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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : PIOS devient Met@box
(Article extrait de la liste de diffusion PIOS - août 1998)
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Dans une brève entrevue publiée sur la liste de diffusion PIOS, Dave Haynie, ingénieur en charge de l'ordinateur PIOS One, fait le
point sur sa société.
Je me demande ce qui est arrivé à
la société PIOS, puisqu'il n'y a plus de site Web. Est-ce que PIOS est devenu Met@box ?
En gros, oui. Lors de la réunion des actionnaires le 19 août, ces derniers ont voté le changement de nom, de "PIOS Computer AG" en
"Met@box Infonet AG". La raison de ce changement n'est pas de notre ressort : l'avocat a découvert que la marque PIOS, déposée en
Allemagne, était déjà la propriété d'une autre société, qui l'avait déposée environ deux semaines avant nous.
Pourquoi ce changement a-t-il eu
lieu si longtemps après le début du développement du PIOS One ?
Encore une fois, cela n'est pas de notre ressort.
Est-ce que le projet PIOS One est
annulé ?
Non. Mais nous ne sommes pas assez grands pour tout faire à la fois. Depuis le début du projet PIOS One, nous avons été, d'une
manière ou d'une autre, en quête de Mac OS. La principale ressource de PIOS a été les "clones" de Power Mac (d'abord avec les cartes
UMAX de Motorola, ainsi que d'autres, puis nos propres modules processeur). Ce marché va prochainement devenir une impasse, car il
existe environ 25 000 cartes mères UMAX, mais Motorola est la dernière société à en fabriquer, la seule qui a une licence, mais elle ne
veut plus continuer dans ce marché du Power Mac. Pour cette raison, ainsi que celle d'Apple de ne plus fournir de licence, nous
sommes prisonniers d'un produit sans grand marché. Le PIOS One, muni de Mac OS, aurait pu avoir suffisamment de poids pour nous
faire vivre, voire pour développer notre activité. Sans lui, il nous reste BeOS et Linux, deux très bons systèmes d'exploitation,
mais pas assez gros pour nous fournir un marché rentable avec un seul produit.
Dans le même temps, nous avons négocié les droits exclusifs d'un système de diffusion de données via la télévision, en collaboration
avec le groupe de télécommunications allemand qui a financé la recherche initial de ce système. Ils nous ont contacté à propos
de la construction d'un lecteur à bas coût qui, ironiquement, était très similaire dans son concept au Power Amiga que nous avions
envisagé quand nous travaillions pour Amiga Technologies.
Ce lecteur est le Met@box, c'est le produit qui intéresse le plus nos investisseurs, et il a donc la priorité numéro 1.
La machine connue sous le nom de PIOS One n'est pas annulée. Mais nous n'allons plus travailler sur son développement
tant que le Met@box n'est pas terminé (espérons-le, d'ici le début de l'automne, du moins pour le côté matériel). La direction à son
plus haut niveau m'a assuré qu'il y avait toujours de l'intérêt pour terminer le PIOS One. Bien que ce retard supplémentaire et
imprévu soit regrettable pour tous les fans de notre travail sur les systèmes haut de gamme, la construction d'un produit qui
pourrait nous conduire à la ruine ne servirait à rien.
Est-ce que PIOS/Met@box sera intéressé
par AmigaOS NG ?
Oui. Le Met@box fonctionne actuellement sur Linux, mais un système comme AmigaOS NG serait probablement un meilleur choix.
Nous avons aussi regardé du côté de BeOS mais Be Inc. ne comprend pas apparemment la différence entre octroyer une licence pour
un décodeur numérique à 500 $ et une licence pour un ordinateur à 1500 $. Nous ne pouvons pas nous payer BeOS, et franchement, la gestion
réseau dans Linux, chose qui est critique, est bien plus mature dans ce dernier.
La plupart d'entre nous sommes des amigaïstes de longue date, nous le restons, et nous sommes intéressés par les directions que prendra
AmigaOS NG. Avec la flexibilité qu'offre l'architecture du PIOS One, il est possible que nous puissions gérer n'importe lequel
des processeurs/MMC prévus pour la plate-forme de référence Amiga NG. Cela pourrait nous donner, si nous disposons des détails
à temps, la première plate-forme sur ce marché. De toute évidence, cela doit se présenter comme une décision d'affaires solide.
Autant je suis triste de retarder une nouvelle fois le PIOS One, autant je suis heureux de voir que la société travaille pour
pérenniser son activité. Après des années de décisions stupides chez Commodore, je suis plus disposé à prendre les bonnes
décisions, même si celles-ci ne sont pas les plus faciles pour moi, personnellement.
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