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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Sex Machine
(Article écrit par Antekrist et extrait de Emunova - août 2010)
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Aucune précision n'étant trouvable ni durant le jeu, ni sur la Toile, je peux juste vous dire qu'il a
été réalisé par messieurs Jan Veenstra et Peter Van Campen. J'en déduis que c'est un jeu néerlandais
ou belge (ou sud-africain), mais je peux me tromper. Si, même moi je suis faillible.
Mesdames, messieurs, pour ma deuxième incursion, si je puis dire, dans le domaine des jeux porno,
je me propose de vous faire part du bien nommé Sex Machine, dont le plus difficile a été de trouver
une capture d'écran potable pour un site tout public.
You are ze king of ze divan, qu'elle me dit en passant
Sex Machine est donc un bon vieux jeu porno des familles (notamment des Familles de France, ferventes
protectrices des libertés individuelles comme chacun le sait, et notamment en matière de cul), avec
tout ce que cela comporte de mauvais goût.
Alors en principe, dans un test, on essaie de décrire le plus possible un jeu pour que tout un chacun,
et spécialement tout un chacun qui n'y a pas joué, puisse se faire une idée. Ici, vu le contexte, je
ne vais pas vous faire un dessin, y'en a déjà un paquet qui doivent se faire des idées.
Dans la pratique, vous pouvez vous contenter de regarder benoîtement une série d'images arrêtées en
appuyant sur le clic droit de la souris, histoire peut-être de vous donner des idées pour surprendre
bobonne ce soir, mais dans ce cas vous ne devez pas avoir beaucoup d'imagination vu la banalité des poses.
Ou bien vous pouvez passer à l'action. Dans ce cas, neuf scènes s'offrent à vous, sans "scénario" particulier,
juste comme ça, dans lesquelles le but du jeu est de prendre votre pied, et tant pis pour la copine si
elle a pas fini. Pour jouer, c'est simple : flèche du bas pour hum... concentrer votre puissance de
frappe (sic), et flèche du haut pour le voyage aller, le voyage retour se faisant automatiquement en suivant.
La puissance de vos coups de boutoir est indiquée par la jauge de droite (power), et le plaisir par celle
de gauche (lust), sachant que quand celle-ci est remplie c'est que vous êtes dans les starting blocks.
Comme à l'usine
Alors de deux choses l'une : ou bien comme moi vous ne jouez à Sex Machine que pour accroître votre connaissance
vidéoludique (si, j'te jure), ou bien vous êtes en manque et vous considérez Sex Machine pour ce que c'est censé
être. Dans le premier cas, vous vous foutez éperdument de ce que je vais bien pouvoir écrire, mais dans l'autre
vous risquez d'être déçu.
Visuellement, Sex Machine est très limité, ce qui est franchement gênant quand on n'a que ça sous la main pour
faire ce qu'on a à faire. Par exemple, les animations sont très limitées, et il est fort amusant de voir
uniquement les seins de la nana remuer pendant que l'autre fait son affaire.
Années 1980/1990 obligent, les filles sont pour la plupart aussi sexy qu'une nageuse est-allemande de l'époque,
elles sont presque toutes coiffées à la Diana Ross, ce qui était peut-être un canon de classe à l'époque mais
aujourd'hui est franchement passé de mode (et je parle même pas de celle qui se prend pour Monica Lewinski
avec son bandana gym tonic autour de la choucroute qui lui sert de coupe de cheveux), et elles sont toutes
pourvues d'une pilosité pubienne impressionnante, ce qui, aujourd'hui où la mode est au "moins j'en ai mieux je me
porte", risque de vous couper le gaz et l'électricité, à moins que vous ne soyez un adepte des documentaires
sur les animaux. Enfin, tout cela n'est qu'une question de goûts, mais je sais que pour ma part j'aurais du
mal à me... euh, concentrer.
Détail amusant, quelle que soit la position, le cadrage est toujours choisi pour montrer le visage de la
demoiselle et pas celui de son compagnon. Sans doute pour éviter de faire démâter le joueur, puisqu'on sait tous
qu'on a une tête de con dans ces moments-là.
Ah oui mais non, j'ai failli oublier le principal : parce que si jamais le trip yéti vous branche, les voix de
ces dames vont vite vous refroidir. Disons que pour un jeu censé faire fantasmer, les voix numérisées
sont tellement robotiques que vous allez avoir l'impression de voir un vieux porno hongrois avec Jeanne Moreau
en vedette. Oui je sais, moi aussi j'ai mal.
Bref, à part ça, le jeu n'est même pas très original, la jouabilité est convenue, les positions manquent
d'audace (même si y'en a une que je n'ai jamais essayée et qui me paraît particulièrement acrobatique, à
voir à l'occase) et le jeu devient vite répétitif, à la mesure des mouvements robotiques des personnages.
Avant de jouer à Sex Machine, je ne connaissais pas de bon jeu porno, et après y avoir joué je n'en connais
toujours pas. Tout va bien, alors.
Nom : Sex Machine.
Développeurs : J. Veenstra, Peter Van Campen.
Genre : jeu d'action.
Date : ?
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : gratuiciel.
NOTE : 5/10.
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