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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Ultima 6
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - décembre 1991)
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Résonnez trompettes et toutes ces sortes de choses : ce sublissime jeu d'Origin est enfin adapté sur Amiga.
Comme on retrouve de vieux amis ou bien des lieux qu'on croyait ne plus revoir. Ultima 6 revient en force
sur Amiga pour le plus grand bonheur des fanas de la série. Loin de moi l'idée de résumer tous les épisodes
aussi, sachez seulement qu'aux dernières nouvelles, vous aviez quitté le monde de Brittania en vainqueur,
après avoir défait les forces maléfiques du monde d'en bas.
Lorsque commence ce nouvel épisode, vous êtes tranquillement chez vous en train de rêvasser.
Dehors, la pluie tambourine aux carreaux. Tout est calme, à sa place. Trop, sûrement pensez-vous.
Sans doute pour vous donner raison, un éclair déchire soudainement les cieux et tandis que l'averse
redouble d'intensité, vous vous sentez imperceptiblement attiré au dehors. Avisant une pierre étrange
posée à même le sol du jardin, vous vous en saisissez. Immédiatement, une porte de lune s'ouvre devant
vos yeux. A voir sa couleur d'un rouge malsain, vous n'hésitez pas un seul instant et sans réfléchir,
vous la traversez.
Au terme de ce voyage vers Brittania, vous vous retrouvez ficelé sur un autel sacrificiel, prêt à être
immolé par un monstre auprès duquel le Balrog passerait pour un tendre agnelet. Cependant que vous
vous apprêtez à passer de vie à trépas, les monstres semblent hésiter et c'est avec un immense soulagement
que vous voyez arriver vos amis de toujours, Lolo et Shamino qui ont tôt fait de vous libérer.
En deux mots, il vous mette au courant de la catastrophique situation dans laquelle se trouve le pays.
Ces monstres venus des mondes souterrains sont en train de prendre le pouvoir à Brittania et menacent
les choses les plus sacrées telles que les huit Vertus de l'Avatar...
Si vous ne disposez pas de personnages à importer de l'épisode précédent, vous pouvez en créer
un. Reprenant le principe de Ultima 4 mais cette fois-ci avec des fioles et non des cartes de
tarot, on retrouve la bohémienne qui pose des questions. De vos réponses dérouleront la personnalité
et les capacités du joueur que vous incarnerez.
Nouveauté de taille, les personnages de votre équipe peuvent se diriger en automatique. C'est pratique
en cas de combat. Il suffit de déterminer au début de la partie de quelle façon vous
souhaitez les voir réagir en leur attribuant certains mouvements ou esquives. Naturellement, on
peut reprendre le contrôle manuel et surtout, disséminer l'équipe en dirigeant ses membres un par un.
Dans les villes, vous rencontrerez de nombreuses personnes avec qui vous pourrez parler. Des
alliés précieux pourront aussi se joindre à vous, telle Sherry, une petite souris (ben oui)
fort utile pour explorer les recoins inaccessibles.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le jeu a subi une véritable refonte : finie la visualisation
à deux niveaux suivant que l'on se trouve en ville ou à l'extérieur. Maintenant, tout se passe à la
même échelle, vue de haut en simili 3D du plus bel effet. Du coup, on peut utiliser le moindre petit
objet présent à l'écran et profiter d'un graphisme absolument extraordinaire. Côté sons, pas de problème
non plus puisque l'Amiga est (pour une fois) utilisé intelligemment. De plus, les morceaux sont superbes
et très évocateurs.
Les commandes sont elles aussi simplifiées pour notre plus grand plaisir et même si les accros du
clavier peuvent encore jouer à la main, l'utilisation de la souris reste de loin l'option la plus
pratique. En revanche, les animations du début sont absolument pourries, particulièrement en ce qui
concerne le défilement. Heureusement, cela n'entrave en rien le déroulement de la partie, aussi n'en
ai-je pas tenu compte.
Nom : Ultima 6: The False Prophet.
Développeurs : Abersoft.
Éditeur : Origin.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 9/10.
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