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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Post 1.4
(Article écrit par Fabrice Neyret et extrait d'Amiga News - novembre 1991)
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Comme beaucoup de monde je complexais au sujet de mon imprimante matricielle, dont le mode de résolution maximale n'approchait
que de loin la finesse du laser tout en consommant un temps infini pour boucler une page. Sans parler du mode de description de
page utilisé (pixels) qui traduisait fort bien malgré le lissage du printer.device le fait que la plupart des logiciels
pensaient à l'écran avant de penser à l'imprimante.
Je fantasmais d'autant plus sur l'inaccessible PostScript à domicile que je pouvais jusqu'à il y a peu, sortir sur disquette
PC mes fichiers PS et les imprimer à l'école. J'ai fini par acheter une HP LaserJet d'occasion, m'apportant précision
et homogénéité des noirs, mais qui m'a aussi fait découvrir que faute de PostScript, la plupart des logiciels ne me
proposaient que la sortie pixel standard des préférences du Workbench (et quand le logiciel fait de l'image ou utilise
les polices système, le pixel est bien gros par rapport à celui de l'imprimante).
Certains logiciels professionnels connaissent la HP LaserJet (qui est quand même le second standard en matière de laser),
mais ils sont rares et ce ne sont pas les moins chers...
Et alors... alors... alors Post est arrivé !
Ce merveilleux logiciel DP n'est ni plus ni moins qu'un authentique interpréteur PostScript (je rappelle que
PostScript est un langage), qui sait exécuter vos fichiers PS ou même vos instructions directes et les sortir
sous forme d'image à l'écran, dans un fichier IFF, ou sur l'imprimante.
Ça n'augmentera bien sûr ni la précision, ni la vitesse de votre imprimante, par contre la description vectorielle
des tracés PostScript vous garantit l'exploitation maximale de la résolution de votre imprimante, qui est toujours
très supérieure à celle de l'écran (ceci suppose bien sûr de disposer de logiciels capables de sortir du PostScript).
Avantages et inconvénients
Annonçons tout de suite la couleur, il y a deux contraintes :
- Il ne faut pas être pressé (m'enfin bon, si on tire tous les jours 300 pages, il faut peut-être envisager sérieusement
l'acquisition d'une vraie laser PostScript).
- Il faut de la mémoire (si vous voulez 300 DPI, cela ne fait jamais que 2310x3330 pixels, soit 940 ko consécutifs rien
que pour l'image).
Une contrainte supplémentaire est que si Post est en domaine public, les polices standard ne le sont pas, et les
polices DP qui vous sont livrées avec ne correspondent pas aux polices habituelles de vos traitements de texte favoris.
Il vous faudra donc les acheter ou en récupérer sur PC ou Mac (polices Adobe Type 1 et 3, polices IBM .PFB, polices
Compugraphic) en attendant qu'il en apparaisse par disquettes pleines dans la boutique de M. Fred Fish. Avec de
la patience, vous pouvez aussi créer vos propres polices.
Une solution inverse consisterait à faire accepter à vos logiciels ces nouvelles polices, ce qui passe par un
fichier de configuration fonte.metric décrivant les dimensions de la police. Si quelqu'un a des infos sur la question,
qu'il en fasse profiter les autres. Tout ceci ne concerne bien sûr pas les graphiques.
En revanche, non content de vous fournir un programme utile et puissant, Adrian Aylward, l'auteur, vous offre pour le même prix
Postlj, qui est une version optimisée pour LaserJet (chouette !) contournant les pilotes des préférences du Workbench,
Postband qui permet de sortir les images bande par bande, le tout s'appuyant proprement sur une post.library réutilisable
dans vos programmes.
Comble du luxe, la couleur est reconnue, le système 2.0 aussi, la documentation est volumineuse et il y a même une
version de la bibliothèque compilée pour les 68020/68030 "coprocesseurisés".
La vitesse
Grâce à Postlj j'ai mis 9 minutes pour sortir mon image test (style petite annonce proprette dans un rectangle
grisé arrondi avec évidements pour les textes) à 300 DPI, au lieu de 37 minutes avec Post (pilote
standard, donc ce sera à peu près pareil mais en pire sur matricielle si vous tenez aux 300 DPI), ou 10 minutes si
je limite d'office Post à la taille utile du dessin (ici, carte de visite). Si en plus vous avez une LaserJet moderne
(ce qui n'est pas mon cas), les données imprimées sont compressées ce qui accroît d'autant la vitesse de transfert
vers l'imprimante.
En effet, il faut voir qu'il y a deux temps différents qui entrent en jeu : la construction de l'image dans l'Amiga,
qui est identique pour tous à processeur égal (désactivez tous vos antivirus, économiseur d'écran plein de couleurs,
et tout autre gadget prompt à manger du processeur et du débit sur le bus de la mémoire Chip), et le transfert
entre la machine et l'imprimante (là, les lasers doivent être favorisées, par contre j'imagine que sur matricielle
on doit pouvoir se contenter de 150 DPI donc consommer quatre fois moins de temps).
Bien entendu, vous n'utiliserez la sortie PS de votre traitement de texte ou autre que pour le résultat final,
et continuerez à employer l'impression standard pour la mise au point de votre document.
Installation et utilisation
Pour installer Post, vous créez une assignation "psfonts:" dans votre user-startup pour indiquer où vous avez stocké
les polices PostScript, vous faites un "path add" dans la startup-sequence mentionnant le lieu où est rangé Post,
vous mettez la bibliothèque avec ses collègues dans "libs:", et c'est prêt.
Notez bien que vous avez besoin de ConMan 1.3
et arp.library 39
ou plus.
L'utilisation est d'une grande simplicité :
- Soit sous Intuition vous cliquez sur l'icône de Post, choisissez
la configuration (couleur ou noir et blanc), la densité (300, 150, 100 ou 75 DPI) et le type de sortie (écran,
fichier ou imprimante), puis cliquez sur "Ok" pour passer à l'interpréteur proprement dit, où vous faites "Run File"
par menu pour choisir et lancer votre fichier PS.
- Soit, sous Shell, vous tapez "post init.ps myfile.ps" ("init.ps" est un fichier d'initialisation fourni, tous les
paramètres supplémentaires sont délicats à régler et ont de bonnes valeurs par défaut, autant s'en passer).
Postlj (pour les lasers compatibles HP) n'est accessible que sous Shell, la syntaxe est la même, vous mettrez toutefois
l'option "-c0" en premier paramètre si vous avez une vieille HP qui ne connaît pas la compression.
Les tests
J'ai testé les versions 1.1 à 1.4, la mémoire est maintenant gérée en partie dynamiquement sauf pour la bitmap
elle-même (image) qui doit tenir dans un bloc consécutif. Elle occupe quasiment 1 Mo en 300 DPI : l'extension mémoire
est donc indispensable (sinon utilisez Postband pour fractionner la sortie en bandes ou contentez-vous de 150 DPI),
mais avec la fragmentation de la mémoire ce n'est pas évident avec une extension de 2 Mo de trouver un si gros bloc
libre d'un seul tenant (il faut alors souvent faire le ménage d'un coup de réinitialisation avant d'imprimer).
J'ai trouvé deux bogues (qui sont sans doute corrigés dans la nouvelle version 1.5) : un "undefined"
causé par le souligné dans le PostScript généré par Excellence! (si vous parlez couramment PostScript, modifiez
"init.ps" en conséquence) et dans certaines circonstances une fin du programme avec libération de la mémoire alors
que l'image commence seulement son transfert ! Dans ce cas, ne touchez à rien jusqu'à ce que la page soit imprimée
et rien de fâcheux n'arrivera.
La HP LaserJet + cartouche PS était déjà la solution PostScript la moins chère, alors sans la cartouche...
D'accord, il vous faut acheter de la mémoire, mais ça ne coûte plus si cher, et ça sert toujours, vous verrez !
Nom : Post 1.4.
Développeur : Adrian Aylward.
Genre : interpréteur PostScript.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, imprimante.
Licence : à code source ouvert.
Téléchargement : Fish 446.
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