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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Brainies
(Article écrit par Laurent Defrance et extrait de Tilt - novembre 1991)
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Régulièrement, les éditeurs glissent subrepticement un jeu de réflexion au milieu de logiciels
d'action, d'aventure et autres jeux de tir. The Brainies, réalisé par une jeune équipe de Bordeaux,
n'échappe pas à cette règle. Ils ont même eu la bonne idée de développer le jeu sur toutes machines,
NeXT comprise. Redonnez force et vitalité à vos petites cellules grises : c'est tout le mal que
l'on vous souhaite !
Les Brainies
Les apparences sont parfois trompeuses. Qui se méfierait d'une boule de poil aussi attachante
que le premier Skweek venu ? Son visage respire la douceur... uniquement lorsqu'elle est endormie.
Le reste du temps, elle se met en boule et est de très mauvaise humeur. Cette créature est un
Brainy. Avec un nom comme celui-ci, il ne faut pas s'étonner que leur tête et leur corps ne fassent
qu'un !
Ces aliens, tels des Gremlins moyens, débarquent sur terre pour semer le désordre et rendre fous
ses habitants. Ces derniers étant déjà pas mal dérangés, il est souhaitable de ne pas aggraver
la situation. Donc, les Brainies, go home ! Plus facile à écrire qu'à faire. C'est à vous de
leur montrer le chemin de la maison.
Réflexion dure et méchante
Pour chacun des cent-un tableaux, vous devez les ramener sur leurs "sleepers", sortes de pastilles
de couleur. Une fois dessus, ils s'endorment et refont le plein pour mieux vous terroriser au
niveau suivant. Ces nouveaux envahisseurs n'ont pas oublié d'être bêtes. Ils se déplacent seulement
dans quatre directions (haut, bas, droite, gauche) et surtout ne s'arrêtent que lorsqu'ils rencontrent
un obstacle naturel (décor) ou un autre Brainy.
Votre affaire se complique d'autant plus qu'un "gadget" apparaît tous les dix niveaux.
Au nombre de six, ces objets ont la particularité d'être soit une aide, soit un obstacle, tout
dépendant de la manière dont le joueur les utilise. Par ordre d'apparition, il y a les flèches,
classiques pour ce genre de jeu, qu'il est impossible de prendre à contre-sens. Le Bumper
est un gadget qui marque ! Il est matérialisé par un poing qui renvoie dans la direction opposée
tout Brainy qui s'en approcherait. Le télétransporteur avale et recrache les Brainies vers
un autre télétransporteur. Seule exigence : ces ascenseurs modernes doivent être de même
couleur que les bestioles pour pouvoir fonctionner (quatre couleurs différentes). Les interrupteurs
allument les sleepers. Ici aussi, il faut respecter les couleurs. Les portes sont ouvertes
par un Brainy de même couleur. Enfin, les bombes forment de véritables pièges à Brainies mais,
avec le temps limité, constituent aussi le deuxième cas de fin de partie.
Un Brainy qui part en fumée empêche les autres de passer au niveau supérieur. Pour cela, il
faut soit éviter les bombes, soit se procurer des oeufs qui remplaceront au pied levé le
cher disparu. Ces jokers sont dispersés tout au long des tableaux. Même chose pour le temps.
Une horloge remet les pendules à l'heure. Enfin, un petit coeur donne une vie supplémentaire.
La difficulté des tableaux suit une progression logique. L'apparition des gadgets et le
terrain de plus en plus accidenté obligent le joueur à un minimum de réflexion. Heureusement,
il existe plusieurs chemins pour ramener les Brainies sur leurs sleepers (à l'exception du
dernier niveau). De plus, il est toujours possible de "réveiller" un Brainy pour qu'il
vienne en aide à un de ses congénères.
La réalisation
On est tout de suite séduit par la simplicité du jeu et ses animations humoristiques.
La sélection des Brainies se fait simplement en déplaçant un curseur sur l'une des créatures
et en validant son choix avec le bouton de la souris ou la touche "espace". Les bestioles ne
cessent de remuer et leurs mimiques trahissent leur mauvais caractère : elles montrent les
dents, sautillent sur place, regardent vers le haut... Les décors sont variés et respectent
une progression logique : d'abord le monde aquatique, puis souterrain, la campagne, le désert et,
pour terminer, dans leur vaisseau spatial et dans un paysage lunaire.
La musique renforce parfaitement cette ambiance particulière du jeu. The Brainies est à la
portée de tout amateur de réflexion, pour peu qu'il sache se servir de ses neurones.
D'autres avis
Lorsque Laurent Defrance m'a présenté les premières préversions de Brainies, le jeu m'a paru
sans grand intérêt. Mais, depuis, les gens d'Atreid Concept ont eu le temps de travailler
sur leur projet. Sans être l'égal d'un Tetris, The Brainies a su gagner ses galons de bon
jeu de réflexion. Certes, le principe n'est pas nouveau, mais l'aspect, si ! Et il est
réussi. De plus, je trouve que la difficulté bien dosée des premiers niveaux permet de se
faire la main et de comprendre les subtilités du jeu, un peu comme dans Lemmings, même
si le jeu n'est pas aussi astucieux. Contrairement à certains jeux trop difficiles qui frustrent
le joueur au point de le dégoûter, The Brainies donne envie d'aller toujours plus loin,
même si la lassitude risque peut-être de s'installer au bout de 20 ou 30 tableaux consécutifs.
Si R-Type est votre jeu de chevet, laissez tomber Brainies. Mais si Tetris et Lemmings se
partagent vos faveurs, n'hésitez pas, The Brainies est fait pour vous
[Guillaume le Pennec].
Passionné par toute forme de jeu de réflexion, je trouve que The Brainies manque d'originalité.
Je ne parle pas de l'histoire mais plutôt de la représentation des tableaux et du mode de
déplacement des Brainies. Du déjà-vu sur Mac avec Darwin et sur consoles avec Tricky. Le
dosage des difficultés est un autre point contestable du jeu. Il faut attendre d'être au
niveau vingt pour que les réels problèmes commencent. Les premiers tableaux ne présentent
pas de difficultés particulières. L'apparition des gadgets est une bonne chose mais ils
ne sont pas assez nombreux à mon goût. De plus, dès le tableau soixante-dix, il n'y a
plus de nouveaux gadgets, ce qui est assez frustrant
[Axel Munschen].
Nom : The Brainies (Tiny Skweeks).
Développeurs : Atreid Concept.
Éditeur : Titus, Loriciel.
Genre : jeu de réflexion.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
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