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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Dossier : Les scanners
(Article écrit par Alexandre Esquenet - novembre 2001)
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Qu'est-ce qu'un scanner ?
Un scanner (parfois nommé "numérisateur") est un périphérique qui numérise un support d'information (image, dessin
ou texte), qui est fictivement découpé en éléments de surface. Cette analyse du
document consiste à mesurer point à point la quantité de lumière réfléchie par le document.
Pour les scanners à plat courants, des CCD (détecteurs de lumière) avec revêtements
rouge, vert et bleu sont utilisés.
La tension (analogique) des CCD correspondant à la réflexion des parties du
document est échantillonnée et convertie en bits (numérique), ce qui permet de
reconstituer avec plus ou moins de fidélité le document sur l'ordinateur.
Les prix des scanners sont très variables
Les scanners les moins chers (environ 100 euros) disposent de port :
- USB (Universal Serial Bus) jusqu'à 127 périphériques connectables avec des concentrateurs,
disposant d'un transfert maximum de 12 Mbits/s pour tous les périphériques connectés
sur le bus USB version 1.1 (Full Speed). La version 2 (High Speed) de l'USB permet
un transfert jusqu'à 480 Mbits/s. Depuis 2002, de plus en plus de scanners
utilisent la version 2.0 de l'USB.
- Parallèle. La version étendue du port parallèle (EPP, pour Enhanced Parallel
Port) permet de connecter plusieurs périphériques et de les utiliser en
même temps (par ex : imprimer et numériser en même temps). Le débit équivaut à l'USB
version 1.1.
- SCSI (Small Computer System Interface), ces scanners sont généralement plus chers (200 euros).
Le SCSI permet d'utiliser 7 périphériques sur la même chaîne. D'autres versions de SCSI plus performantes
existent. Le débit est de l'ordre de plusieurs Mo/sec, supérieur donc à l'USB 1.1
et au port parallèle. De plus, les contrôleurs SCSI dialoguent directement avec la
mémoire (DMA), ce qui rend l'utilisation des scanners SCSI bien plus confortable
(pas de blocage du système d'exploitation).
Sur Amiga, nous devons nous contenter des scanners SCSI (plusieurs cartes SCSI existent pour
l'Amiga (Blizzard SCSI Kit, Squirrel, A3000, AtéoSCSI...) ou USB (grâce au logiciel
FxScan). .
Heureusement, des scanners SCSI bon marché existent ! Voici un cas pratique que
je connais, puisque je dispose de ce scanner, et qu'il m'apporte entière satisfaction :
Le scanner SCSI Mustek 12000 SP+ est disponible à 115 euros chez différents revendeurs
(scanner Mustek A4 SCSI 1200 DPI, référence S5010). Ajoutez à cela le câble SCSI
correspondant à votre contrôleur SCSI (pour Blizzard SCSI kit = câble SCSI DB25
mâle/DB25 mâle), en effet le kit SCSI de la Blizzard 1230/1260 est un port femelle
25 broches et le scanner a également un port femelle de 25 broches. Il faudra encore
ajouter le terminateur (bouchon) SCSI sur le scanner, un passif suffit, c'est-à-dire
une résistance de précision qui empêche la réflexion des ondes sur le bus SCSI. La
terminaison SCSI du scanner est femelle à 50 broches, c'est pourquoi il vous faut
une terminaison SCSI-1 50 broches mâles (7,50 euros).
Manipulation et logiciel
La seule manipulation à faire sur le scanner est de choisir le numéro du scanner sur
la chaîne SCSI, à l'aide d'un tournevis. Choisissez par exemple 3, comme cela si vous
avez un CD et un disque dur sur le port IDE du Powerflyer, vous ne vous
emmêlerez pas les pinceaux, même si ce n'est pas le même périphérique logique (scsi.device pour le
Powerflyer, 1230scsi.device pour le kit SCSI de la Blizzard 1230/1260).
Pour les logiciels, il y a FxScan ou Betascan. Nous utiliserons ce dernier qui est disponible gratuitement sur Aminet.
Choisissez dans le "Set Program Config" du programme le scanner Mustek.device. Vous
devez encore lui indiquer le périphérique logique pour le contrôleur SCSI (1230scsi.device, situé
dans la ROM de la carte Blizzard) et le numéro du scanner sur la chaîne SCSI (ici 3).
Je vous conseille également de choisir un écran 8 bits (256 couleurs) par rapport
aux écrans 16 bits, pour la rapidité d'affichage lors de changement des paramètres
de contraste et de gamma, cela n'affecte en rien la qualité de la numérisation finale. Le tampon
de la mémoire doit être aussi grand que possible (par exemple 20 000 ko).
Choisissez le type de fichier .jpg avec une qualité de 70% pour un très bon
rapport qualité/taille de la numérisation s'il est destiné à être utilisé par Internet, sinon
l'IFF vous évitera les pertes de qualité. Betascan permet de numériser, régler le
contraste, le gamma, la résolution, imprimer via TurboPrint, et tout cela facilement
et rapidement.
A noter qu'une résolution de 200 DPI (Dots Per Inch/points par pouce) est largement
suffisante dans la plupart des cas (le Mustek pouvant aller jusqu'à 600x1200 en
optique). Le processeur 68060 n'est utilisé qu'à 15% lors de la numérisation (vive le SCSI !),
mais à 100% lors de la sauvegarde du fichier pendant 3 à 6 secondes suivant la
résolution (à quand la SharkPPC et une version PowerPC de Betascan ?).
Il faut 25 secondes pour numériser toute la vitre du scanner (format A4).
Enfin, notez que l'autre logiciel de numérisation, FxScan, est commercial et disponible
sur le site IOSpirit. Il permet la reconnaissance
des caractères et la retouche des images en plus.
Le scanner Mustek 12000Sp+ est fourni avec un CD Macintosh que vous pourrez
utiliser avec ShapeShifter (gratuit également). Le CD contient un programme de
reconnaissance de caractères, qui fonctionne avec ShapeShifter.
J'ai comparé le résultat obtenu avec mon scanner (Mustek 12000Sp+) et deux
scanners parallèles sur PC (Agfa Snapscan et HP). Windows bloque complètement
pendant la numérisation pour les deux scanners et cela à cause du port parallèle
(testé sur deux PC différents, de 500 MHz et 233 MHz).
Le rendu des couleurs rouges du scanner Hewlett-Packard n'est pas fidèle, mais le logiciel est
puissant, il reconnaît automatiquement l'objet sur la vitre, détecte la résolution
nécessaire pour garder un maximum de détail du document et dispose d'un grand nombre
de formats de sauvegarde possibles (GIF, JPG, TIFF, PPT...).
Le Mustek en qualité de reproduction est aussi bon que l'Agfa, c'est-à-dire parfait
pour les utilisateurs occasionnels !
Conseils : Si vous utilisez Blizkick ou Blizzmagic, enlevez l'option "quickboot" qui
permet de démarrer plus vite, mais qui annule la reconnaissance des périphériques
SCSI, tel que le scanner.
Conclusion
Si vous voulez échanger rapidement des photos sur Internet, agrémenter vos
documents à l'aide d'images ou simplement faire des retouches de vos photos, pour
150 euros vous serez ravis !
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