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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Space Gun
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - mars 1992)
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La condition de délivreur d'otages fait beaucoup voyager. Aujourd'hui, vous devez entrer dans le vaisseau
spatial Ocean, infesté d'aliens. Space Gun version arcade de Taito traîne encore dans les salles ; il est
sorti assez récemment. Rien de plus normal donc que la version micro-ordinateur arrive un jour.
Gary Gunner est le plus grand chasseur d'aliens de la planète. Gary est un habitué des missions en
solitaire, il aime avancer dans les entrailles d'un vaisseau abandonné, il aime sentir le noir
peser sur ses épaules, il aime le son de son radar qui lui annonce qu'on fonce droit sur lui, il
aime le contact froid et métallique de son arme, son laser à compression. Mais plus que tout autre
chose au monde, il aime voir les entrailles d'un alien gicler sur les murs, et pour ces quelques secondes
de bonheur, Gary Gunner accepterait n'importe quelle mission, aussi suicidaire soit-elle.
Celle dont il vient d'hériter est pour le moins dangereuse et impossible. Une ancienne base coloniale
vient d'interrompre ses contacts avec notre planète, le dernier message reçu disait ceci : "Tout se passe
merveilleusement bien ici, nous amassons plus de minerais que jamais, et nous nous préparons à entrer
dans la phase... Greuh ! (bruit atroce)... Ahh... le... Browgweuh ! (bruit encore plus atroce)...".
Tout est silencieux, Gary vient d'atterrir sur la base. Il arme son laser, installe son oeil de visée
électronique, accroche sa ceinture de munitions, et ouvre la première porte qui mène au couloir d'accès
principal. A peine a-t-il fait cinq mètres que déjà le premier alien se présente devant lui, toutes
griffes dehors, et chez un alien, ça en fait un bon paquet vu que celui-ci a quatre bras. Gary sourit, et
tire. Les deux bras gauches de l'alien sont pulvérisés, mais celui-ci continue à bouger, il tente de griffer
Gary, qui tire à nouveau et arrache les deux bras droits de son ennemi. L'alien fonce sur Gary et tente de
le mordre, autre détonation, mais cette fois-ci, c'est la tête qui part. Le monstre continue à se battre,
il suffira d'un dernier coup de laser pour que l'alien explose littéralement, dispersant ses entrailles
gluantes un peu partout.
Gary avance encore, il détruit quelques monstres rampants quasi inoffensifs, ouvre une porte, et prend un
couloir vers la gauche. Les choses commencent se corser, les aliens sont plus nombreux, mais surtout plus
coriaces. De temps en temps, des otages affolés sortent de leur cachette et foncent vers vous, les larmes aux
yeux, trop pleins de gratitude. Gary avance de couloir en couloir, il délivre les otages, parfois il lutte
contre une alien-pondeuse gigantesque, puis il prend les commandes d'un véhicule lunaire, et débarrasse les
alentours de la base de toute présence étrangère, pour enfin se rendre dans une autre section, encore plus
fournie en monstres. Ainsi va la vie de Gary Gunner.
Du point de vue fonctionnement du jeu, l'adaptation sur Amiga est parfaitement fidèle à la borne d'arcade :
défilement multidirectionnel (horizontaux, vers l'avant, en profondeur), monstres qui débarquent de tous les
côtés, possibilité de jouer à deux, à
la souris ou à la manette, et même avec un pistolet Phaser si vous en avez un. Tout est là, mais il manque un petit
quelque chose. D'abord, les graphismes sont un peu tristounets et pas très réussis, le fond métallique gris
a ici été remplacé par du bleu océan. Ensuite, de temps en temps, le programme rame un peu, il ralentit, ce
qui est fort compréhensible vu qu'il y a beaucoup de sprites à l'écran, mais ce qui reste néanmoins gênant.
D'autre part, on s'ennuie un peu ; un jeu sans charme, en fait. De plus, il est extrêmement difficile d'aller
loin avec un seul joueur, ce qui est tout de même dommage.
En somme, sans être mauvais et complètement raté, Space Gun n'est pas un chef-d'oeuvre mais un jeu peu apte
à emballer les joueurs exigeants.
Nom : Space Gun.
Développeurs : Images Software.
Éditeur : Ocean.
Genre : jeu de tir.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
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