Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Turbo Imploder 3.1
(Article écrit par Cédric Beust et extrait d'Amiga News - septembre 1991)
|
|
Ce qui a attiré mon attention sur Imploder est qu'il prétendait être un "compresseur intelligent",
n'appliquant pas des algorithmes systématiques tels zoo et lharc, mais analysant la structure des
exécutables, leurs segments, et optimisaient leur placement en factorisant les données identiques.
Je pensais "une idée intéressante, mais qui doit se traduire par des taux de compression médiocres"...
Comme je me trompais ! C'est avec une stupeur non dissimulée que ma première victime (Quarterback)
s'est vue plus que coupé en deux par ma première tentative avec la bête. Très sceptique, j'ai lancé
le fichier compressé et constaté qu'a priori, celui-ci fonctionnait comme avant.
Turbo Imploder
Mes expériences suivantes n'ont fait que confirmer cet étonnant résultat. Je vous livre ici quelques chiffres, taille en octet :
- Quarterback : 59412->25452.
- Metascope : 72580->40636.
- MirrorHack : 61208->28552.
- Sksh : 72468->41572.
- Zoo : 41428->25400.
- Handshake : 130844->61720.
- Vt100 : 64964->34024.
- GCC : 591948->263708.
Je me suis naturellement empressé d'appliquer le traitement à la plupart de mes exécutables gourmands en
place (en gardant à l'esprit que si un pépin se produisait, ma copie de sauvegarde serait là pour me sauver.
Jusqu'à maintenant, je n'ai pas eu à m'en servir).
Voyons donc de plus près ce compresseur pas comme les autres. Celui-ci se présente sur un écran très esthétique.
Une fenêtre de dialogue vous informe régulièrement de l'avancement de la compression. On sélectionne d'abord
le fichier à compresser qui est alors chargé. En fonction de sa structure, Turbo Imploder propose alors plusieurs
modes : "library", "crunch" et "overlay". Par exemple, le mode library permet de ne pas inclure dans
l'exécutable le code qui permettra la décompression, mais d'utiliser une bibliothèque externe (explode.library),
naturellement fournie dans la distribution. Cela permet une économie substantielle de 1,5 ko
par fichier compressé. Sur un grand nombre de fichiers, cela peut jouer.
Lancez la compression
Turbo Imploder affiche durant toute l'opération des "VU-mètres", si chers à nos démophiles, qui donnent
respectivement l'avancement de la compression, ce qui reste à faire, et trois autres informations plus
techniques expliquant les analyses auxquelles le programme se livre. Tout ceci se fait tellement rapidement
que l'on n'a pas vraiment le temps de contempler le spectacle. Toujours est-il que l'on regarde avec
intérêt la taille du fichier décroître en se demandant où il s'arrêtera... Bien entendu,
tout cela est entièrement piloté à la souris.
Le seul fichier qui ait refusé de fonctionner jusqu'à maintenant est SID, qui m'a offert un gourou régulier
à chaque lancement. Je me suis donc résigné à le passer à la moulinette. Moralité : pour les plus anxieux,
gardez une version non compressée de votre exécutable. Pour les autres, sachez que vous pouvez exploser
le fichier une fois compressé afin de le faire revenir à son état initial.
Enfin, dernier atout non négligeable : Turbo Imploder peut compresser de la même façon des bibliothèques,
des polices de caractères et des périphériques logiques. Un petit chef-d'oeuvre du domaine public !
Nom : Turbo Imploder 3.1.
Développeurs : Peter Struijk et Albert Brouwer.
Genre : compression de données.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : partagiciel.
Téléchargement : Aminet.
|
|