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Il y a beaucoup de bonnes idées dans ce logiciel, ce qui vous permettra de travailler en multitâche là où ça fait du bien : dans votre atelier ! En attendant Amigodot Vous n'êtes pas sans savoir, que certains programmeurs (ou groupes de programmeurs) lassés d'attendre un nouvel OS pour nos chères machines, se sont mis dans la tête d'en créer de nouveaux. C'est le cas de pOS ou de AROS. D'autres, moins ambitieux, nous proposent plutôt des solutions de remplacement du Workbench. C'est le cas de Mbench ou du tout nouveau Scalos de Stefan Sommerfeld que certains d'entre vous connaissent peut-être puisque Stefan est aussi l'auteur de MCP, un gestionnaire de commodités et d'autres correctifs de bonne réputation. Scalos ressemble à 99% au Workbench Scalos se propose de remplacer le bon vieux Workbench à 100% en lui ajoutant de nouvelles fonctions. La version dont je vais vous parler est la pre-release v1.0 (39.154) récupérée sur le site de l'auteur. Cette version est entièrement fonctionnelle, tout ce qui lui manque encore, c'est la documentation. Mais Scalos ressemblant à 99% au Workbench, vous ne devriez pas avoir trop de problèmes et le 1% qui reste est, grâce à MUI, assez intuitif, pour que tout le monde comprenne de quoi il s'agit. L'archive contient, en plus du programme Scalos, une nouvelle commande "loadwb", trois datatypes permettant à Scalos de gérer tous les différents types d'icônes disponibles, quelques bibliothèques et quelques exécutables. De plus, Scalos requiert pour son fonctionnement la popupmenu.library, la guigfx.library qui requiert, elle-même, la render.library et qui ne sont pas fournis dans l'archive, Des liens ont été prévus sur la page Web de l'auteur pour éviter de perdre trop de temps à chercher ces archives. L'installation s'effectue sans problème grâce au programme "Installer" de feu Commodore et maintenant, propriété de Amiga Inc. Multitâche La première chose qu'on remarque après avoir lancé Scalos, c'est qu'on se retrouve sur une copie conforme du Workbench avec une légère accélération de l'affichage. Mais le plus impressionnant c'est certainement l'amélioration du multitâche. Du multitâche ? Eh oui ! Depuis longtemps, on nous raconte que l'Amiga est une machine multitâche... la machine peut-être, mais pas le Workbench. En tout cas, pas à 100%. Un comble ! Essayez pour voir d'ouvrir sous le Workbench votre partition système et tout de suite après une seconde partition, vous allez tout de suite comprendre de quoi je parle. Il faut attendre que la première partition soit entièrement lue pour pouvoir ouvrir la seconde. Avec Scalos, plus besoin d'attendre, vous pouvez ouvrir autant de partitions ou de tiroirs et même lancer les programmes que vous voulez, du moment que vous êtes assez rapide pour les cliquer. De plus, toutes les fenêtres se voient attribuer un gadget supplémentaire, permettant d'iconifier la fenêtre. La configuration Les programmes de configuration sont actuellement au nombre de quatre et utilisent tous MUI pour leur interface. Le premier, pour Scalos lui-même, où vous pourrez configurer la barre de titre, la transparence (les icônes deviennent transparentes quand elles sont superposées) et le cadre des icônes, le texte des icônes (contours et ombrages), le rafraîchissement des fenêtres, etc. Scalos Menu qui permet, comme vous l'aurez deviné, de configurer entièrement le menu, un peu à la manière de ToolsDaemon, mais avec les avantages que peut apporter MUI (glisser & déposer, Listtree). Les modules Scalos est livré avec cinq modules : Delete, Empty_Trashcan, Execute_Command, NewDrawer et Rename, disponibles en version MUI ou ClassAct. Dans le tiroir "Tools" de Scalos vous trouverez aussi Freepens, OpenDrawer et OpenLocation. Ce dernier vous permettra d'ouvrir n'importe quel répertoire se trouvant sur votre disque dur. Très pratique, il suffit, par exemple, de faire une entrée dans le menu en mettant, "OpenLocation SYS:Tools/commodities" et vous aurez accès directement à ce tiroir sans être obligé d'ouvrir d'abord tous les autres tiroirs parents. Scalos est un système "ouvert" ce qui signifie que l'on peut lui ajouter des modules d'extension dont deux seulement sont livrés avec. Title_freepens.plugin pour pouvoir configurer la barre de titre (mais surtout prévu pour montrer le fonctionnement des modules d'extension aux programmeurs désirant se lancer dans l'aventure de Scalos) et Sorted_cleanup.plugin dont je ne peux aucun détail puisqu'il a refusé de fonctionner chez moi. Mais, si j'ai bien tout compris, cela serait une extension pour trier alphabétiquement les entrées des menus. Scalos est bien sûr entièrement localisé. Dans l'archive récupérée, se trouvaient que les catalogues allemands, mais votre serviteur a remédié à ce petit inconvénient et à l'heure oÙ vous lirez ces lignes les catalogues français devraient aussi être disponibles. Conclusion Malgré que ce ne soit que la première version de Scalos, un grand effort a été fait pour encore améliorer le confort de l'utilisation du Workbench. En attendant un hypothétique Workbench 4.0 ou 3.5 ou un pOS (qui après des tests, pour l'instant, est très lent, et ceci même sur ma 1240/40 MHz), Scalos me parait une très bonne alternative. Pleins de bonnes idées y ont été intégrées. De plus, Scalos gère CyberGraphX, NewIcons et les datatypes. Cela vous coûtera 30 (ridicules) DM (environ 100 FF) pour l'enregistrement et pouvoir faire tourner Scalos en remplacement du Workbench. Depuis que j'ai eu ma clé (environ une semaine), il est installé en permanence sur mon système et je n'ai eu aucun problème. A suivre de très près ! Configuration de test : Amiga 1200, AmigaOS 3.0, Blizzard 1230 III à 50 MHz, 8 Mo de mémoire Fast, disque dur 210 Mo. Amiga 1200, AmigaOS 3.0, Blizzard 1240 à 40 MHz, 16 Mo de mémoire Fast, disque dur 1,2 Go. Commodités installées lors des tests : NewIcons, MagicMenu, PowerSnap, TitleClock, Blanker, Clicktofront, MUI-ASL, KingCON. Qui est l'auteur de Scalos ? J'ai posé quelques questions à Stefan "zerocom" Sommerfeld, qui est déjà connu pour ses réalisations MCP et PatchControl. Quel âge as-tu ? 23 ans. Que fais-tu dans la vie ? Je suis encore étudiant en technique informatique à la TU (Technik-Univ.) de Berlin. Pourquoi le nom de "Scalos" ? C'est un nom fantaisie, toute ressemblance avec un programme existant n'est que pure coïncidence. Que prévois-tu encore pour l'avenir ? Scalos v2 sera écrit en C (alors que la version 1 est en assembleur) pour faciliter le portage sur pOS. La version 2 devrait aussi entièrement pouvoir remplacer DOpus.
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