga qui a entraîné des frais nouveaux, les fluctuations du marché des composants, la prodigalité de Motorola pour les 68060 et bien d'autres petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Au niveau Escom, les actionnaires et les banques se sont déclarés prêts à mettre 100 millions à disposition dont 60 seraient insufflés en élévation du capital. Au niveau Amiga Technologies, Manfred Schmitt, président du conseil d'administration d'Escom est toujours "emballé" par les projets Amiga et les soutient fortement, attitude d'autant plus courageuse que les rentrées ne sont pas vraiment consistantes pour le moment.

Au niveau des machines, le projet "PowerPC" continue en parallèle et en même temps en continuation du projet "Walker". Gilles m'a répété à plusieurs reprises combien importante est la collaboration entre Motorola, Phase 5 et Amiga Technologies. Motorola investit fortement en compétence, en moyens et en logistique. Environ une vingtaine de personnes directement et une soixantaine indirectement, travaillent au projet. Des précisions, personne ne veut en apporter. PowerPC 603, 604, pas encore de décision. Il est également envisageable de laisser un processeur de la série 680x0 en parallèle pour s'occuper des portions de code non portées sur PowerPC. En tout cas, la spécificité de l'Amiga continuera d'être avec le noyau exec, DOS et Intuition, et la vidéo doit rester l'atout majeur de l'Amiga. On peut s'attendre à quatre canaux audio (à base de l'audio.device) en 16 bits et au niveau graphique, pas d'AAA, mais du 24 bits (chunky et bitmap) avec peut-être encore du canal alpha.

On devrait pouvoir compter sur un prototype cet automne et pourquoi pas au salon de Cologne. Il serait ensuite commercialisé dans les débuts de 1997 comme promis et livré avec entre autres le paquet Surfer et d'ailleurs, la politique de la maison est de livrer dorénavant des machines toujours avec un bon environnement logiciel, même le 4000.

Sinon, la France devrait expérimenter le décodeur numérique en marché pilote. Là encore, les choses progressent. À propos de France, les ventes d'Amiga 1200 ont atteint 1800 unités depuis novembre. Les A4000 destinés au marché français sont déjà prévendus.

Une campagne originale va commencer pour le paquet "Amiga Surfer". En effet, comment toucher un public de jeunes à coup sûr ? Chez MacDo. Le mois prochain commence une campagne monstre : affiches, prix à gagner et publicité dans les magazines de cine news de McDonald's.

La guérison de l'Amiga continue, pas aussi vite qu'on le voudrait, mais il ne faut pas lui enlever son cache-col trop tôt, il pourrait faire une rechute. Tout va donc bien, doc ? Je vous dois combien ? - Un billet d'entrée pour le CeBIT 97.


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