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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Red Baron
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - février 1992)
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Ça se passe à l'époque où les avions n'étaient pas encore équipés de radars. Eh oui, encore un Flight
Simulator version 1914-1918 mais cette fois, c'est Dynamix qui s'y colle.
Houlà ! Voilà de quoi faire : piloter 28 appareils différents, du Sopwith Camel au Spad 7 en passant par
le curieux Focker triplan, c'est ce que vous propose ce logiciel. L'action se passe entre 1915 et 1918
et permet d'intervenir aussi bien à Paris qu'à Londres, sans oublier l'indispensable front (Somme, Verdun
et autres abattoirs campagnards...). En tout, plus de 40 missions. Il est possible de s'entraîner au coup
par coup avant de se lancer dans la grande aventure : enchaîner les missions les unes après les autres en
espérant être encore vivant à la fin de la guerre. Rien que ça devrait donner au pilote le droit de devenir
un as mais je vous garantis que pour obtenir la Victoria Cross ou la Blue Max, faudra en faire un peu plus.
Il existe même une option "duel aérien" qui offre l'opportunité de choisir son adversaire parmi un choix
impressionnant.
Bon, on ne va pas s'appesantir sur le scénario, il est classique : suivant le camp choisi, vous devez protéger
des convois, attaquer des Zeppelins, descendre en flammes des ballons d'observation ou au contraire les protéger
d'une attaque. Dès que vous serez assez monté en grade pour être chef d'escadrille, il vous sera même possible de choisir
le type de la formation de vol (en ligne, en V, etc.) ainsi que le nombre d'appareils. Toutefois, rappelons
que vous ne pourrez piloter que le vôtre, faut pas charrier. Le logiciel dispose d'options tout à fait intéressantes.
Par exemple, il est prévu de pouvoir enregistrer une mission d'un bout à l'autre afin de la sauvegarder
comme une démo. Mieux encore, il est à tout moment possible de reprendre la main pendant ladite démo. Sympa,
hein ?
Bien sûr, on peut configurer le niveau de détail du sol et de l'appareil. Ça, c'est quasiment rentré
dans les normes. On sait ce que c'est, lorsque les détails sont au maximum, c'est lent ; lorsqu'ils sont
au minimum, c'est moche. Comment profiter des deux ? Simple mais efficace, le logiciel dispose d'une option
qui coupe, cas de combat, le détail du sol. Ben oui, ce qui compte dans un duel aérien, c'est la vitesse.
Youpi ! On peut enfin profiter du paysage et aligner un appareil adverse sans être obligé de jongler avec
les menus de configuration. Bon biplan. Oups ! bon plan.
Sinon, rien de notable, bien qu'il soit possible de piloter à la manette ou à la souris, le clavier se
révèle une fois de plus indispensable pour voler sans risque. Ah si, encore un ou deux trucs : le mode
d'emploi (in english) est une merveille faisant plus de 200 pages et le logiciel est fourni avec les
cartes de la région.
La version Amiga arrive donc plus d'un an après la version PC. Celle-ci, en dépit de chargements pénibles (trois
disquettes), est un bijou. Les nombreux écrans intermédiaires, à base de photos numérisées
sont superbes et le graphisme impeccable. Les animations, un peu saccadées, sont juste à la limite mais on
s'y habitue, tant le reste est prenant. Et puis une 3D aussi détaillée, c'est rare. Tenez, même le bruit
du moteur est réaliste. En plus, ça fait plaisir d'avoir un logiciel à son nom mais ça, c'est personnel.
Nom : Red Baron.
Développeurs : Dynamix.
Éditeur : Dynamix.
Genre : simulateur de vol.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
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