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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Starball (Spaceball)
(Article écrit par Cyril Drevet et extrait de Joystick Hebdo 16 - février 1989)
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Il était humain de penser que cette saloperie de mode du casse-brique était terminée... et paf ! Le dernier titre
de Rainbow Arts est tombé sur mon bureau comme la misère sur le bas peuple ! A noter que ce jeu est également connu
sous le nom de Starball en Allemagne et qu'il fut publié en 1988. La version internationale se nomme Spaceball
mais est identique.
L'histoire est au dos de la jaquette, on va lire pour rigoler un peu. "En 2164, les Jitter-Bobs
envahissent la planète Utallis. Très joueurs, les Jitter vous échangent la liberté des utalliens contre une
partie de Spaceball". Ils ont dû se torturer l'esprit pour trouver un scénario aussi profond !
Le jeu est un mélange de casse-brique et de ces anciens jeux de tennis, comme l'on en trouvait sur les premiers
jeux vidéo, où deux rectangles servaient de raquettes et un pixel de balle, le tout vu du dessus. Le mur de briques
à détruire se trouve derrière les raquettes, et ne comporte qu'un type de brique n'apportant aucune capsule ou
autre option comme la plupart de ses confrères. Le but du jeu est évidemment de détruire le mur de l'adversaire pour
marquer un but dans l'espace ainsi libéré.
Le joueur adversaire doit dérouter votre balle pour quelle n'aille pas frapper son mur mais aussi l'ajuster adroitement
pour qu'à son tour elle revienne dans votre camp avec un angle, une vitesse et un effet destructeur.
Bien évidemment, des obstacles empêchent une traversée trop facile de la balle (un simple rond sans autre apparat).
Il y en a deux types : les premiers sont des sortes de sprites difformes et variés sans réelle ressemblance avec
quelque chose de connu, les autres sont des sortes de gros "tampons" disposés sur les bords du terrain, et qui
se font une joie de renvoyer la balle partout, sauf où l'on voudrait ! Une grosse bulle jaune apparait aléatoirement
à l'écran et permet, si la balle la traverse, d'obtenir des bonus, eux aussi aléatoires, cela va du ralentissement
de la balle à l'agrandissement de la raquette, rien de vraiment original.
Côté graphisme, c'est moyen, les raquettes sont austères, de même les briques se limitent à de petits rectangles de
couleurs sans le moindre effet de relief ou d'ombrage, ô désespoir ! Seuls les dessins de fond sont plus recherchés, allant
du décor galactique au sorcier jetant un sort maléfique, le tout dans un graphisme plus que correct. L'animation ne
souffre d'aucun reproche, et les briques se désintègrent lentement, une fois touchées, dans un effet de bon goût.
Les bruitages sont des échantillons numérisés assez loufoques qui rende le jeu un peu fou. Nous aurez donc droit
à des bruits de casserolles, ping-pong, golf, tennis, trompette...
Inconvénient majeur, le jeu se déroule comme un vrai tournoi (le fameux "Galactic Championship")
et vous devez vous taper les huitièmes de finale, les
quarts de finale et autre millième de finale quelconque avant de concourir, enfin, pour l'épreuve ultime !
Si vous êtes moins de deux, ce n'est même pas la peine de l'acheter, vous perdrez votre temps, car le
jeu procède par élimination, comme un vrai tournoi, et l'ordinateur ne gère que quatre joueurs sur huit !
Starball/Spaceball est encore un jeu moyen, sans aucune originalité, reprenant le thème des classiques de
la micro-informatique de loisir sans y apporter la moindre innovation intéressante et intelligente.
Nom : Starball (Spaceball).
Éditeur : Rainbow Arts.
Genre : jeu de casse-brique.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF.
NOTE : 4/10.
Les points forts :
- Jusqu'à huit joueurs.
- Bruitages humoristiques.
Les points faibles :
- Un seul type de briques.
- Graphismes moyens.
- Les matchs à deux humains sont trop courts.
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