Obligement - L'Amiga au maximum

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Reportage : SATIS 1997
(Article écrit par Thierry Lamblot et extrait d'Amiga News - novembre 1997)


On s'y prépare des mois à l'avance et ne peut s'empêcher d'avoir à chaque fois la même sensation en sortant du SATIS : un sentiment d'inachevé. L'impression d'avoir manqué le stand à voir ou le produit phare de demain ou encore ce fournisseur présent que vous allez rechercher dans quelques mois. 250 exposants réunis sur ce salon entre le 14 et le 17 octobre 1997, à raison de 5 minutes par exposant, nécessitent pratiquement trois jours de visite. Il fallait faire des choix et j'espère avoir effectué les bons pour vous...

Sony

J'avais découvert l'année précédente un prototype de station de montage qui m'avait laissé un peu sur ma faim tant les plantages étaient nombreux. Cette année, la ES-7 Edit Station semblait tout à fait domptée par son démonstrateur et paraissait très stable. Cette configuration s'articule autour d'un Pentium 200 équipé de 64 Mo de mémoire et grâce à la fonction ClipLink, tire parti de la puce se trouvant sur les cassettes DV Cam en offrant un gain de temps non négligeable.

Les points d'entrée et de sortie sont automatiquement mémorisés sur les cassettes, reconnus par la station de montage et affichés sous forme de vignettes à l'intérieur du chutier. A la prise de vue, l'opérateur peut même affecter un état ou statut à ses séquences (good ou no good). La fonction "ClipLink" permet de dérusher en piochant soit sur tous les rushes contenus dans la cassette, soit à l'intérieur des rushes "good ou "no good". Il suffit ensuite de faire appel à la liaison numérique (QSDI) pour copier les rushes sur disques en vitesse 4x.

Sony présentait aussi un caméscope interfaçable DXC-D30WSPL et commutable en 16/9.

Le DNW-A220P est un banc de montage de terrain compatible Betacam SP et SX et exploitant les marques "good shoot" déposées par le cadreur. Ce système intègre deux écrans LCD couleur, deux magnétoscopes qui peuvent fonctionner de façon indépendante et grâce au mode "Sequential Record Mode", permettent un enregistrement en continu entre les deux enregistreurs.

SATIS 1997

Panasonic

La grande nouveauté était la présentation d'un caméscope DVCPro d'entrée de gamme à 60 000 FF, avec objectif interchangeable, semelle, batterie comprise : l'AJ-D200. Il accepte les grandes cassettes de 123 minutes.

Philips

En arrivant sur le stand de Philips, j'ai été attiré par une valise que je croyais être la célèbre AJLT.75 de Panasonic. En fait il n'en est rien, mais ce modèle est décliné sous la référence DCR 75 chez Philips. La gamme des caméscopes DVCPRO de la série LDK 100 était présentée chez Philips : dont la LDK 120 commutable en 16/9 grâce au système DPM.

CIS : le couronnement de LightWave

La célèbre société CIS de Pessac présentait une nouveauté : le Perception RT de DPS pour PC ou DEC Alpha. Ce nouvel enregistreur numérique gère deux flux vidéo de qualité équivalente au Digital Betacam et dispose d'entrées et sorties D1 et YUV. Une carte d'effets 3D temps réel sera proposée en plus du panneau d'effets 2D temps réel.

Deux nouveaux produits destinés au PVR : la carte SD 3500 s'insérant dans un port PCI et autorisant le transfert de la vidéo entre le Betacam et le PC au format numérique D1 dans les deux sens, et le boîtier B-Box permettant de regrouper toute la connectique.

Fruit d'un accord entre Adaptec et DPS, le Sparks est articulé autour de l'interface IEEE 1394 FireWire et entièrement destiné au DV. La vidéo et l'audio circulent entre le caméscope et le bus PCI via la carte Sparks sans aucune altération, éliminant les problèmes de génération.

Le logiciel de montage Video Action Pro de DPS est livré avec la carte Sparks et destiné au monde PC et Mac. Tarif annoncé : 8000 FF TTC.

Toujours de DPS et chez CIS, l'Editbay, une solution de montage virtuel destinée aux utilisateurs disposant de matériel avec connectique composite et YC. Video Action Pro est également fourni avec cette solution. Un logiciel de montage particulièrement puissant et dont on reparlera certainement puisqu'il intègre une bibliothèque d'effets impressionnants : halos lumineux, effet 3D, gouttes d'eau, etc. Il permet même de plaquer des séquences vidéo sur des formes 3D.

Hollywood, le système d'enregistrement vidéo numérique sur disques durs sans compression en temps réel, était également bien présent sur le stand de CIS. La société de Pessac présentait aussi des logiciels dont la réputation n'est plus à faire : TrueSpace 3 et Caligari, TVPaint Animation 4 et LightWave 5.5. NewTek est devenu l'éditeur de TVPaint et CIS assurera l'édition et la distribution de la version française du logiciel. Il est déjà prévu un interfaçage entre LightWave et TVPaint Animation.

SATIS 1997

Je n'ai pas obtenu la certitude du développement d'une version 5.5 sur Amiga. Celle-ci est liée au développements futurs du matériel Amiga par Gateway 2000. Le point à mon avis le plus important pour CIS et NewTek sur SATIS est incontestablement le fait d'avoir obtenu le SatisFecit pour LightWave 5.5 au titre de la meilleure nouveauté de l'année. LightWave est un très grand logiciel. Qui oserait encore en douter aujourd'hui ?

Difficile de passer à côté du stand de Fast sans le voir. Les démonstrations étaient articulées autour du système DV Master et du Blue. Grâce à des partenaires, Fast organisait un peu plus loin le tournoi Master Fast. Trois équipes étaient aux prises chaque jour et devaient réaliser sur DV Master un montage de 3 minutes, tiré de 30 minutes de rushes. Les finalistes s'affrontaient le vendredi, le vainqueur emportant les 100 000 FF de prix en matériel de montage.

JVC

La nouvelle station de montage non linéaire MWS 1000 EG fonctionnant sous NT, était présentée sur le stand JVC. La compression MJPEG peut être paramétrée entre 4:1 et 30:1. Connectable sur magnétoscope par RS422, la station autorise le montage direct de bande à distance en passant par le générateur d'effets spéciaux 2D ou 3D, en travaillant en temps réel.

...et les autres

Plus que jamais le montage virtuel était présent sur ce salon, confortant l'explosion du numérique. Il serait bien entendu trop long de faire le tour des solutions proposées par les uns et les autres mais il peut être intéressant d'en citer quelques autres.

REA Video présentait des solutions temps réel très haut de gamme sur Mac (entre 160 000 et 365 000 FF HT) et intégrant des solutions de stockage de 16 à 18 Go. Visualdis Matrox effectuait des démonstrations de Digisuite, une solution de montage non linéaire temps réel à base de carte à haute technologie et permettant un enregistrement sans perte. Ce système gère Adobe, Boris Effects, Softimage, 3D Studio Max, LightWave, etc. Le montage s'effectue grâce à Speed Razor 4 RT. A noter sur ce même stand, la présentation du V3000 d'ASC, un serveur vidéo Broadcast nominé au SatisFecit.

J'ai aussi été assez intrigué par le stand de Kalidea, une entreprise française (cocorico !), dont on reparlera certainement bientôt, étant donné la qualité des produits proposés. Le DPR 700, par exemple, est un enregistreur numérique temps réel sur disque sans compression. Le KLC 101 est un "chroma et luma keyer" (incrustateur) réellement pensé pour les vidéastes et qui présente la particularité, en plus de ses grandes performances, de faire une totale abstraction de l'informatique.

Étaient aussi présents tous les grands noms de la 3D comme Softimage, 3D Studio Max, etc. Je n'ai pas parlé non plus de la photo numérique pourtant bien présente chez Olympus et les autres. Canon, par exemple, présentait son CanoScan, un petit scanner à 2700 FF qui vous permet de numériser des films ou diapos de 35 mm, voire les nouveaux films au format APS. J'ai aussi été très impressionné par les performances des cartes graphiques Oxygen et AccelGraphics présentées par la société Performance Graphics. La SFP présentait aussi ses moyens de tournages avec les Boules Wescam utilisées pour le Tour de France. SATV était présent au SATIS et à l'hôtel Mercure tout proche et faisait la démonstration de solutions de montage virtuel. Les tarifs n'ont pas changé depuis le printemps mais les performances machines ont été revues à la hausse (Pentium 166 MMX).

Casablanca

Mille fois hélas, l'Amiga était bien absent de ce rendez-vous. Les amigaïstes ou anciens amigaïstes étaient, eux, bien présents et assez nombreux. A la vue de mon badge, de nombreuses sociétés m'ont demandé où en était l'Amiga et ont souvent déploré la situation de ces dernières années. Maigre consolation en fait.

SATIS 1997

Heureusement, le Casablanca est venu sauver la mise. Il fallait voir l'engouement du public devant les démos du Casablanca avec son module DV sur les stands d'Optyx et de CasaDraco pour se rendre compte du succès du bébé de MacroSystem. Cette sensation est venue conforter une opinion que j'avais depuis la découverte du Casablanca chez DeltaGraph'X au printemps : le Casablanca est le produit qui monte et je pense qu'il va exploser en 1998.

Conclusion

Le succès du SATIS est indéniable. Je dirais même qu'il est victime de son succès tant l'affluence est importante à certains moments de la journée. Le numérique a accompli la percée que l'on sentait venir et on peut s'interroger sur l'avenir à court terme des solutions de prises de vue et de montage analogiques. Plusieurs solutions de montage en temps réel sans perte de qualité étaient même présentées sur ce salon. Ce sera le stand de demain mais à quel prix ? On s'oriente un peu vers une course à "l'armement" qui me laisse un peu dubitatif. J'espère simplement que le message ne va pas disparaître au profit de la technique ou du matériel. Il existe encore tellement de belles histoires à raconter...


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