Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Transarctica [AGA]
(Article écrit par Patrick Eymard et extrait de Tilt - juin 1993)
|
|
Un scénario futuriste catastrophe, un ennemi implacable et omniprésent, une mission
porteuse de tous les espoirs de la planète, le tout soutenu par une réalisation très correcte sur
la machine la plus en vogue du moment... Tout est réuni pour que Transarctica devienne
un livre à succès. Pourtant, d'aucuns émettent des réserves...
Tout est glacé
"Il est mort, il est mort, le Soleil...". En fait, en l'an 2022, ce sont les hommes qui ont
fait mourir le Soleil. Plus personne ne se souvient de l'astre étincelant. Depuis la grande catastrophe,
le projet "Blind", l'atmosphère extrêmement chargée rend impossible l'observation du ciel.
Les survivants, disséminés dans un monde de glace, ont oublié jusqu'aux raisons qui ont transformé
leur planète notre Terre.
C'est à vous de leur rendre la mémoire. A travers votre quête de la vérité, vous devrez
retrouver les preuves que le Soleil existe bel et bien. Si vous y parvenez, malgré les multiples embûches
qui se dresseront sur votre chemin, peut-être sera-t-il possible de redonner vie à l'astre oublié.
Un train pas comme les autres
L'obstacle principal qui va entraver le cours de la mission que vous vous êtes fixée est
la Compagnie Viking. Cet ennemi redoutable contrôle la totalité des trains circulant
entre les villes, sauf le vôtre : le Transarctica. Ce train, qui appartenait à la compagnie
avant que vous le lui dérobiez, est le plus renommé de tous. Il va vous permettre de sillonner
les étendues glacées à la recherche des informations et des marchandises dont vous avez besoin.
Il faut cependant bien faire attention aux rails sur lesquels vous mettez les roues.
De nombreux périls vous guettent, en effet. Outré, les autres trains Viking,
les troupeaux de mammouths, les bandes de loups, les hommes, taupes... et j'en passe seront
là pour vous mettre autant que possible les bâtons dans les essieux. Heureusement, vos
espions peuvent détecter les trains ennemis, vous pouvez même envoyer des draisines
en reconnaissance sur les voies inexplorées. En somme, la réussite ne dépend que de vous,
et il en va de l'avenir de l'Humanité. Alors, à vous de jouer !
Bilan
Enfin un jeu avec un véritable scénario de science-fiction ! Inspirée de la Compagnie des glaces,
série de science-fiction bien connue, l'histoire raconte une Terre ravagée par les glaces et
ses survivants.
La réalisation est très correcte, les graphismes sont pleins de couleurs (256) et la mémoire de l'A1200
(2 Mo) est complètement exploitée. De nombreuses phases différentes sont censées en soutenir
l'intérêt : échanges commerciaux, pilotage, batailles (entre deux trains)... Cependant, je
reste un peu sur ma faim. Ce jeu n'a pas réussi à me captiver. Est-ce l'idée de piloter un train
toute la journée ou bien le défilement un peu lent de la carte ? Je ne sais trop. On est loin d'un
Civilization ou d'un Elite. Manque d'amusement, de vitesse, répétitivité des tâches... Autant de
défauts que ne verront peut-être pas les passionnés de ce jeu mais qui me sont apparus dès les
premières minutes. Un bon jeu, donc, mais moi, j'aime moyennement.
Comparatif avec Elite
Pourquoi Transarctica face à Elite ? Eh bien, parce que l'un des aspects les plus importants de
ce jeu réside dans la découverte des différentes villes et des échanges commerciaux qu'on peut
y effectuer. Mais, cette fois, c'est à bord d'un train et non d'un vaisseau spatial, que le
joueur doit rechercher les meilleurs prix, de manière à tirer bénéfice des échanges qu'il entreprend.
Mais alors que dans Elite, les phases de commerce étaient agréablement entrecoupées de séquences
d'arcade (difficiles, d'ailleurs), dans Transarctica, pas de défouloir, sinon une petite bataille
de temps à autre. Rien pour se vider le cerveau avant de se replonger, frais et dispos, dans
les phases de réflexion nécessaires à ce genre de jeu. Bref, ça manque un petit peu, et si le scénario
de Transarctica n'était pas à la hauteur, je crois bien que j'aurais opté pour la solution suivante :
2h de Transarctica, 1h de Project-X ou autres Z-Out, 2h de Transarctica, et ainsi de suite.
Histoire de se détendre un peu, quoi...
Nom : Transarctica [AGA].
Éditeurs : Silmarils, ReadySoft.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Scénario futuriste et ambiance.
- Graphismes en 256 couleurs, du jamais vu sur Amiga dans un jeu de stratégie.
- Installation possible sur le disque dur.
- Musique omniprésente et son rajouté par rapport à la version Amiga OCS.
Les points faibles :
- Légère répétitivité des actions du joueur (conduite du train).
- Prise en main laborieuse.
- Le jeu semble un peu statique, un peu lent pour un A1200.
|
|