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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Rogue Trooper
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - décembre 1990)
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Même sur une planète lointaine et inconnue, la guerre entre les Nordistes et les Sudistes fait rage. C'est
Krisalis qui vous y envoie, afin de venger votre honneur.
Dans Rogue Trooper, vous incarnez un IG, ce qui veut dire en langage futuriste : Infanterie Génétique. Vous
êtes donc un robot Nordiste, seul rescapé du groupe d'IG détruit par les Sudistes. Parachuté dans un lieu
stratégique, vous vous rendez compte avec horreur que, contrairement au plan prévu, l'endroit est envahi
d'ennemis. Un traitre a vendu la mèche aux Sudistes, et vous apprenez très vite que ce n'est autre que votre
général. Une seule chose compte maintenant pour vous : éliminer cette enflure et qu'on en parle plus,
Pour y arriver, vous aurez quatre niveaux à parcourir, avec plusieurs zones pour chaque dans lesquelles vous
devrez vous battre contre les robots et combattants ennemis, en trouvant le moyen de franchir certaines issues.
Dans le premier et le quatrième niveau, vous dirigerez votre personnage sur des plates-formes reliées entre elles par
des ascenseurs, et dont l'accès à certaines zones est fermé. Il faudra donc trouver les cartes magnétiques ou
moyens plus radicaux (n'hésitez pas à faire péter les réserves d'explosifs pour faire sauter un mur) pour les
franchir.
Plusieurs sortes d'armes sont disponibles dans chaque zone, à vous de trouver le moyen de vous les procurer, sachant
qu'au départ, seuls vos poings et vos pieds vous serviront à abattre vos adversaires. En bas de l'écran, un compteur
vous indiquera votre crédit disponible, qui augmentera à chaque ennemi détruit, et qui vous servira à acheter des
armes et autres options dans le magasin de Brass et Bland, deux personnages aussi truands qu'importants pour réussir
le jeu.
Toujours en bas de l'écran se trouve également votre tête, qui s'ensanglantera (je sais, ce n'est pas un joli mot,
mais ça correspond exactement à ce que je voulais dire) au fur et à mesure de votre décrépitude (ça c'est joli).
Juste en dessous se trouvent trois icônes très importantes, représentant respectivement la tête de Helm, Gunnar et
Bagman, trois compagnons qui pourront vous venir en aide dans les moments les plus critiques.
Passons maintenant aux deuxième et troisième niveaux, dans lesquels vous contrôlerez un engin volant, dérobé aux
ennemis dans le premier niveau. C'est la partie "tir" du jeu dans laquelle vous devez détruire des vaisseaux
Sudistes et éviter leurs tirs, à la façon de Space Harrier, sauf que c'est un engin que vous avez en main.
Hyper rapide, avec un paquet de défilements différentiels entre le ciel et la terre, cette partie impressionnante
du jeu rendra fous de joie les ceusses qui se sont cassé le bip à passer le premier niveau.
Au premier abord, ce jeu ne paye pas de mine. En parcourant le premier niveau, on se dit "bah, c'est comme Batman
et compagnie, on va se faire chier". Et au bout de deux heures on constate que justement, on vient de passer deux
heures dessus sans s'en rendre compte. Ce n'est pas tellement le jeu en lui-même qui est plutôt classique dans
son genre, mais la réflexion qu'on doit déployer pour y jouer. Bref, c'est captivant.
Pour vous accompagner dans votre mission, des musiques rock moyennement réalisées défilent sans arrêt, avec,
pour rester dans le domaine du son, des bruits d'impacts numérisés qui se font entendre durant les bastons.
Bastons qui ont un détail énervant : impossible de taper dans un ennemi quand on est trop près de lui.
Maintenant, je vais faire plaisir aux petits vicieux qui traquent les imperfections dans un jeu : celui-ci est
bourré de bogues. Je vois déjà la tête de l'éditeur devenir rouge, et sa main se poser sur le téléphone pour
appeler Joystick et m'engueuler ; non, pas de panique, ce ne sont pas des gros bogues sapant tout le jeu.
Ce sont des petits bogues qui font rire. Par exemple, certains endroits (notamment devant un ascenseur), si vous
faites sauter votre personnage, il restera en l'air. Encore deux bonds et le voilà sorti de l'écran. A part ça
tout va bien, on peut réellement s'éclater sur Rogue Trooper sans avoir l'impression de perdre son temps.
Pour vous mettre dans l'ambiance, une petite BD est livrée avec le jeu, contenant une douzaine d'histoires de
Rogue Trooper, dans un dessin réaliste des cartoons américains des années 1950.
Avant de vous laisser dans les bras de Rogue Trooper, je tiens à vous avertir qu'une fois la disquette chargée, vous ne pourrez
plus arrêter de jouer avant d'arriver à la fin. Prévoyez donc pas mal de temps devant vous, dites à vos amis que vous
êtes parti en vacances, et que le FBI vous a enlevé pour une sombre histoire de micro-film ou que vous êtes mort.
N'importe quelle excuse est valable pour rester devant Rogue Trooper.
Nom : Rogue Trooper.
Éditeur : Krisalis.
Genre : jeu d'action multigenre.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 6/10.
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